Très honorés, les élus honoraires

Lundi 27 juin, à l’issue du conseil municipal, Boris Lemaire annonçait que le Préfet avait conféré l’honorariat aux élus qui ont conduit les affaires de la commune de 1995 à 2014. En quelques minutes, il a retracé les événements forts de ces 3 mandats au service des Questembert. Au fur et à mesure, il a fait défiler des images qui pour les plus vieux ont évoqué des souvenirs et qui pour les plus jeunes ont montré les étapes d’une transformation radicale de notre commune. Evidemment, la distinction accordée par le préfet nous a fait plaisir, tout comme la rapide chronologie esquissée par Boris Lemaire.

Pour les moments de doute…

Il m’arrivait – à moi comme à bien d’autres – d’avoir des moments de doute. Dans ces moments-là, il suffisait, pour me remonter le moral, qu’on refasse ensemble la liste de ce qui avait été mené à bien en dépit des difficultés, ou des chausse-trapes tendues devant moi. Tout n’a sûrement pas été parfait, mais notre ville a bien avancé.

Le bilan d’une équipe

Mais rien de tout cela n’aurait pu être accompli sans l’engagement de toute une équipe. Une équipe qui s’était préparée collectivement, qui avait défini une méthode, des principes, des valeurs, et des projets concrets. Déjà en 1983, en 1989, Alain Le Cadre avait conduit des listes animées de ces mêmes principes et valeurs et préparé ainsi notre victoire en 1995.

La victoire était collective, l’action a confirmé le travail en équipe. Et comme dans le sport, l’équipe ne se réduit pas à l’ascendant du capitaine, ni à la somme des talents individuels des équipiers : c’est tous ensemble qu’on gagne, et on perd, je crois, quand s’éloigne l’investissement dans le projet commun.

Du personnel mobilisé

Les réussites de nos mandats, nous les devons aussi à la mobilisation des agents communaux qui, très vite, ont choisi la dynamique du changement. Formation à de nouveaux métiers, avec de nouveaux outils aussi bien dans les bureaux (ah, les machines à écrire à boule…) que dans les ateliers (la cisaille ou le taille-haie), arrivée de nouvelles compétences grâce à l’accueil de stagiaires de formation supérieure, au recours aux contrats aidés. Tout le monde y a gagné, la commune comme organisation et les personnels qui ont retrouvé des perspectives de carrière.

Commercialisées à partir de 1961 par IBM, les machines à écrire Selectric utilisaient la rotation d'une boule pour taper le bon caractère.

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— Creapills 💊 (@creapills) June 20, 2019

L’engagement des citoyens

L’action des élus ne se fait pas sans les citoyens ; une évidence, mais concrètement, c’est la façon dont les Questembertois en ont pris leur part. Quelques exemples : les travaux patrimoniaux dans les chapelles, comme ici à Bréhardec, l’investissement des associations dans l’Office des Sports, l’Office de la Culture et des Loisirs, dans les fêtes de la musique.

De l’immatériel aussi

C’était difficile de retranscrire cet aspect en images : c’est immatériel ! Il y en a pourtant des traces : la création des Festives Halles, du Salon du livre de jeunesse, de Festimômes, etc. Quelqu’un se souvient-il de la venue du Club Dorothée ? Du premier concert des Violoncelles en Morbihan dans la chapelle St-Michel restaurée ? Du récital de Brigitte Engerer à l’Asphodèle ?

Je mettrai aussi dans l’immatériel l’élaboration en 2001 de la charte du Pays de Vannes avec les élus et la société civile.

Une belle aventure qui se continue aujourd’hui

Je suis fier, nous sommes fiers du travail accompli, et j’ai confiance dans cette jeune équipe qui a pris les responsabilités (même si Jacky Chauvin est désormais l’ancien) : la belle aventure de Questembert se continue.