Infiltrer l’eau en ville (Histoires d’eaux 10)

Deux séminaires en ligne avec les Territoires innovent.
Histoires d’eaux 10ème. Le 4ème billet de la série s’intitulait L’eau désirée, l’eau rejetée ; j’y racontais comment dans les années 50, on a fait des caniveaux, goudronné les voiries, créé le tout-à-l’égout pour se débarrasser au plus vite de la pluie, des eaux boueuses. Pour éviter de polluer les cours d’eau, on a construit des réseaux séparatifs, des bassins de rétention/décantation pour ralentir les flux d’eaux pluviales.

Aujourd’hui, le traitement des eaux usées est loin d’être parfait. Les JO nous ont fait prendre conscience de la situation de l’Île-de-France : malgré les travaux titanesques engagés, l’eau de la Seine n’est pas toujours baignable. Chez nous, c’est (un peu) moins important, mais il faudra augmenter la capacité de la station du Maguéro.

Ne pas croire que c’est mieux ailleurs. Voyez cet article sur la pollution de la Tamise.  Et à Londres aussi, on a engagé des travaux massifs dont l’aboutissement est prévu pour … 2034. 

Du côté des eaux pluviales aussi, il y a du travail en perspective. Sans doute de nouveaux bassins de rétention, mais surtout, des pratiques à changer : plutôt que d’évacuer l’eau au plus vite, pourquoi ne pas chercher à l’infiltrer sur place ! Voir le paragraphe Imperméabiliser = déplacer et aggraver le problème dans Histoires d’eaux 4 L’eau désirée, l’eau rejetée.

Séminaires en ligne Les Territoires innovent
La Région Bretagne et l’État en région s’associent pour proposer des webinaires, des séminaires en ligne, ouverts à tous, gratuits (sur inscription) sur les questions d’urbanisme, de logement, d’aménagement. Pour les deux prochains, sur le thème Infiltrer l’eau en ville, il y aura deux retours d’expérience:
– Réouverture d’un cours d’eau en centre bourg à Pipriac (vendredi 13 septembre);
– Renaturation et gestion intégrée des eaux pluviales à St-Brieuc Armor Agglomération (mardi 17 septembre).

Pour s’inscrire gratuitement, c’est ici

Des cheminements doux seront créés dans le bourg de Pipriac, le long du Fougeray, comme ici, rue de l’Avenir. | OUEST AM

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