Mauvaises Filles à l’Iris cinéma

Pour la journée internationale du droit des femmes, l’Iris Cinéma présente le documentaire Mauvaises Filles d’Emerance Dubas, en présence d’Eveline Le Bris, protagoniste du film : placée (internée?) pendant quatre ans, de 62 à 66, dans un des établissements tenus par les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de la Charité du Bon Pasteur. C’est jeudi 9 à 20h30.

L’animatrice du van itinérant En voiture Nina et Simon.e.s du CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles) sera présente à cette occasion.

Des maisons de correction !

Près de chez nous, à Belle-Île, il y a eu le bagne d’enfants, dont on découvre peu à peu les horreurs. Voir sur le site des Archives du Morbihan, la colonie pénitentiaire de Belle-Île. Pour les filles, la mission de redresser a été confiée aux bonnes sœurs, aux religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de la Charité du Bon Pasteur. Pas grand-chose à envier sans doute à l’établissement de Belle-Île. Dans le documentaire d’Emerance Dubas, ces femmes témoignent de ce qu’ont été ces années d’enfermement, sans aucun contact avec l’extérieur, sous la férule d’une autorité de fer. Brimades, malnutrition, hygiène précaire, dans un quotidien rythmé par les messes, vêpres, et autres offices religieux.

Pour des mauvaises filles !

Mais qui sont-elles ? Des filles rejetées par les parents qui s’en débarrassent, sous prétexte de leur caractère rebelle. Mais aussi, des victimes gênantes d’atteintes sexuelles (pédophilie, inceste), des filles-mères comme on disait, dont il fallait cacher la faute. Des filles de rien, sinon des moins que rien.

En voiture, Nina et Simon.e.s

C’est un nouveau point d’écoute, d’information et de conseil où les thématiques abordées peuvent être celles de l’égalité, du genre, des violences, de l’accès au droit…Animé par le Centre d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF), le van En voiture Nina et Simon.e.s sillonne les routes de Questembert Communauté, depuis le mois de février, afin d’offrir aux habitant(e)s, au plus près des lieux de vie, une première écoute attentive par des professionnels et une orientation vers les associations locales.

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