Paul Molac à nouveau candidat

Paul Molac à nouveau candidat

Il avait été élu pour la première fois en 2012 avec le soutien des Socialistes, des Verts et des Régionalistes de l’UDB. Il s’était joint à la majorité présidentielle en 2017, avant de s’éloigner rapidement d’un parti qu’il a trouvé trop éloigné des réalités du terrain ; avec un certain nombre d’autres députés, il a fondé le groupe parlementaire Libertés et territoires. C’est dans cette même logique qu’il se présente à nos suffrages au mois de juin.

Qu’a-t-il fait de notre confiance ?

Du côté des populistes, au comptoir des bistrots – et malheureusement ailleurs – vous entendez la chansonnette : « ils ne tiennent pas leurs promesses, ils trahissent leurs engagements ! » etc. Si on veut ne pas se contenter de ces bêtises, il existe des moyens de vérifier le travail des députés, et plus globalement des élus. Un des plus fiables nous est offert par le collectif Regards Citoyens, une association qui s’est donné comme objectif de diffuser et de partager l’information politique.

Vous comprenez pourquoi, sans la moindre modestie, j’ai appelé mon blog Questembert, un regard citoyen

Nosdeputes.fr

Nous avons vu Paul Molac sur le terrain, présent auprès des citoyens, de leurs associations, de leurs élus locaux. Mais il faut aussi voir quelle a été son action à l’Assemblée Nationale. C’est facile avec la page qui lui est dédiée sur le site nosdeputes.fr.

Le graphique ci-dessous est éloquent, il montre que Paul Molac se classe parmi les plus actifs des députés, dans le premier quart sur la plupart des domaines.

L’activité du député Paul Molac

Si vous regardez plus en détail, vous noterez que P. Molac est souvent intervenu dans l’hémicycle, qu’il a déposé des amendements et participé activement aux réunions des commissions.

Et il soutient la comparaison avec beaucoup de députés. Évidemment, il a moins souvent pris la parole dans l’hémicycle que certains tribuns… qui se font moins actifs dans les commissions : ils se font voir et entendre, surtout lors des questions au gouvernement, grand moment de théâtre, filmé par les télévisions. Les mêmes sont beaucoup plus discrets dans les humbles travaux quotidiens des commissions. Faites le test, c’est éclairant.

La présentation de la loi sur les langues régionales, qu’on a appelée la Loi Molac a sûrement été un des moments forts de l’action de Paul Molac. En effet, la plupart des lois sont des projets de loi, qui viennent du gouvernement et de son administration, les propositions de loi sont amenées par les députés et les sénateurs ; elles sont beaucoup plus rares !

Paul Molac parle lui-même dans cette interview à France Inter de cette loi dont le nom complet est Loi du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion.

Militant de la cause régionale

En proposant cette loi, Paul Molac est allé au bout d’un de ses engagements pour la Bretagne : tout jeune, il a milité dans l’association gallèse Chom’teu (Lève-toi), avant de devenir un des responsables de Div Yezh Breizh une association pour l’enseignement du breton dans les écoles publiques. Il en a été le président de 2001 à 2011. Militant des langues bretonnes, le breton et le gallo, il s’inscrit au cœur de la république et de ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité.

L’avocat des citoyens

Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, Paul Molac se veut l’avocat des citoyens, pour porter à l’assemblée nationale la parole des habitants de nos territoires. Ainsi, il a depuis longtemps alerté sur les déserts médicaux et il a défendu avec ténacité l’hôpital de Ploërmel. Sur les questions d’urbanisme, il a tenté de faire comprendre aux instances parisiennes la spécificité de nos habitats dispersés ; il reconnaît que sur ce point il n’a pas parfaitement réussi !

QAG – Paul Molac demande plus d’investissement pour les hôpitaux de proximité (15/02/22)

Bon connaisseur des questions agricoles – son premier métier, avant qu’il ne devienne professeur d’histoire – il a porté à l’assemblée nationale la voix du monde paysan.

A l’écoute

Pour bien défendre les intérêts des citoyens, pour être vraiment leur avocat, il faut bien les connaître ; et sur ce point, Paul Molac ne peut être pris en défaut : il est d’ici ! Et il est très présent sur le territoire : il a établi des liens solides avec les élus, avec les responsables associatifs, les acteurs du territoire. Il est présent dans les manifestations locales et bien sûr à sa permanence de Ploërmel.

Auprès des militants associatifs

Pas un député godillot

Au début du mandat qui s’achève, il a siégé dans le groupe LREM. Et il raconte une anecdote savoureuse. Lors de l’installation des députés en 2017, ils sont tous assis dans l’hémicycle dans l’ordre alphabétique ; Paul Molac s’est donc trouvé à côté d’Amélie de Montchalin ! Il lance la conversation : « Vous faisiez quoi avant? » « Economiste. » Elle n’a pas jugé nécessaire de chercher à savoir ce que lui faisait avant. Un peu plus tard, elle enchaîne pour expliquer comment elle voir son rôle de député de la majorité : pas question de poser des amendements sans suivre l’avis du gouvernement. Paul Molac l’a sans doute un peu déçue quand il lui a dit qu’il ferait comme avant : il poserait ses questions et ses amendements sans demander à quiconque la permission.

L’anecdote révèle pourquoi P. Molac s’est vite écarté du groupe LREM pour devenir un pilier du groupe Libertés et Territoires, un intitulé qui le résume bien : indépendant, rebelle aux injonctions qu’elles soient administratives ou politiques et profondément attaché à notre territoire.

Pour aller plus loin, voir le site du candidat qu’il faut distinguer du site du député où vous trouverez la trace de son action au quotidien, à l’Assemblée et sur le terrain.

Contact

  • Paul MOLAC
  • 4 Rue René-Marie-Gaillard
  • Galerie Le Trait-d’Union
  • 56800 Ploërmel
  • Paul.molac2022@gmail.com