L’expression est vieillotte, mais j’y ai pensé tout de suite en lisant le magazine municipal (p. 19) : dans sa tribune, une des oppositions en fait son attaque. Oui, c’est bien ça : faire un vélo, faire toute une histoire, monter en épingle une broutille, l’histoire d’un vélo rouillé, délabré, crevé même, volé au détour d’un chemin. Ah, non, il s’agit sûrement pas d’un voleur de grand chemin, d’un dangereux gangster. Peut-être quelqu’un qui pouvait en avoir besoin, (grand bien lui fasse!), ou alors qui espérait en tirer trois francs six sous sur leboncoin, ou encore, un plaisantin qui, reconnaissant le vélo, a fait une mauvaise farce à son propriétaire.
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