Nous avons tous été heureux que nos chevaux reprenaient le collier ! Pendant un moment, ils avaient semblé confinés eux aussi dans leur pâture ou leur écurie. Les voilà maintenant affectés à de nouvelles missions en plus de la collecte des sacs jaunes. Un bel avenir pour les chevaux territoriaux titrait Ouest-France.
Débardage à cheval, la solution pour les fonds de vallée
Sous les effets de la déprise agricole – des terres difficilement exploitables, peu accessible, trop humides – de nombreuses parcelles sur les landes ou dans les fonds de vallée sont en voie de fermeture. On en voit un bon exemple entre la queue de l’étang de Célac et le Pont-à-tan : des prés de fauche tardive et de pâturage extensif sont envahis de saules , dont certains ont été abattus par la tempête. Impossible évidemment d’accéder avec un tracteur. Le cheval est dès lors le moyen de débarder les arbres qu’on veut enlever sans endommager le milieu. Il faut pour cela du personnel qualifié… et enthousiaste. C’est le cas. Alors peut-être un jour reverra-t-on des vaches paître ces pâtures de fond de vallée.
Exit le projet de cité équestre…
L’article de presse s’ouvrait sur l’acte de décès du projet de cité équestre qui avait tant emballé Mme Martin. Pour ma part, je n’avais jamais trop cru à cette idée, connaissant les difficultés qu’avaient des villes comme Hennebont ou Lamballe à valoriser leurs haras nationaux, malgré leur longue histoire.
Et pourtant, l’ambition de la liste Nouvel Elan se fondait sur des atouts incontestables, comme l’hippodrome du Resto, les formations « cheval » proposées par la Maison Familiale, les Écuries du Vieux Puits et le grand nombre d’amateurs. Il est naturel et même nécessaire quand on se lance dans l’action municipale de proposer de beaux projets : il faut bien rêver un peu et donner à rêver. En tentant le plus possible de donner corps à ce rêve à partir d’une bonne connaissance des réalités, des contraintes et des ressources.
Mais les atouts « cheval » sont toujours là
Oui, tout ce qui avait nourri le projet est toujours là. Et la municipalité d’aujourd’hui doit s’appuyer sur l’existant et tâcher de le conforter. Même si elle a su se diversifier vers les métiers du paysage, la MFREO conserve une filière cheval étoffée et attractive. Les Ecuries du Vieux Puits exploitent un bel équipement et rassemblent des cavaliers de haut niveau.
Quant à l’hippodrome du Resto, il reste un site attractif, même si l’engouement pour les courses de chevaux est moins fort aujourd’hui, même si également l’attrait du Pari Mutuel est largement capté par les jeux en ligne. On sait bien aussi que la Société des Courses, déjà fragile, a beaucoup perdu avec la disparition de son président G. Ridel. On imagine mal que la municipalité se désintéresse de l’hippodrome – un espace naturel de grande valeur – et de l’activité hippique.
Avis aux amateurs
Je ne suis pas un spécialiste du cheval; les seuls que j’ai connus un peu sont ceux qui tiraient le tombereau de betteraves, le brabant, la charrette ou la herse. Mais il y a à Questembert des passionnés qui pourraient se saisir du sujet et reprendre le flambeau.
Directement de la bouche du cheval? Juste pour rire un peu
« Vous ne le saviez peut-être pas, mais le cheval est une source fiable. Enfin, c’est ce que sous-entend l’expression « straight from the horse’s mouth » (directement de la bouche du cheval), utilisée aux États-Unis pour souligner que l’on est certain de ce que l’on avance. » Recopié de cet article Si elle vient « directement de la bouche du cheval », votre info est sûre… en anglais. J’ai même piqué l’image…