Frimaire, mon agenda subjectif

Frimaire, mois des frimas, (du 21 novembre au 20 décembre de notre calendrier). Il se passe toujours plein de choses à Questembert et aux environs. Et je continue dans cet agenda subjectif à vous signaler les événements qui me font envie, qui m’intéressent, et qui peut-être pourraient vous intéresser vous aussi.

N’hésitez pas à me communiquer vos événements.

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Consultation cimetière : un bel exercice de démocratie

Ne comptez pas sur moi pour commenter le résultat de la consultation sur le futur cimetière : l’affaire est jugée ! Je veux ici souligner la qualité de la démarche engagée : un bel exemple de participation démocratique. Et en particulier, le choix du vote préférentiel.

Le vote préférentiel, comment ça marche ?

Avec le vote préférentiel, on sort de la mécanique tout blanc ou tout noir, du vote pour ou contre, qui sont les formes les plus courantes de l’expression des choix populaires. Avec le vote préférentiel, le citoyen est simplement invité à classer les propositions, de la plus souhaitable à la moins désirée. Il importe qu’il y ait au moins 3 propositions, sinon on retombe dans le choix manichéen, pour ou contre, l’adoption ou le rejet. D’avoir à évaluer, à classer plusieurs propositions incite également à mûrir sa décision, à approfondir sa réflexion, à peser les avantages et les inconvénients de chaque solution.

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Cœur de ville : réunion publique avant de passer à l’action

Questembert Communauté a vu sa candidature retenue pour le programme national Petites Villes de demain, un programme de soutien aux communes qui assurent des fonctions de centralité. Malansac et bien sûr Questembert sont les deux villes qui vont bénéficier de financements importants pour financer les actions prévues par l’Opération de Revitalisation Territoriale. Après la phase d’études et de diagnostic, est venu le temps de la concertation pour élaborer un projet global de dynamisation du centre-ville. Mardi soir, les pilotes du projet, élus et techniciens, viendront présenter les enjeux du programme, les orientations stratégiques et les actions majeures prévues. Les thèmes abordés seront l’habitat, les commerces, les équipements, le cadre de vie, les mobilités.

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Débattre au conseil municipal

J’assistais au conseil municipal du 19 septembre. Mais je ne vous parlerai guère du contenu, malgré tout l’intérêt qu’il présentait. Cet article sera centré sur le déroulement des débats, et la façon d’intervenir des uns et des autres.

Vous pouvez revoir la totalité des débats sur Les infos du pays gallo (vidéo ci-dessous ) et vous trouvez le compte-rendu de ce conseil, avec les annexes à la page calendrier et délibérations sur le site de la mairie.

Pour une démocratie ouverte

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Cœur de ville : du temps au temps

Dans l’interview avec la presse locale au début de l’année, Boris Lemaire a été interpellé sur le projet Petites villes de demain : Concrètement, on n’a pas vu grand chose ; quels sont les axes d’action qui se dégagent ? Plus récemment, nous avons été sollicités pour répondre à un questionnaire et invités à une balade participative. Cependant, vous pouvez ressentir quelque impatience.

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Réunion de quartier, j’y étais!

J’assistais samedi 12 mars à la réunion du quartier centre et j’ai suivi l’après-midi la balade participative. Deux moments intéressants de rencontre entre élus et citoyens. Si la balade visait à réfléchir collectivement sur le centre-ville dans le cadre du programme Petites villes de demain, la réunion du matin, qui a rassemblé environ 150 personnes, a permis de traiter 3 gros projets de la municipalité et de passer en revue de multiples questions des habitants.

Ça va commencer… (photo S. Roth)
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Notre ville demain : notre avis compte

Notre ville n’avait pas saisi la chance de l’appel à projets Etat/Région pour l’attractivité des centres-villes. Avec Questembert Communauté, elle est maintenant partie prenante de la convention Petites Villes de demain. Mais la réussite de ce programme ne peut pas reposer seulement sur la bonne volonté, l’imagination des élus ou la compétence d’experts extérieurs, il faut aussi que les habitants, les citoyens y soient fortement impliqués. Oui, notre avis compte, encore faut-il que nous le donnions !

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Analyse des Besoins sociaux, une interview de Jeannine Magrex

Au conseil municipal du 31 janvier, Jeannine Magrex a présenté l’analyse des besoins sociaux, aboutissement d’un travail commencé à l’été dernier. Trois questions ressortent de cette étude, le logement, les mobilités, la prise en charge du vieillissement. Il ne faut pas cependant négliger les autres thèmes qui ont émergé. Allons plus loin avec Jeannine Magrex, adjointe aux affaires sociales.

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Communication municipale, une absolue nécessité

Le magazine municipal n°21 (juillet-août) a été distribué dans les boîtes vers la mi-juillet, et mis en ligne, avec un peu de retard, vers le 30. J’en profite pour revenir sur un sujet qui me tient à cœur : la bonne information des citoyens, qui commence au premier niveau, celui de la commune, condition nécessaire d’une démocratie vivante.

Un réel effort, à confirmer

Ce numéro d’été est dans la continuité des numéros précédents : à côté de l’éditorial du maire qui signe l’orientation politique, nous trouvons des informations sur la vie communale (travaux en cours ou à venir, avancement de la réhabilitation de l’école Beausoleil) le dossier central est consacré aux festivités de l’été que j’ai évoquées de mon côté dans un article précédent Plaisirs d’été à Questembert avec l’annonce de la deuxième édition de l’Inopiné Festival pour le samedi 28 août. Avec par ailleurs, des informations pratiques. Sans oublier, comme la loi le prévoit, les tribunes des élus minoritaires (c’est quelquefois réjouissant). Mais je vous laisse vérifier par vous-même sur la version papier ou en consultant le Mag en ligne.

Le tout est agréable à lire, illustré de photos. C’était une des qualités de la nouvelle maquette du bulletin créée par l’ancienne municipalité (numéro 1 en janvier 2018). J’avais regretté à l’époque que le Mag paraisse seulement tous les deux mois… et que le contenu soit bien maigre. Le contenu est désormais plus étoffé, cependant il faudrait à mon goût aller plus loin.

Revenir à un bulletin mensuel donnerait plus d’ampleur à l’information dispensée. Mais je sais bien que cela représenterait un coût non négligeable (tiens, voilà une information qui pourrait être intéressante: combien ça coûte?) aussi bien pour l’impression, la distribution que pour la rédaction : cela demande de la disponibilité des élus et des responsables de service et de la compétence de l’équipe de rédaction ; la compétence ne manque pas, mais il faut arbitrer sur le temps à consacrer à tout cela.

Des élus (et des candidats) souvent trop frileux

Nos élus montrent vraiment une volonté d’apporter les informations aux habitants. Ce n’est pas le cas de toutes les collectivités. Certains élus sont frileux, parfois, c’est à la limite de la carence, du refus d’informer, comme je le faisais remarquer à propos du Conseil Départemental dans mon article Le département, un cadavre qui bouge encore ?

Aux élections départementales de juin, on a vu comment les candidats de la majorité ont réduit au strict minimum l’information pour les électeurs : c’eût été pourtant le bon moment! Ils ont refusé de débattre avec Boris Lemaire et Marie le Boterff (voir mon article Un débat ? Pas de débat.) Aveu de faiblesse ? Conception archaïque de la politique ? Les deux sans doute. Boris Lemaire et Marie Le Boterff ont joué le jeu en allant au contact des élus et des habitants et en acceptant d’organiser une réunion d’information. À lire ici : Départementales : une réunion publique pour éclairer le débat.

Un bulletin municipal, pour quoi faire ?

Mais revenons à l’information régulière, au quotidien, des habitants. Nous disposons donc de ce magazine municipal. Un outil essentiel, qui peut ne pas être exempt de dérives… vers la propagande. Ce n’est pas le cas à Questembert, pas plus aujourd’hui que par le passé. Du temps de Mme Martin, il me paraissait trop léger, creux parfois, mais je n’ai rien dit de plus. J’en avais parlé dans cet article Un bulletin municipal, pour quoi faire ?

Les lecteurs qui souhaiteraient prolonger la réflexion peuvent se référer à cet article plus général sur les bulletins municipaux.

D’autres supports de communication

Beaucoup de collectivités, surtout celles qui ne diffusent que 2 ou 3 bulletins dans l’année, distribuent des feuilles hebdomadaires mises à disposition dans les commerces. Et classiquement, l’information passe également par les panneaux d’affichage libre… cependant ces panneaux sont souvent – et c’est normal – utilisés par les associations pour annoncer leurs événements. Plus récemment, il y a une dizaine d’années, notre commune s’est dotée de panneaux électroniques. Questembert Communauté a emboîté le pas en aidant les communes à se doter de ces équipements bien utiles.

Mais il faut mettre à jour...

Une photo prise le… 22 août!

L’essor d’internet a permis de développer des nouvelles formes de communication. La plupart des communes ont des sites web, qui sont quelquefois trop statiques : les informations ne sont pas mises à jour assez régulièrement. Pour cela, il faut deux choses : une volonté politique affirmée… et quelqu’un qui soit capable de faire le travail ! Voir ici celui de la commune. Vous devriez le mettre dans vos favoris!

Le site internet permet d’offrir les informations de base : qui fait quoi dans les services communaux, comment faire ses démarches en ligne, quelles associations sont présentes sur le territoire. On peut considérer que cela remplace les « guides pratiques » comme celui que nous avons réalisé plusieurs années de suite, jusqu’à ce que la municipalité précédente s’en débarrasse… Le dernier a été publié en 2015. D’accord, ce n’était pas facile à mettre en œuvre, et, malgré l’apport d’encarts publicitaires, cela coûtait un peu d’argent…

Pour avoir une idée de ces guides pratiques, vous pouvez survoler celui de 2010 et celui de 2015. Et peut-être faire des comparaisons.

Les réseaux sociaux

Désormais, pour toucher certains publics qui ne lisent presque jamais la presse, que les sites institutionnels n’attirent pas, il faut impérativement passer par les réseaux sociaux. La ville de Questembert a une page facebook, mais pas de compte twitter ni instagram, sans parler de TikTok.

Boris Lemaire a personnellement un compte Facebook (https://www.facebook.com/boris.lemaire.7) et un compte twitter (Boris_Lemaire_Questembert https://twitter.com/BQuestembert.)

Une bonne idée : le message vidéo du maire

Depuis quelques mois, Boris Lemaire a innové en proposant de façon presque régulière une brève intervention vidéo sur la page FB Ville de Questembert. Il fait un point succinct sur les événements récents ou prévus. C’est vite fait, bien fait, un peu rustique cependant : mais cette simplicité est sans doute efficace. Un exemple ici : https://www.facebook.com/villedeQuestembert/videos/576094966884278 (mise en ligne 13 juillet)

Le conseil municipal en direct vidéo ? Un succès mitigé

Dans ce domaine, la première initiative revient aux Infos du pays gallo, un « pure player » comme on dit en jargon de geek, un site d’information « tout en ligne ». Au début, les défauts techniques annihilaient tout l’intérêt de la démarche. En dépit des progrès, il est toujours difficile de suivre les débats.

La Ville de Questembert et Questembert Communauté ont emboîté le pas… avec les mêmes limites. Deux conditions seraient nécessaires pour que ça fonctionne de façon plus satisfaisante : la première serait que chaque intervenant ait un micro… et la deuxième que chaque intervenant sache se servir d’un micro ! Équiper la salle des délibérations d’un nombre suffisant de micros n’est sans doute pas une dépense inaccessible pour la commune, d’autant que la dépense pourrait être mutualisée. Quant au bon usage des micros, il y a des formations pour ça ! On peut déjà regarder cette petite vidéo. Comment bien parler dans un micro et passer pour un pro ?

Sans attendre de suivre une formation avec l’ARIC sur la prise de parole en public… une formation qui devrait être obligatoire pour tous les élus. (publicité gratuite).

La communication intercommunale : de gros progrès à faire

La Commune est une institution si ancienne qu’elle est bien repérée par les citoyens. Ce n’est pas le cas des Communautés, dont l’action sur la vie quotidienne des habitants est de plus en plus forte… sans que la communication soit à la hauteur. Ainsi, la construction du PLUi a été vue presque uniquement au niveau des communes. Les enjeux du PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial) ne peuvent s’apprécier qu’au niveau de la communauté, et c’est un sujet extrêmement complexe : le dossier adressé aux conseillers communautaires pour le conseil de juin faisait….611 pages ! Comme disait je ne sais plus qui : « ce qui est simple est inutile, ce qui est compliqué est inutilisable.« 

A ce jour, les deux principaux supports de communication sont le site internet Questembert Communauté et la lettre d’information trimestrielle diffusée dans les boîtes aux lettres et mise en ligne.

Questembert Communauté diffuse aussi une infolettre Questembert Communauté #actu.

Les partenaires de la communication municipale

Il ne faut pas oublier l’importance de la presse locale : nos deux quotidiens régionaux sont très lus, surtout par les plus anciens habitants. On disait quelquefois : le maire doit être tous les jours dans le journal, comme Lariflette, un strip délicieusement archaïque dans Ouest-France de 1946 à 1988! Ce n’est pas pour le concours « ma binette partout » du Canard enchaîné, mais parce que chaque jour, si c’est possible, il faut parler de la commune et de la communauté, pour créer le sentiment d’appartenance.

Communication descendante, ascendante, horizontale…. multidimensionnelle

Jusqu’ici, je n’ai parlé que de communication descendante. Elle est essentielle : la collectivité dispose d’informations qu’elle doit partager avec les citoyens, car ils y ont droit ! Cependant, il n’y a pas pour le moment de moyen de faire remonter les problèmes, les questions, le ressenti des habitants, en dehors des retours indirects à travers les comités consultatifs. Pas non plus d’outils favorisant la communication horizontale. Voilà un challenge qu’il faudrait relever pour faire mieux vivre notre démocratie.

Départementales : une réunion publique pour éclairer le débat

Lundi 14 à l’Asphodèle, Marie Le Boterff, Boris Lemaire, candidats aux élections départementales et leurs suppléants éventuels, Sylvie Gain et Pascal Guiblin, sont venus à la rencontre des Questembertois pour présenter leur programme, leur projet pour le canton.

Engagés, motivés

S’il y a quelque chose d’essentiel à retenir de la soirée, c’est d’abord la qualité des candidats. Titulaires ou suppléants, ils nous ont montré combien ils ont envie, non pas seulement d’être élus ! mais de se mettre au service de l’ensemble des Morbihannais, et d’abord des habitants de ce canton. D’ailleurs chacun dans sa commune, dans ses domaines de prédilection, a déjà montré son engagement.

Boris Lemaire, on le connaît : élu à Questembert dans le mandat précédent, maire de notre commune depuis l’an dernier, vice-président de Questembert Communauté en charge de la transition écologique, il était déjà investi dans la vie associative (BUSQ le badminton avec l’USQ , AMAP de Questembert, parents d’élèves). Mais il l’était aussi chez Yves Rocher, une des premières entreprises internationales à se définir comme entreprise à mission.

Marie Le Boterff, infirmière à l’hôpital psy de St-Avé (EPSM) est revenue il y a une quinzaine d’années habiter à Elven, sa commune de naissance (son père en a été le maire de 1989 à 2014). Elle s’est engagée dans les associations de parents d’élèves, et surtout dans l’association ELV’21, une association citoyenne qui sensibilise aux enjeux de la transition écologique.

Sylvie Gain, de Limerzel, travaille au centre de formation de la fonction publique territoriale (CNFPT https://www.cnfpt.fr/). Elle est élue depuis 2008, déléguée à Questembert Communauté, et première adjointe depuis 2020. Une élue d’expérience, très impliquée.

Pascal Guiblin habite La Vraie-Croix depuis une vingtaine d’années ; il est cadre à la CAF du Morbihan où il s’occupe des politiques en direction des familles et de la petite enfance. Élu depuis 2008, il a été le premier adjoint de Monique Danion à partir de 2014 avant de lui succéder comme maire en 2020. Délégué communautaire, il a été élu vice-président en charge des déchets.

L’action du Conseil départemental : un constat accablant

Le président sortant, relayé par tous ses amis, se targue d’un bilan formidable : « on est les meilleurs, on a tout bien fait, parfaitement géré, on laisse un trésor de guerre… » Et le message est bien passé, bien peu de gens ont pris le temps de regarder dans le détail. Ce qu’ont fait les quatre candidats que nous avons écoutés l’autre soir. Et leur constat est moins reluisant.

Oui, ils ont dépensé moins d’argent que les autres départements de Bretagne. Et ça se voit. Je l’ai montré dans mon article sur les places en EHPAD  : le Morbihan est le plus mal classé dans ce domaine. Et c’est vrai dans les tous les secteurs de l’action sociale qui est le bloc central des compétences départementales. Bon dernier pour les personnes âgées, le département l’est aussi pour les réponses aux problèmes de handicap (établissements spécialisés, ESAT, handicapés vieillissants, etc.), pour l’aide sociale à l’enfance.

Sa politique d’insertion est minimaliste. Et l’on attend toujours que le département s’intéresse aux dispositifs innovants comme les Territoires Zéro chômeur de longue durée. Avec la politique menée sous l’autorité de M. Goulard, les « invisibles », les personnes les plus éloignées de l’emploi, les jeunes en déshérence, n’avaient guère de chance de retisser des liens sociaux.

Les services d’incendie et de secours (SDIS) sont une autre responsabilité des conseils départementaux. En Morbihan, comme dans toute la Bretagne, les sapeurs-pompiers volontaires répondent présent, ils se forment pour affronter efficacement les risques mais il leur faut l’appui de professionnels. On a vu dans le long conflit que le SDIS du Morbihan, sous l’autorité de M. Goulard, n’a pas les moyens pour couvrir efficacement les multiples risques pour les personnes et les biens.

Globalement, en s’appuyant sur des faits concrets, sur une analyse précise, nos candidats ont expliqué comment le président sortant peut se targuer d’avoir bien géré, d’avoir fait des économies : en réduisant le service rendu en quantité et en qualité.

Environnement, démocratie de proximité, aux abonnés absents, ou presque

Service minimum pour la protection des espaces naturels sensibles : rien de surprenant, on se souvient tous de la lutte féroce menée contre le projet de parc naturel régional. Les questions d’environnement, de transition énergétique sont restées marginales pour le département, alors que la Région Bretagne adoptait le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET Bretagne), et s’engageait dans la Breizh Cop, que nos EPCI, dont Questembert Communauté, s’engageaient dans un PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial).

Que ce soit au niveau de la Région ou de Questembert Communauté, les élus ont tout fait pour associer les habitants et les acteurs du territoire à ces démarches. Tout le contraire dans le département. La construction du nouveau collège Jean-Loup Chrétien en est un exemple caricatural : peu de concertation, peu d’information en direction des équipes éducatives. Le projet était bien avancé quand il a fallu se mettre autour de la table avec la commune pour les voies d’accès, la communauté pour le parking, la Région pour la restauration scolaire partagée entre le lycée et le collège.

Mobilités, là au moins il faudrait penser en réseaux !

Même si la coordination des transports collectifs est du ressort de la Région, les routes départementales restent… départementales ! Et elles relient des villes, des gares, elles apportent une partie des réponses aux problèmes de mobilité. Le département de Loire Atlantique s’est doté d’un schéma global de transports en prenant soin d’ailleurs de voir comment ses réseaux pourraient se connecter aux systèmes des départements voisins. Sans sortir de ses compétences, sans sortir de son périmètre, seulement pour ne pas chercher à jouer tout seul dans son coin !

On ne fait pas grand chose, mais personne ne le sait !

Ma remarque est cruelle, mais elle reflète assez bien le constat que nos candidats ont dressé de la communication départementale et des conseillers départementaux. C’est un domaine où le président Goulard se vante d’avoir fait de vraies « économies » : le budget communication a été divisé par 10 en 10 ans. (voir cet article d’Ouest France Goulard bilan de dix ans de présidence).

Plus près de nous, nous n’avons rien su ou presque du lancement du collège ; nous avons vu le nouveau centre technique du petit Molac sans jamais en entendre parler. Voir mes articles Le département, un cadavre qui bouge encore ? et Morbihan, changer de point de vue ou encore Quelques idées pour des conseillers départementaux

Nos candidats se sont engagés à une communication plus efficace, à des rencontres régulières avec les élus du canton (par secteur), et à rendre compte de leur mandat.

Une politique idéologiquement marquée

« Non, non, nous ne faisons pas de politique » clament en chœur les candidats de la majorité départementale, surtout ceux de notre secteur, tout en reconnaissant à demi-mot qu’ils sont plutôt à droite.

En proposant de proposer dans le cadre des compétences du département une meilleure prise en compte des besoins, une offre plus large de services aux populations les plus démunies, nos candidats se situent clairement du côté gauche. Et ils affirment tenir aux valeurs de solidarité qui sont un marqueur de la gauche.

Ne croyez pas que leur prétendue bonne gestion se résume à économiser, c’est fondé sur la plus pure idéologie libérale : la puissance publique n’est pas légitime pour agir, elle doit intervenir le moins possible, et donc tout prélèvement fiscal est une spoliation ! Moins d’impôts, comme ils disent, c’est parce qu’ils n’osent pas (pas encore?) aller jusqu’au bout de leur logique, de leur idéologie : comme le disait Thatcher, there is no such thing as society, la société ça n’existe pas, il n’y a que des individus. Et que chacun se débrouille.

Nous sommes pourtant encore assez nombreux à croire au rôle de la médiation sociale, du soutien aux plus démunis… en prélevant des ressources auprès de ceux qui le sont moins. Comme disait Lacordaire, entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.

Plus de détails ici sur le programme Marie Le Boterff, Boris Lemaire

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