L’inopiné festival, la fête pour tous

Ce qui peut arriver n’est pas forcément attendu. Le programme de cette 4ème édition de l’Inopiné Festival nous réserve des surprises, des étonnements, des éblouissements. La plaquette officielle de présentation est disponible un peu partout, et vous la trouverez ici en ligne. Pour chaque spectacle, je vous propose une brève description et un extrait vidéo.

euh, euh, faut pas trop le dire, mais les spectacles sont gratuits, et il fera beau.

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Les plaisirs de l’été à Questembert

Nos lendemains…

Nos lendemains sont déjà là. En blanc de Meudon sur la charpente des halles, en peintures au sol ou sur des vitrines ici et là, en photos de Laetitia Rouxel aux murs de la médiathèque. Retenu par un jury citoyen, l’artiste Laurent Lacotte a donné la parole aux enfants des écoles, aux lycéens de la MFR, aux anciens de la résidence autonomie. Il leur a demandé d’exprimer leur vœu, leur rêve, leur souhait ; il en a tiré cette installation artistique. C’est surprenant, dérangeant, intéressant.

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L’inopiné festival, des surprises pour la fin de l’été

Vendredi et samedi (2 jours) c’est le retour attendu de l’Inopiné Festival de Questembert avec une série de spectacles surprenants, décoiffants, déjantés, mais de qualité… et gratuits. Une bonne manière de garder un esprit de vacances pour cette fin d’été. Un beau programme, pour tous les âges, de quoi faire une belle fête populaire. Et la météo promet d’être de la partie.

Une belle promesse
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Le bel été de la culture

A la fin du conseil du mois de mai, Sylvaine Texier, adjointe en charge de l’action culturelle, a présenté le programme de l’été qui commence. Elle a accepté de répondre à mes questions.

Réécouter ici à partir de 2h01

En fait, l’été a déjà commencé, en tout cas pour la culture

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L’inopiné Festival, saison 2

La première édition de l’inopiné Festival avait été une esquisse, montée à la diable, en quelques semaines après l’installation du conseil municipal et l’élection du maire et des adjoints. Malgré tout, ce festival improvisé ou presque, inopiné quoi! avait « conquis le public » comme disait le Télégramme, obtenu un « joli succès » selon les Infos du Pays Gallo ; en résumé, une première édition réussie (ouest-france). La plus belle réussite avait été le spectacle de danse contemporaine TSEF ZONE, première création de Nomwen et Pauline de la compagnie c’hoari,

Une programmation plus étoffée, éclectique, et séduisante

Pour cette deuxième édition, l’adjointe à la culture, Sylvaine Texier, et le responsable du service culturel, Alan Duperrin, ont concocté un programme de grande qualité, éclectique, dérangeant, amusant. Pour tous les âges – intergénérationnel, peut-être même intersectionnel comme on dit maintenant. Je vous invite à découvrir ce programme : comme je ne connaissais pas les artistes, j’ai repéré leurs vidéos de présentation, et, vraiment, ça donne envie.

Les horaires et les lieux

Conditions pratiques

C’est gratuit !

Passe sanitaire : au premier passage, on vous remettra un bracelet pour la journée

Pour manger et boire : les brasseries et restaurants partenaires proposent un menu festival (repas du soir) à 13,50 €. Le traiteur Le Bodo propose un plat à emporter (toute la journée) à 5,50 €. Toute la journée, cocktail du Festival à 3 € (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).

Déambulation Les Brasseurs d’idées : pensez à réserver

La compagnie Les Brasseurs d’idées vous embarque dans une visite loufoque à travers la ville. C’est fou ! Attention : la jauge est limitée à 40 personnes pour chacune des sessions (15h – 18h). Il faut donc réserver auprès de l’OTSI 02 97 26 56 00.

Une idée de leur talent dans cette vidéo des Fouilles sentimentales à La Rochelle

Toute la journée, un peu partout : les Oeils

L’association les Oeils vous invite à ouvrir vos oeils (yeux) et à porter un regard neuf sur nos lieux familiers.

Un truc de OUF, non?

A 14h, au jardin Belmont : Clémence de Clamard

Volubile, tendre et délicieusement irrévérencieuse, Clémence de Clamard fait vœu de liberté, de joie et de poésie. Elle/il ne vit pas sa vie, elle/il la rêve, une vie tout en grâce et en légèreté.

A 15h, on danse sous les Halles avec Little Big Noz

Muni d’un saxophone baryton à simple carburation circulaire, Ronan Le Gouriérec va faire danser. Dans un salon, une salle de bal, une cour d’école, une grange ou un jardin, au centre des danseurs, de tous âges, tous niveaux, toutes morphologies et tous milieux sociaux confondus, Ronan joue et improvise un répertoire original. Une proximité pour retrouver de la complicité.

A 16h, parking St-Martin, Monsieur Pif fait le fakir Saâdikh

Monsieur Pif est un clown. Il est seul, nomade, à la recherche des rencontres et des petits bonheurs. Parfois, il rêve de la vie des autres… Cette fois-ci, il devient « LE SAÂDIKH ». Avec l’espoir d’être grand, d’être aimé. Et pour le plaisir aussi. Tout simplement. Enfin presque…

A 16h, 17h, 18h, à la médiathèque, Pédalo Cantabile

Le cycliste, bien assis sur sa selle, prend une guitare ou un accordéon, déroule le texte d’une chanson. Un concert interprété par le public, des airs populaires à entonner tous ensemble. Ça fait du bien de chanter en choeur.

A 17h, place du Reliquaire, le Cabaret cyclette

Le Manège mécanico-écologique : un carrousel entraîné par un vélo (papa ou maman pédale) et, le temps d’une comptine ou d’une chanson, les enfants tournent en rond. Avec bonheur.

A 17h, à la Chapelle St-Michel, de la musique avec le quatuor Poisson chat

Antoine Péran et Tim Le Net ont co-écrit un quatuor pour flûte, accordéon, violon et violoncelle…

A 18h, au parking de l’école Notre-Dame, Ensemble, de la Cie Jupon

Ils tournoient autour d’un mât. Trait d’union ou ligne de démarcation ? C’est l’enjeu de ce duo masculin plein d’humour qui explore à front renversé les hauts et les bas d’une relation toute en tension.

A 18h, au Cinéma Iris, Le grand Bal, un documentaire de Laetitia Carton.

Le Grand Bal constitue une évocation d’un festival de danses traditionnelles françaises et européennes qui se déroule chaque année dans l’Allier.

A partir de 19h, un peu partout, Ventilator déambule

Une fanfare trio supersonique… Mais pas de son, pas d’image ! A découvrir donc.

A 21, sous les Halles, dansez avec le Bal Floch

Guinguette voyageuse ou bal forain à mi chemin entre casse boite et kiosque à musique , le Bal Floch est un bal proche des gens, à ciel ouvert et hors du temps…C’est ce petit bal, perdu ou rangé quelque part dans un coin de chaque tête. On y fait la part belle à « la bastringue », à des danses chaloupées, et à des musiques trad de tous horizons.

Plaisirs d’été à Questembert

Besoin de personne….

Pour vous balader en ville. Et découvrir le parcours photos dans le centre ville, un parcours fléché qui vous fait (re)découvrir Questembert d’hier et d’aujourd’hui avec des images des vieux métiers, les fileuses, le pochonnier (voir Le parler gallo, p 148) ou des photos des artisans de notre ville, le boucher et son épouse, la fleuriste magnifiquement photographiés par Audrey Guillou. Sans oublier les photos XXL collées sur les murs ici et là (voir le plan ci-dessous)

Les parcours en ville

Pour vous balader sur le nouveau circuit nature et patrimoine qui vous conduit jusqu’à la Chapelle de St-Jean (visite possible en prenant la clé à l’OTSI) et au moulin de Tohon avant de vous ramener en ville par le chemin rochu... Avec en chemin, des photos anciennes de la commune.

Balade nature et patrimoine

Piques Niques animés

Pic’Nic et Croc’Notes, c’est le nom de ces soirées simples et sympathiques proposées par le service municipal de la culture. Elles ont été inaugurées et testées l’été dernier. C’est simple : on vient à partir de 19h avec son pique-nique (on peut acheter ce qu’il faut au marché du mercredi sous les Halles), il y a des tables (ou pas, si on veut) et de la musique, des contes, etc. C’est gratuit avec une buvette sur place.

Pas de chance, vous avez manqué la première de cette année (moi aussi, on n’est pas toujours disponible!), qui a été un vrai succès (voir par exemple ici sur le site des infos du pays gallo.

Ce mercredi 21 juillet, au vieux presbytère, soirée gallèse avec Matao Rollo, conteur (gallo et français). Lectures par la médiathèque à partir de 17h.

Trois autres dates pour pic nic et croc’notes, les mercredis 4 août, 11 août, 18 août…

Mais aussi le mercredi 28 juillet à 18h, sous les Halles un concert avec Fanch, suivi d’un repas sous les Halles ; c’est proposé par l’asso Convivi’halles. On y reviendra. Mais c’est déjà dans la dernière page de la brochure municipale. Voir plus bas.

Mardis de pays

Là encore, vous avez manqué le premier, mardi 20 juillet, mais le mardi 10 août à 20h30 à la chapelle St-Jean, vous irez Au jardin d’amour : la harpe de Molène Galard accompagnera la voix de Yannick Gargam pour des chants traditionnels de Haute-Bretagne.

Les mardis de pays sont des animations proposées par Rochefort-en-Terre Tourisme dans toutes les communes de Questembert communauté (voir ici l’agenda).

Les mardis de pays à Questembert

Les concerts du marché

Sans la dynamique de l’association les orgues de Questembert , personne ou presque ne pourrait apprécier la qualité de cet instrument d’abord dédié aux musiques d’église. L’association vous donne rendez-vous les lundis de l’été à 11h pour les concerts du marché.

Les concerts de l’été

A la Chapelle St-Michel

L’association Art et culture chapelle St-Michel propose 3 concerts pendant l’été.

Et puis quoi encore ?

On en reparlera… des pic nic et croc’notes du mois d’août, d’un petit coup de cirque au Pré des Garçailles, d’un concert par le quatuor Brocéliande de l’orchestre de Bretagne. Etc. Plein de plaisirs d’été. Mais je ne dis rien encore de l’Inopiné Festival, samedi 28 août.

Sans oublier notre cinéma

Une belle programmation à retrouver ici avec un prix des séances des plus raisonnables. En jauge réduite, pas plus de 49 places par salle en raison des contraintes sanitaires, mais le pass ne sera pas nécessaire.

Tout le programme (ou presque)

Retisser des liens, redonner envie de partager, le projet culturel porté par S. Texier

Portrait Sylvaine Texier

Sylvaine Texier a été élue adjointe, sa délégation porte sur la culture, l’animation, le tourisme. Elle nous parle de la mission qui lui est confiée, des projets qu’elle veut faire avancer, du sens global qu’elle donne à son action.

Sylvaine Texier, comment es-tu arrivée à Questembert ? Pourquoi as-tu accepté de t’engager sans doute, qu’as-tu ressenti en passant l’écharpe tricolore ?

Comment je suis arrivée à Questembert ? En 1998, ma famille décide de s’installer en Bretagne pour concrétiser le projet professionnel de mon mari architecte. Notre foyer s’installe d’abord à La Vraie-Croix, commune à mi-chemin entre Elven et Questembert, un secteur où mon mari pouvait trouver une clientèle. Il a installé son agence d’architecture à Elven et notre vie sociale s’est tournée vers Questembert pour son dynamisme politique et culturel.

Pour ma part, je me suis très vite inscrite dans la vie culturelle de Questembert ; j’ai fréquenté assidûment le cinéma Iris et je me suis investie dans l’association, dont j’ai été vice-présidente entre 2004 et 2007. C’est ainsi que j’ai rencontré les acteurs de la vie culturelle et que je me suis intéressée à la vie politique locale.

Puis, le compagnonnage politique de 2004 à 2010 auprès des 17 conseillers départementaux du groupe de l’opposition de l’époque, en particulier au côté de Hervé Pellois alors Président de ce groupe, me confortera dans mon intérêt pour la chose publique, mon inscription dans le paysage politique local, jusqu’à mon installation définitive à Questembert en 2008.

Donc mon engagement pour Questembert découle bien sûr de mon attachement à la commune puisque j’ai fait le choix d’y habiter mais aussi parce qu’elle représente pour moi le « ni trop petit » et le « ni trop grand ». En effet, être en proximité avec les habitants et les forces vives présentes compte énormément pour moi. Comprendre les rouages et les dynamiques d’un territoire reste pour moi incontournable pour mener à bien une politique publique culturelle. Il faut savoir, pouvoir, vouloir rencontrer les gens, prendre le temps de les écouter, rester humble. Ici une habitante qui me demande de programmer du conte, là un autre qui me reproche de faire des choix trop élitistes ! Oui, peut être, ou non, pas vraiment…quoi qu’il en soit, l’important est de se confronter non seulement aux critiques mais également et surtout à celles et ceux qui font des propositions pour que notre commune soit la plus attractive possible. Questembert est composée de toutes ces différences et c’est cela qui me plaît.

Et là, tu vas plus loin, tu t’engages dans le groupe Questembert 2020, emmené par Boris Lemaire…

Oui, sans le moindre doute ! Préalablement à la démarche de la campagne électorale 2020, j’ai rencontré Boris Lemaire à plusieurs reprises. Son intérêt pour la vie locale, son analyse de la situation politique, économique, sociale et culturelle de notre territoire, ses amitiés politiques proches des miennes, son attachement à l’intérêt public, son investissement en tant qu’élu de l’opposition de l’équipe précédente… ont, sans l’ombre d’un doute participé à ma décision de faire partie de son équipe.

Au conseil du 29 juin, Boris Lemaire avait annoncé des animations, où en est-on aujourd’hui ?

Avant de parler animations, je préfère m’engager sur la nécessité d’affirmer une volonté politique culturelle inscrite dans la durée et dans notre territoire. La politique culturelle fait partie intégrante d’un projet politique et public qui sait reconnaître la culture comme un levier du développement territorial. Les animations qui s’y déroulent, les choix artistiques, festifs…ne sont que les moyens qui en découlent. Seul, le budget qui sera alloué pour mettre en œuvre cette politique confirmera cette ambition. Le territoire de Questembert est riche de sa ruralité, il constitue un territoire culturel à part entière de par son fort potentiel d’expérimentation, de création, d’innovation et de développement. C’est en nous appuyant sur nos relais territoriaux que sont les collectivités, les réseaux d’acteurs associatifs, économiques, sportifs, éducatifs, agricoles, les artistes…que nous co-construirons un projet de développement culturel et rural cohérent.

L’accès à la culture pour tous les habitants et pour toutes les générations du territoire doit rester dans notre cœur de projet.

Co-construire, dis-tu, mais avec quels acteurs, quelles structures ?

En plus des institutions (Etat, région et département), la coopération avec l’ensemble des collectivités qui fondent l’identité du territoire est primordiale pour mener une politique de développement culturel. En effet, l’appétence des élus pour les questions culturelles est déterminante pour prioriser les orientations et le budget à y consacrer.

Nous devons mobiliser de tous les acteurs du territoire de l’action socio culturelle, éducative, touristique, relayée par l’Asphodèle, l’Iris cinéma, le centre culturel Les Digitales à Caden, le réseau des médiathèques, l’école de musique, les diverses associations socio-culturelles, les initiatives privées , l’enseignement (élémentaires, collèges, lycées, agricole, supérieur…), les habitants, les offices du tourisme, les personnes expertes, ressources dans un champ d’action. Ainsi nous pourrons rencontrer, écouter pour prioriser et qualifier les demandes, les propositions qui émergent des volontés existantes et qui représentent le terreau favorable au développement culturel de notre territoire.

Tu décris une vision très générale, mais, pratiquement, quelle sera ta méthode ?

Aujourd’hui, et principalement en milieu rural, les pratiques et la diffusion culturelles se développent aussi dans des lieux détournés : des lieux se créent comme des cafés associatifs qui se transforment en salle de concert, en café-librairies-conférences ; des représentations de toutes types d’expressions artistiques variées (théâtrales, musiques, danse, expositions picturales, sculpturales…) se déroulent dans des exploitations agricoles, chez l’habitant, les commerçants, dans les chapelles que nous pourrions investir un jour/semaine en période estivale, en créant une programmation de spectacles/concerts ambulatoires, de chapelle en chapelle pour les habitants et les touristes…. Ces actions sont autant de démarches à créer, à accompagner car elles permettent la rencontre des habitants, des touristes avec des artistes, des œuvres, avec le patrimoine architectural et celui plus spécifique des produits du terroir, des chapelles, des paysages, et de l’ensemble du bâti vernaculaire, agricole…

Notre récolte, fruit d’un état des lieux et du recueil d’informations tant quantitatives que qualitatives, renforcera notre volonté d’élaborer un projet culturel de territoire : prioriser des améliorations pour répondre aux enjeux et besoins identifiés et, établir notre feuille de route des actions à mettre en oeuvre pour les 6 années à venir et plus… La commission culture élargie aux citoyens qui s’y sont inscrits sera ce lieu de réflexion.

Enfin, organiser un événement culturel populaire comme un festival de musiques celtiques, pourrait nous permettre à court terme, d’apprendre à travailler ensemble, de mesurer nos capacités à mobiliser des acteurs pour réussir un événement festif et attractif en direction des habitants de notre territoire et au delà de ses frontières…

Pérenniser l’Inopiné Festival, dont la première édition a été un succès, proposer aux enseignants de l’école élémentaire et du secondaire des choix artistiques en lien avec les projets d’écoles ou les programmes scolaires…, sont autant de lignes directrices qui composeront la toile de fond de la volonté politique culturelle de notre commune affirmée par le niveau du budget qui y sera consacré.