Fin 2023, Xavier Jaravel, professeur d’économie à la London School of Economics, a publié Marie Curie habite dans le Morbihan, un petit livre d’à peine 120 pages qui veut démocratiser l’innovation.Selon lui, nous gâchons nos chances, nous avons près de nous desMarie Curieou des Albert Einsteinque nous ne savons pas repérer et encourager.
En conclusion, il donne trois pistes pour transformer nos dynamiques d’innovation tout en réduisant les inégalités : – le refus du protectionnisme ; – la participation active des citoyens ; – la politique éducative.
Devant le tableau d’affichage des résultats, la fièvre de l’attente, puis des cris de joie, quelques larmes aussi. Ensuite chacun rentre chez soi pour fêter la réussite ou cacher son chagrin. Félicitations aux diplômés, encouragements pour ceux qui vont devoir refaire une année de terminale. Mais si l’on regardait le bilan global du lycée de Questembert, le lycée Marcellin Berthelot.
30 novembre 2023 14h-16h. Premier rendez-vous d’un nouveau cycle de webinaires Nouvelles ruralités proposé par la Chaire Territoires et mutations de l’action publique (Sciences Po Rennes), l’Institut Agro Rennes – Angers et le Réseau rural breton.
L’Europe va-t-elle bannir la galette saucisse bretonne? La rumeur s’est répandue et beaucoup ont gobé le canular. C’est la faute à l’Europe des technocrates si… Après les points de suspension, vous pouvez écrire à peu près n’importe quoi (et les élus ne sont pas les derniers à se livrer à ce jeu démagogique !) Ne nous étonnons pas si l’euroscepticisme est si répandu dans nos campagnes.
Une bonne rentrée au lycée Marcelin Berthelot : 583 élèves, contre 587 en 2021. Autant dire que la baisse des effectifs est enrayée. Sans doute grâce à l’action déterminante de Mme Sylvie Pasty, la proviseure qui vient d’être mutée à sa demande vers les Antilles, en direction des collèges environnants. François Morice, le nouveau chef d’établissement, voudra accentuer le redressement entamé, et d’abord en direction des sections professionnelles liées à l’industrie.
Non, Questembert n’est pas le centre du monde ! Elle n’a pas l’ambition de rivaliser avec Pougne-Hérisson (Deux-Sèvres), qui est depuis 1990, grâce à Yannick Jaulin, le nombril du monde. Malgré tout, c’est une petite ville centre de quelque chose, c’est pour ça qu’avec Malansac elle a été retenue dans le cadre du programme Petites villes de demain. La ville et Questembert Communauté nous invitent à faire part de nos besoins, de nos attentes, de nos satisfactions et de nos insatisfactions. Le questionnaire a été distribué avec le bulletin municipal (p.11 et 12), il est aussi accessible sur le site de Questembert Communauté.
Maxime Picard, élu à Questembert, est aussi conseiller régional. A ce titre, il suit de prés les dossiers locaux, mais il a aussi une délégation sur les questions d’emploi et de formation. Il répond à mes questions.
L’action régionale, c’est quoi pour Questembert ?
Maxime Picard : Pour résumer, il faut retenir le lycée, la desserte ferroviaire en compétences propres, mais aussi le développement économique, l’emploi, la formation professionnelle, l’aménagement du territoire en coopération avec les acteurs locaux.
La Région a la responsabilité des lycées et donc du lycée Marcellin Berthelot….
Maxime Picard : Oui, c’est là où la Région met le plus de crédits. Nous avons désormais une idée précise du programme de travaux, pour une enveloppe aussi élevée qu’un lycée neuf, soit plus de 20 millions d’Euros.
La restauration scolaire est un gros point faible du lycée actuellement puisque la cuisine n’accueille pas de légumerie et ne peut donc pas stocker de produits frais, ou si peu. Ce sera l’un des objets des travaux. A l’échelle du Pays de Vannes, nous avons un Plan alimentaire Territorial qui n’est pas fabuleux mais qui dit évidemment que manger local est une priorité. Pour cela, il faut que l’acheteur de la restauration scolaire collège/lycée ait les moyens matériels, financiers et les directives en ce sens. Or ce n’est pas le cas, avec au passage l’incongruité que ces acheteurs sont des fonctionnaires d’Etat qui répondent plus ou moins à des consignes de départements et de régions. Ce n’est pas logique du tout.
J’entends dire que ça coince avec le département qui construit un collège neuf…
Maxime Picard : On se souvient de la scène : en janvier 2019, François Goulard s’était invité aux vœux de Mme Martin, alors maire de notre commune. Il avait alors annoncé la livraison d’un collège neuf dans un délai record : 2021!. Boris Lemaire en avait parlé dans cet article Des voeux, une annonce, et une certaine manière de faire de la politique ! Résultat ? Pour aller le plus vite possible, le département a placé le collège dans les espaces vides, sans s’interroger sur le devenir du restaurant scolaire qui dépend du lycée. Ce dernier va rentrer dans l’enceinte du lycée et disparaître du parking des Buttes. Le nouveau collège, lui, « avance » au ras de la voirie actuelle. C’est très malheureux et pas pertinent du tout ! Visiblement, les considérations politiciennes ont prévalu et pas la sécurité de nos enfants autour des cars scolaires. Le maire de Questembert va lancer une étude urbaine sur toute cette zone pour améliorer au maximum les aménagements de ce parking qui doit certes accueillir des véhicules mais aussi organiser la circulation des piétons et autres cyclistes.
La Région s’investit dans les mobilités, et particulièrement la desserte ferroviaire
Maxime Picard : Pour la Gare de Questembert, on en est pour un lundi « normal » par exemple à 26 arrêts, 13 dans chaque sens. Ce chiffre n’a cessé d’augmenter, certes doucement, mais constamment. C’est un bon résultat, et les enjeux pour aller plus loin sur cette ligne entre Quimper et Rennes sont nombreux : numériser la ligne pour réduire la taille des sillons, centralisés en gare Montparnasse et qui peut permettre en toute sécurité d’augmenter le trafic.
La signalisation numérique permet des cadences plus rapides : moins de temps entre deux trains successifs sur une même voie.
Rappelons aussi que cette ligne accueille les TGV qui vont à la pointe de la Bretagne. Rappelons qu’il faut du fret pour réduire le nombre de poids lourds sur nos routes. Rappelons enfin que les lignes longues européennes, les fameux trains de nuit qui reliaient hier la Bretagne à l’Espagne, demain à Bruxelles, ces trains là ont disparu alors que les « Intercités » Quimper-Hendaye existaient encore il y a peu. Dommage car les Nantes-Lyon et les Nantes-Bordeaux existent encore et ce sont des lignes qui ne passent pas par Paris !
La Région gère aussi le transport scolaire
Maxime Picard : La Région a récupéré les 4 services de transport scolaire des 4 départements. Chaque système était très différent : en Ille-et-Vilaine, la moitié du service était gérée en direct par le Département. En Finistère, les cars scolaires étaient aussi des lignes régulières pour les voyageurs adultes. Le service des Côtes d’Armor avait les tarifs les plus élevés, et le Morbihan avait autant d’arrêts que les 3 autres réunis. Autant dire qu’unifier le service est plus que sportif. Ajoutons une originalité questembertoise avec un syndicat local de transport que nous avons toutes les peines à dissoudre… Au final, la sagesse était de ne pas trop bousculer le service en place le temps de se rôder. Ce n’est pas parfait, mais on y arrive lentement.
Et cette délégation pour l’Emploi, en quoi ça consiste ?
Maxime Picard : On est passé sans transition d’une période faste à une période de crise. Le chiffre du chômage approchait les 7%. Il est désormais bien plus élevé. Surtout, toute notre économie vit sous perfusion et nul ne mesure la profondeur de la crise encore aujourd’hui. Dans cette période, nous avons veillé à ce que l’armature de formation tienne le choc. Les structures de l’éducation de notre territoire, le lycée et la MFR sont solides. D’autres organismes privés ont souffert. C’est surtout l’apprentissage qui nous inquiète tant la réforme du pouvoir actuel n’a pas compris que s’en remettre à la conjoncture économique comportait un risque. Et nous y sommes. Quelle entreprise peut s’engager aisément aujourd’hui à accueillir un apprenti dans le contexte ? Du coup, nous travaillons sur deux sujets : le premier va commencer bientôt et vise à relier l’insertion sociale et professionnelle des départements et la formation professionnelle. C’est le Conseil Départemental du Finistère qui est à l’origine de l’expérimentation. L’autre est la mise en place d’une plateforme d’orientation tout au long de la vie. Car nous voulons consacrer un véritable droit à l’orientation professionnelle.
Mais plus précisément, que fait la Région en soutien à notre territoire ?
Maxime Picard : La relation de la Région avec les Territoires est ancienne. Depuis de nombreuses années, des appels à projets ont été lancés qui permettaient de retravailler l’attractivité des centres-bourgs. Il est triste que notre commune ne s’y soit pas inscrite, à l’instar de nos voisins de La Vraie-Croix, de Noyal-Muzillac, voire d’Allaire. Les enveloppes financières allaient de 600000 à un million d’Euros … Au-delà, nous aurons un sujet d’aménagement délicat à Célac sur la continuité écologique de l’Etang avec la rivière du Tohon, et un autre sur le plan régional de gestion des déchets. Globalement, le soutien de la Région passait hier par le Pays de Vannes. Le choix qui ne me convainc pas est de caler un dialogue uniquement entre la Région et les intercommunalités. Or, le Pays de Vannes fonctionnait très bien, avec une belle articulation entre l’Agglomération de Vannes et les territoires de Muzillac et Questembert. Pierre Le Bodo puis David Robo ont validé cette dynamique et nous voulons la poursuivre. Il faudra que la Région l’entende et le permette !
Quatrième adjointe auprès de Boris Lemaire, Valérie Jéhanno est en charge de la politique de l’enfance, des affaires scolaires et du multi-accueil. Quelques jours après la rentrée, elle en expose les grandes lignes.
Quels sont les faits marquants de cette rentrée scolaire ?
En d’autre temps, le principal sujet serait les effectifs de nos écoles, mais le contexte sanitaire nous impose des contraintes lourdes. Pourtant, les écoliers et tous les jeunes sont heureux d’être revenus en classe entière, malgré les masques, malgré les gestes barrières, etc. Leur quotidien, à leur âge, est d’être en milieu scolaire, à apprendre avec les professionnels. L’éducation et les relations sociales qui sont autour sont une priorité. C’est leur quotidien. En tant qu’enseignante, je peux également dire que cette relation et ce « contact » en face à face sont essentiels.
Nous savons que la situation peut encore évoluer dans le mauvais sens et nous travaillons sur des scénarios en cas d’aggravation.
Du côté des effectifs, vous avez quand même de bonnes nouvelles ?
Oui, pour les écoles élémentaires et maternelles – le niveau dont la commune a la responsabilités – on accueille 767 élèves, 405 dans les écoles publiques et 362 à l’école Notre-Dame. Bien sûr, l’école DIWAN a dû fermer, mais Beausoleil et Notre-Dame accueillent 107 enfants en classes bilingues, 32 à la maternelle de Beausoleil, 26 en maternelle et 49 en élémentaire à Notre-Dame. La mobilisation des parents et du maire ont permis d’obtenir un demi-poste supplémentaire pour la classe bilingue de Beausoleil.
L’offre en langue bretonne peut, j’en suis sûre, compter sur l’appui des militants de l’association Andon, qui propose toujours des cours pour adultes et une ouverture globale sur cette part de notre culture.
Mais l’école à Questembert, ce n’est pas que le premier degré.
Non, au total, en plus des 767 écoliers, Questembert accueille plus de 2000 jeunes : 442 à Jean-Loup Chrétien, 530 à St-Joseph- La Salle, 695 au lycée Marcellin Berthelot, et 344 à la MFREO.
Une offre qui nous impose des contraintes, comme les besoins en équipements sportifs, la circulation des transports scolaires, mais cette richesse, cette diversité contribuent aussi à l’attractivité de notre ville.
Après la nouvelle école maternelle, voici le chantier de réhabilitation de l’école élémentaire.
Un gros chantier en effet, rendu plus complexe encore parce que l’école doit continuer à fonctionner (des enfants, des enseignants, des animateurs de péri-scolaire, des parents, du personnel de service) malgré les travaux qui vont durer près de 3 ans. Cela génère de multiples contraintes : entrées et sorties des véhicules de chantier à adapter aux horaires de fonctionnement de l’école, bruits, présence d’amiante. Il a fallu prendre tout cela en compte, mais notre école n’est pas la première à connaître ce genre d’expérience.
Nous avons présenté l’ensemble du projet dans une réunion publique – avec trop peu de participants – le mercredi 9 septembre. Nous avons évoqué avec les participants les problèmes déjà repérés (parkings, déplacements, mobilité, bruit), mais il y en aura d’autres ! Nous cherchons un bon moyen de communiquer (une newsletter ?) avec tous les usagers, pour leur apporter les informations nécessaires mais aussi pour recueillir leurs observations.
Les travaux sont organisés en trois phases d’environ 7 mois chacune, hors congés d’été. La première phase, qui concerne l’ancienne école maternelle, a débuté le lundi 21 septembre : 2 semaines de « curages », 1,5 semaine de mise en confinement avant les 3 semaines consacrées au désamiantage, dont une partie se fera pendant les vacances scolaires de la Toussaint. Les réunions de chantier ont lieu tous les jeudis et Patrick Pons, conseiller délégué à la sécurité et aux bâtiments, membre du comité de pilotage Ecoles, représentera la municipalité.
Compliqué et coûteux !
Le plan pluriannuel d’investissement validé au conseil du 29 juin prévoit un total de 3,5 M€ TTC d’ici 2023. Avec une enveloppe travaux de 2,9 M€ HT. Beaucoup d’argent, mais un investissement nécessaire, personne ne le conteste. Cette école – en fait une nouvelle école – comportera des classes de 63,5 m² en moyenne et, parmi les objectifs, on notera une réduction de 40 % de la facture énergétique.
Ce n’est pas un sujet communal, mais l’adjointe aux affaires scolaires doit avoir un œil sur toute l’offre scolaire ?
Le département a annoncé la construction d’un collège neuf, les travaux devraient commencer bientôt, mais, comme pour nous à Beausoleil, le collège Jean-Loup Chrétien doit continuer à fonctionner pendant les travaux, et c’est encore plus compliqué : ils n’ont pas bénéficié des espaces libérés chez nous par la construction de l’école maternelle. Ajoutez à cela l’imbrication avec le lycée qui doit refaire le restaurant commun, avec la gare routière des transports scolaires, le parking de la communauté de communes qui est à réhabiliter. Outre le restaurant des Buttes, la Région doit faire d’importants travaux au lycée.
De son côté le collège St-Joseph La Salle a rénové toilettes et préau et continue les travaux dans les salles de sciences et technologie. Quant à la MFREO, elle a acquis les anciens locaux de l’EDF boulevard Pasteur qui vont être transformés pour en faire des salles de formation. La Commune, au dernier conseil, a accordé sa garantie pour l’emprunt qui finance ces travaux.
On le voit tous les établissements se projettent dans une augmentation des effectifs et une meilleure réponse aux besoins pédagogiques.
Et la restauration scolaire ?
Le marché avec le groupe Elior, qui a absorbé Ansamble, Breiz Restauration, a été reconduit dans des conditions qui ont peu varié : la part du bio, les exigences de qualité, la lutte gaspillage alimentaire restent au cœur de nos exigences. Rappelons que notre cuisine centrale de Beausoleil prépare les repas pour les restaurants scolaires de Beausoleil et de Notre-Dame, mais aussi pour l’ALSH, la maison de l’enfance et la résidence autonomie, ainsi que pour les écoles de Limerzel et Lauzach. Nous allons proposer de constituer un groupe de travail qui sera un comité de pilotage « restauration scolaire » en s’appuyant sur un projet alimentaire territorial, qui devrait s’étendre au-delà de nos limites communales.
Pour les locaux, la création de la nouvelle salle de restauration dans l’école maternelle a desserré la densité à Beausoleil, mais c’est encore tendu pour la restaurant Locmaria de Notre-Dame. Un sujet sur lequel nous devrons sûrement nous pencher.
Mais la politique de l’enfance est une compétence communautaire?
Pas complètement, la maison de l’enfance, l’Arche de Noé, reste communale, mais c’est vrai qu’il y a complémentarité, par exemple pour la fourniture de repas à l’ALSH, pour l’utilisation des locaux de Pomme d’Api (ancienne piscine réhabilitée en 2013-2014). Les animateurs des centres de loisirs sont disposés à développer des projets autour du sport, de la culture musicale. La maison des jeunes aux Buttes apporte un bon appui pour les jeunes décrocheurs, en lien avec le bus du Relais 56.
La complémentarité, on la voit dans la prise en charge des enfants dans la journée ou au cours de la semaine. Elle se voit aussi avec d’un côté le Relais Parents Assistantes Maternelles (communautaire) et de l’autre l’Arche de Noé, le multi-accueil, sous la responsabilité du CCAS.
Justement, ce multi accueil, comment ça marche ?
En ce moment, c’est un peu plus compliqué en raison des contraintes sanitaires à respecter pour le personnel, mais évidemment impossibles pour les enfants. La maison de l’enfance a ouvert en 2004, elle a intégré la halte-garderie qui existait depuis la fin des années 90. Elle offre, pour les enfants de 10 semaines à 3 ans, 30 places en accueil régulier, à temps complet ou à temps partiel, ou de façon occasionnelle.
Le multi-accueil est une structure qui s’adapte aux besoins des familles
accueil de 1 à 5 jours
accueil d’urgence, mission d’intérim, hospitaliers, agroalimentaires, pour une semaine maximum
les deux parents travaillent pour la grande majorité
l’accueil est possible en cas de recherche d’emploi, d’arrêt maladie.
L’accueil est assuré par des professionnels (surtout des professionnelles) : éducatrice de jeunes enfants, auxiliaire-puéricultrice, auxiliaire de vie avec CAP petite enfance, mais aussi, en vacations, une infirmière, un médecin, un psychologue.
Les tarifs sont calculés en fonction du revenu, de la situation professionnelle et du nombre d’enfant à charge… Mais surtout, ils sont très raisonnables !
Professeure dans un collège privé, comment vois-tu ton rôle avec l’école publique communale, l’école catholique ?
J’ai été élevée dans un milieu familial où la tolérance est une valeur fondamentale. D’ailleurs dans mon propre parcours scolaire, je suis passée de l’école privée catholique aux collège et lycée publics. J’ai rencontré à chaque fois des gens avec les mêmes qualités – et aussi les mêmes défauts ! Les qualités humaines ne changent pas selon la catégorie de l’établissement l’on enseigne. C’est d’ailleurs sous cet angle que j’ai abordé ouvertement cette question avec les directrices des écoles publiques dès notre rencontre du mois de juin.
A Questembert, en Bretagne (et ce n’est pas le cas des autres régions de France), il y a une complémentarité entre les deux écoles. C’est historique et ces deux écoles correspondent aux besoins/attentes des familles questembertoises.
Et même on peut le voir comme une concurrence positive. C’est peut-être ce qui permet à notre région d’être une académie où les résultats scolaires sont les meilleurs.
Evidemment, j’assumerai pleinement ma responsabilité vis-à-vis des écoles communales, mais je resterai à l’écoute des parents et des enseignants de l’école Notre-Dame. Notez que la commune est liée à l’école Notre-Dame par un contrat d’association, signé en son temps par Paul Paboeuf. Et nous sommes tous attachés à la réussite et au bien-être de tous nos enfants.
Nous n’avons pas parlé du pédibus, du conseil municipal des enfants, d’autres sujets encore.