Pic Nic croc notes

Le bel été de la culture

A la fin du conseil du mois de mai, Sylvaine Texier, adjointe en charge de l’action culturelle, a présenté le programme de l’été qui commence. Elle a accepté de répondre à mes questions.

Réécouter ici à partir de 2h01

En fait, l’été a déjà commencé, en tout cas pour la culture

ST : En effet, on a eu deux événements majeurs en juin ; nous avons pu renouer avec la tradition de la fête de la musique, le dernier vendredi du mois de juin, et le festival Les prés sur terre nous a offert sa première édition et j’espère bien qu’il y en aura d’autres ! Une belle initiative que nous soutenons.

Mais déjà en mai, nous avons eu la première vraie édition de La Lune rousse, un festival dédié aux cultures celtiques. Et le salon du livre de jeunesse que nous avons décidé de programmer chaque année comme il l’était à sa création. Deux manifestations qui ont remporté un vrai succès.

Et pour les deux mois qui viennent, qu’y a-t-il au programme ?

ST : Eh bien, le 14 juillet, il y aura… le 14 juillet ! Bal populaire sous les halles et feu d’artifices qui sera tiré du côté de l’Asphodèle. Ensuite, nous proposerons pour nos Pic’Nic & Croc’Notes 5 dates dont une sera dédiée au jeune public tout en restant familiale ; je rappelle le fonctionnement, très simple : vous apportez votre pique-nique (c’est le soir du marché sous les Halles!) et vous dînez aux tables disposées sur le site et nous vous offrons le spectacle gratuit. Et tout ça dans la bonne humeur !

Et l’été se conclut par l’Inopiné Festival ?

ST : Exactement ! Nous gardons cette date du dernier week-end d’août ; et cette année, nous commençons dès le vendredi soir. Ce sera populaire, gratuit, mais parfois décoiffant ; et toujours de qualité artistique et esthétique exigeante ! Sans révéler le détail de la programmation, on peut dire que la danse sera mise en valeur, avec une création de Corpseart (Studio Bien-être). Je tiens vraiment à ce que les acteurs locaux s’approprient avec leur savoir-faire, leur savoir être, la ligne artistique et esthétique que nous prônons. Cette concertation s’illustre avec le travail réalisé par Audrey Guillou, photographe à Questembert. Depuis 2021, d’abord avec les commerçants et artisans, puis cette année avec les associations de danse dont les pratiques en amateur seront mises à l’honneur. Levez le nez : sur les façades, les collages urbains d’Erika Raio.

Voilà pour les propositions municipales, mais il y a aussi les mardis de pays de Questembert Communauté

ST : Les mardis de pays (gratuits) sont orchestrés par Rochefort-en-Terre Tourisme, l’office de tourisme de Questembert-Communauté dans chaque commune du territoire. Pour Questembert, il y aura le mardi 26 juillet à la Chapelle Notre-Dame de l’O, à Brehardec, un concert Baroque en pays de Redon avec le duo Marin-Hervieux et le mardi 16 août, dans les bois de St-Martin, une balade lecture Eau bord des chemins.

Mais l’offre culturelle, c’est aussi le cinéma Iris

ST : Oui, avec la médiathèque, le cinéma Iris, est l’équipement culturel le plus fréquenté à Questembert. Géré par une association, par des bénévoles, il offre une programmation très riche… avec un prix des places très modique.

Le programme de la quinzaine est ici.

L’association Iris cinéma n’est pas la seule à s’impliquer pour la vie questembertoise, n’est-ce pas ?

ST : L’apport des associations est essentiel en effet. Les associations liées aux chapelles proposent des fêtes très populaires, conviviales : le 7 août, ce sera à Ste-Suzanne et le 14 août, à Bréhardec, Notre-Dame de l’O. A la chapelle St-Michel, il y aura une dizaine de concerts, l’association des Orgues de Questembert va nous proposer ses concerts du marché pendant les lundis de l’été. Et nous aurons sans doute des bons moments organisés par le comité des fêtes ou encore les incouchables. Je n’oublie pas les initiatives privées proposées par les bars et restaurants de la ville.

Voilà un programme alléchant !

ST : Nous nous sommes donné une belle ambition : retisser des liens, redonner envie de partager. Après la rupture provoquée par l’épidémie de COVID, nous revenons à ce projet, pour lequel nous assumons notre part, mais nous soutenons les initiatives qui peuvent concourir à le mener à bien.