Billevesées, calembredaines et coquecigrues

Les bruits courent, les rumeurs se répandent, la calomnie glisse partout sa langue bifide de serpent, les commères susurrent « comment, vous saviez pas ?… » et les influenceurs des réseaux sociaux postent des sottises sur Facebook, sur Twitter, sur Instagram ou Tik-tok. Alors foin de ces billevesées, calembredaines et coquecigrues. Voici la vérité, de la bouche du cheval, C’est bien le moins dans une cité équestre.

Mon bulletin de santé

Eh oui, le bruit court que je suis gravement malade ! Et pourtant, je n’ose pas ouvrir ce bulletin de santé en reprenant celui de Georges Brassens :

J’ai perdu mes bajoues, j’ai perdu ma bedaine
Et, ce, d’une façon si nette, si soudaine
Qu’on me suppose un mal qui ne pardonne pas
Qui se rit d’Esculape et le laisse baba…

Non, en effet, je suis bien loin d’avoir perdu bedaine ou bajoues ! Et si j’ai fréquenté récemment quelques institutions médicales, c’est, essentiellement, pour des soins d’ophtalmologie, spectaculaires pour moi, mais bénins. En outre, j’ai dû consulter un pneumologue pour traiter des ronflements de stentor. J’ajoute que je suis vacciné 3 doses pour le COVID-19. Donc que mes amis se rassurent ; d’autres devront attendre encore un peu – mais on ne sait jamais – pour assister à mes obsèques.

Éminence grise ? Non

A en croire une dame sûrement bien informée, car elle a toujours un secret à divulguer, et une autre qui sans doute est en direct-live avec l’ange de l’annonciation, je serais désormais l’éminence grise du maire, comme le Père Joseph l’était auprès du cardinal de Richelieu.

Eh, non, je ne murmure pas à l’oreille du maire, comme Robert Redford à l’oreille des chevaux. D’ailleurs, il n’a pas besoin de conseiller occulte, car, vous l’avez remarqué, il est capable de penser par lui-même et il est entouré d’une belle équipe.

Pourtant, vous constatez que j’approuve dans mes articles son action pour le PCAET, l’engagement dans le programme Petites villes de demain, l’idée d’Atlas communal ou intercommunal de la biodiversité, les projets de développement culturel, etc. Je me permets de vous rappeler que tout ça était dans le programme de sa liste Questembert 2020, un programme que j’ai soutenu… mais dont l’élaboration s’est faite en dehors de moi.

Le PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial) est un sujet que j’ai défendu depuis un moment déjà. Dans cet article du 18 avril 2018 Conférence de lancement du PCAET, j’écrivais ceci : « Dès le lancement du PLU intercommunal, j’avais attiré l’attention des responsables de Questembert Communauté sur l’intérêt de construire en même temps le PLUi/SCoT et le PCAET. J’insistais également pour que notre projet de territoire prenne une plus grande envergure en visant le zéro déchets/ zéro gaspillage et même en cherchant à devenir un territoire à énergie positive.» Tout récemment, j’ai proposé une synthèse du projet – validé au conseil communautaire du 8 février – dans cet article S’y retrouver dans le PCAET. Ce n’est pas parce que je partage l’engagement de Boris Lemaire dans ce domaine que je prétendrais en être l’inspirateur.

De même que je n’ai pas eu besoin de lui « conseiller » de rétablir l’annualité du salon du livre de jeunesse : ça tombait sous le sens ! C’était implicite dans le programme municipal diffusé en 2020.

Un programme que je vous invite à relire et à confronter avec les réalisations, en donnant du temps au temps, selon l’expression commune, car rien ne se fait d’un claquement de doigt. Dans mon article, Lui, maire, et ses adjoints, je proposais un résumé de leur programme en suggérant de se servir de ce document pour suivre l’action des élus et l’exécution – ou non – du programme annoncé.

Spectateur attentif… dans les tribunes

Voilà, que ce soit bien clair pour tout le monde : je ne suis plus dans l’équipe, sur le terrain, je ne suis pas non plus le coach sur le banc de touche, je suis désormais un spectateur attentif, et bienveillant, dans les tribunes.

Et je n’appartient pas à la société secrète de ceux qui tirent les ficelles, immortalisée par Plonk et Replonk

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