Le sujet est brûlant. Au point que l’État a reconnu comme zones tendues quelques communes de Vannes Agglo. Le conseil de développement du Pays de Vannes propose une soirée de tables rondes mardi 20 de 18 à 21 h à l’IUT de Vannes.
Trois tables rondes
La première table ronde tentera de définir des stratégies pour répondre à la pénurie de logements qui va encore s’aggraver avec l’accroissement de la population bretonne : l’INSEE prévoit 400 000 habitants supplémentaires d’ici 2040. Avec trois intervenants: – Cyril Duwoye, Directeur Départemental de l’Emploi, du Travail et des Solidarités – Yves Bleunven, Maire de Grandchamp, président de l’Association des Maires et des présidents d’EPCI – Stéphane Martin, Directeur Régional de la Fondation Abbé Pierre
La deuxième table ronde présentera une palette d’outils qui peuvent permettre de répondre à l’urgence. – Erwan Robert, directeur Habitat du Morbihan – Serge Strullu, directeur régional adjoint d’Action Logement Bretagne – Jacques Vincent, président Habitat et Humanisme – Hortense Le Pape, VP de l’Office Foncier Solidaire de Golfe du Morbihan Agglomération
La troisième table ronde sera consacrée à des retours d’expérience – Audrey Le Bolay, BIJ Lorient, Un toit 2 générations – Nathalie Monge-Rodriguez, FJT Mme Molé, La colocation solidaire pour les étudiants – Jacques Vincent, Habitat et Humanisme, Des logements vacants privés pour du logement social – Jacques-Marie Labesse, maire de Damgan, héberger les saisonniers – Dominique Lamballe PDG FenêtréA, des logements pour les salariés – Ville de Grandchamp, Des tiny-houses pour les jeunes actifs – Maëlys Tarib-Verrat, AMISEP, Des tiny-houses par et pour les sans-abris
Depuis début 2017, en application de la loi NOTRe (loi n° 2015-991 du 7 août 2015), le Conseil de développement du Pays de Vannes est devenu celui de chacune des trois intercommunalités du territoire (Arc Sud Bretagne, Golfe du Morbihan – Vannes Agglomération et Questembert Communauté). Force de proposition, il s’efforce d’apporter une expertise citoyenne dans le contenu des politiques locales. Il s’organise en groupes de travail thématiques, rend des avis et fait des propositions, sur saisine des élus ou en autosaisine. Son rôle est consultatif, les décisions finales revenant aux élus. Il est composé d’environ 90 membres bénévoles (personnes physiques ou morales) répartis en 5 collèges thématiques et un collège « personnes qualifiées ».
Le magazine municipal n°21 (juillet-août) a été distribué dans les boîtes vers la mi-juillet, et mis en ligne, avec un peu de retard, vers le 30. J’en profite pour revenir sur un sujet qui me tient à cœur : la bonne information des citoyens, qui commence au premier niveau, celui de la commune, condition nécessaire d’une démocratie vivante.
Un réel effort, à confirmer
Ce numéro d’été est dans la continuité des numéros précédents : à côté de l’éditorial du maire qui signe l’orientation politique, nous trouvons des informations sur la vie communale (travaux en cours ou à venir, avancement de la réhabilitation de l’école Beausoleil) le dossier central est consacré aux festivités de l’été que j’ai évoquées de mon côté dans un article précédent Plaisirs d’été à Questembert avec l’annonce de la deuxième édition de l’Inopiné Festival pour le samedi 28 août. Avec par ailleurs, des informations pratiques. Sans oublier, comme la loi le prévoit, les tribunes des élus minoritaires (c’est quelquefois réjouissant). Mais je vous laisse vérifier par vous-même sur la version papier ou en consultant le Mag en ligne.
Le tout est agréable à lire, illustré de photos. C’était une des qualités de la nouvelle maquette du bulletin créée par l’ancienne municipalité (numéro 1 en janvier 2018). J’avais regretté à l’époque que le Mag paraisse seulement tous les deux mois… et que le contenu soit bien maigre. Le contenu est désormais plus étoffé, cependant il faudrait à mon goût aller plus loin.
Revenir à un bulletin mensuel donnerait plus d’ampleur à l’information dispensée. Mais je sais bien que cela représenterait un coût non négligeable (tiens, voilà une information qui pourrait être intéressante: combien ça coûte?) aussi bien pour l’impression, la distribution que pour la rédaction : cela demande de la disponibilité des élus et des responsables de service et de la compétence de l’équipe de rédaction ; la compétence ne manque pas, mais il faut arbitrer sur le temps à consacrer à tout cela.
Des élus (et des candidats) souvent trop frileux
Nos élus montrent vraiment une volonté d’apporter les informations aux habitants. Ce n’est pas le cas de toutes les collectivités. Certains élus sont frileux, parfois, c’est à la limite de la carence, du refus d’informer, comme je le faisais remarquer à propos du Conseil Départemental dans mon article Le département, un cadavre qui bouge encore ?
Aux élections départementales de juin, on a vu comment les candidats de la majorité ont réduit au strict minimum l’information pour les électeurs : c’eût été pourtant le bon moment! Ils ont refusé de débattre avec Boris Lemaire et Marie le Boterff (voir mon article Un débat ? Pas de débat.) Aveu de faiblesse ? Conception archaïque de la politique ? Les deux sans doute. Boris Lemaire et Marie Le Boterff ont joué le jeu en allant au contact des élus et des habitants et en acceptant d’organiser une réunion d’information. À lire ici : Départementales : une réunion publique pour éclairer le débat.
Un bulletin municipal, pour quoi faire ?
Mais revenons à l’information régulière, au quotidien, des habitants. Nous disposons donc de ce magazine municipal. Un outil essentiel, qui peut ne pas être exempt de dérives… vers la propagande. Ce n’est pas le cas à Questembert, pas plus aujourd’hui que par le passé. Du temps de Mme Martin, il me paraissait trop léger, creux parfois, mais je n’ai rien dit de plus. J’en avais parlé dans cet article Un bulletin municipal, pour quoi faire ?
Beaucoup de collectivités, surtout celles qui ne diffusent que 2 ou 3 bulletins dans l’année, distribuent des feuilles hebdomadaires mises à disposition dans les commerces. Et classiquement, l’information passe également par les panneaux d’affichage libre… cependant ces panneaux sont souvent – et c’est normal – utilisés par les associations pour annoncer leurs événements. Plus récemment, il y a une dizaine d’années, notre commune s’est dotée de panneaux électroniques. Questembert Communauté a emboîté le pas en aidant les communes à se doter de ces équipements bien utiles.
Mais il faut mettre à jour...
L’essor d’internet a permis de développer des nouvelles formes de communication. La plupart des communes ont des sites web, qui sont quelquefois trop statiques : les informations ne sont pas mises à jour assez régulièrement. Pour cela, il faut deux choses : une volonté politique affirmée… et quelqu’un qui soit capable de faire le travail ! Voir ici celui de la commune. Vous devriez le mettre dans vos favoris!
Le site internet permet d’offrir les informations de base : qui fait quoi dans les services communaux, comment faire ses démarches en ligne, quelles associations sont présentes sur le territoire. On peut considérer que cela remplace les « guides pratiques » comme celui que nous avons réalisé plusieurs années de suite, jusqu’à ce que la municipalité précédente s’en débarrasse… Le dernier a été publié en 2015. D’accord, ce n’était pas facile à mettre en œuvre, et, malgré l’apport d’encarts publicitaires, cela coûtait un peu d’argent…
Pour avoir une idée de ces guides pratiques, vous pouvez survoler celui de 2010 et celui de 2015. Et peut-être faire des comparaisons.
Les réseaux sociaux
Désormais, pour toucher certains publics qui ne lisent presque jamais la presse, que les sites institutionnels n’attirent pas, il faut impérativement passer par les réseaux sociaux. La ville de Questembert a une page facebook, mais pas de compte twitter ni instagram, sans parler de TikTok.
Depuis quelques mois, Boris Lemaire a innové en proposant de façon presque régulière une brève intervention vidéo sur la page FB Ville de Questembert. Il fait un point succinct sur les événements récents ou prévus. C’est vite fait, bien fait, un peu rustique cependant : mais cette simplicité est sans doute efficace. Un exemple ici : https://www.facebook.com/villedeQuestembert/videos/576094966884278 (mise en ligne 13 juillet)
Le conseil municipal en direct vidéo ? Un succès mitigé
Dans ce domaine, la première initiative revient aux Infos du pays gallo, un « pure player » comme on dit en jargon de geek, un site d’information « tout en ligne ». Au début, les défauts techniques annihilaient tout l’intérêt de la démarche. En dépit des progrès, il est toujours difficile de suivre les débats.
La Ville de Questembert et Questembert Communauté ont emboîté le pas… avec les mêmes limites. Deux conditions seraient nécessaires pour que ça fonctionne de façon plus satisfaisante : la première serait que chaque intervenant ait un micro… et la deuxième que chaque intervenant sache se servir d’un micro ! Équiper la salle des délibérations d’un nombre suffisant de micros n’est sans doute pas une dépense inaccessible pour la commune, d’autant que la dépense pourrait être mutualisée. Quant au bon usage des micros, il y a des formations pour ça ! On peut déjà regarder cette petite vidéo. Comment bien parler dans un micro et passer pour un pro ?
Sans attendre de suivre une formation avec l’ARIC sur la prise de parole en public… une formation qui devrait être obligatoire pour tous les élus. (publicité gratuite).
La communication intercommunale : de gros progrès à faire
La Commune est une institution si ancienne qu’elle est bien repérée par les citoyens. Ce n’est pas le cas des Communautés, dont l’action sur la vie quotidienne des habitants est de plus en plus forte… sans que la communication soit à la hauteur. Ainsi, la construction du PLUi a été vue presque uniquement au niveau des communes. Les enjeux du PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial) ne peuvent s’apprécier qu’au niveau de la communauté, et c’est un sujet extrêmement complexe : le dossier adressé aux conseillers communautaires pour le conseil de juin faisait….611 pages ! Comme disait je ne sais plus qui : « ce qui est simple est inutile, ce qui est compliqué est inutilisable.«
A ce jour, les deux principaux supports de communication sont le site internet Questembert Communauté et la lettre d’information trimestrielle diffusée dans les boîtes aux lettres et mise en ligne.
Il ne faut pas oublier l’importance de la presse locale : nos deux quotidiens régionaux sont très lus, surtout par les plus anciens habitants. On disait quelquefois : le maire doit être tous les jours dans le journal, comme Lariflette, un strip délicieusement archaïque dans Ouest-France de 1946 à 1988! Ce n’est pas pour le concours « ma binette partout » du Canard enchaîné, mais parce que chaque jour, si c’est possible, il faut parler de la commune et de la communauté, pour créer le sentiment d’appartenance.
Communication descendante, ascendante, horizontale…. multidimensionnelle
Jusqu’ici, je n’ai parlé que de communication descendante. Elle est essentielle : la collectivité dispose d’informations qu’elle doit partager avec les citoyens, car ils y ont droit ! Cependant, il n’y a pas pour le moment de moyen de faire remonter les problèmes, les questions, le ressenti des habitants, en dehors des retours indirects à travers les comités consultatifs. Pas non plus d’outils favorisant la communication horizontale. Voilà un challenge qu’il faudrait relever pour faire mieux vivre notre démocratie.
En principe, sauf grosses difficultés sanitaires, nous serons invités à élire nos conseillers départementaux. Nos « conseillers départementaux » ? C’est quoi donc ? Je me rappelle qu’autrefois il y avait dans chaque canton un « conseiller général » ; j’ai même eu l’occasion d’entendre, après avoir refusé quelque chose à un habitant de la commune : « Mais j’irai voir plus haut ». Dans la tête de bien des gens, le conseiller général était au-dessus des maires, lui-même au-dessous du député, etc. Mais qui sait maintenant ce qu’est un conseiller départemental ? À quoi ça sert ?
Savez-vous que Mme Martin est toujours conseillère départementale de notre canton ?
Non, sans doute, vous l’aviez oubliée. Elle est pourtant vice-présidente, en charge de la culture (oui, de la culture). D’ailleurs, personne n’a plus entendu parler d’elle depuis les municipales de 2020. Parce que personne n’entend jamais parler du conseil départemental. Je suis injuste : le 26 mars, s’est tenue la dernière session de cette mandature, la dernière sous la présidence de François Goulard, et la presse locale en a parlé ! Le Télégramme dans cet article sur la dernière séance , et Ouest-France y a même consacré une page entière, oui, une page entière, à M. Goulard et à son bilan personnel.
Mais de l’action des élus de ce conseil départemental, de leur présence auprès des habitants, des cantons eux-mêmes, la presse n’a pratiquement jamais parlé ! Sans doute parce qu’il y a bien peu à dire.
Si les élus, leur rôle, leur action sont si mal connus, la faute en tient d’abord à l’institution elle-même, ou plus précisément au conseil départemental du Morbihan dans son fonctionnement actuel. A une époque, nous recevions dans nos boîtes aux lettres un magazine départemental, il n’y en a plus ; il y en toujours un sur le site du département… mais le dernier numéro en ligne est de septembre 2019… des nouvelles fraîches en quelque sorte !
Pardon, le département du Morbihan a fait le saut de la modernité, il s’est doté d’une page facebook. Allez-y voir ! C’est intéressant mais pas vraiment en phase avec les problèmes quotidiens des Morbihannais.
Informer, impliquer les habitants, une obligation pour les élus !
On entend souvent regretter l’abstention aux élections : les citoyens semblent se désintéresser de la vie publique. Sans doute, mais comment espérer qu’ils s’y intéressent si on ne leur apporte pas les informations pour comprendre l’action publique, ses motivations, ses enjeux ? En soulignant à la fois ce qui se passe en proximité et les grandes orientations au niveau départemental et au-delà. C’est un point que je considère comme essentiel et que j’ai développé dans un article Informer, communiquer, une obligation pour les élus.
Un rapide coup d’oeil sur ce que font les autres conseils départementaux ou le conseil régional de Bretagne montre qu’il est possible d’informer les habitants, soit à travers les médias soit par les outils de communication propres à ces institutions. Les élus s’appliquent à rendre compte de leur mandat, à expliquer leur position.
A commencer par le député de notre circonscription, Paul Molac. Très actif à l’Assemblée nationale, il est aussi très présent sur le terrain, attentif aux problèmes des citoyens, des élus, des acteurs économiques, il publie régulièrement sur sa page Facebook, mais aussi sur son blog personnel et il distribue régulièrement une lettre papier pour tous les habitants.
Plus près de nous, Maxime Picard, conseiller régional, a expliqué l’action de la Région sur notre territoire dans cette interview Notre territoire et la Région Bretagne
Il apporte aussi des informations à travers la presse locale par exemple sur la desserte ferroviaire ou l’offre de formation, des sujets qui sont du ressort de la Région.
Une communication indigente,… à l’image de l’action ?
Rien de tout ça en Morbihan et encore moins dans notre canton. Le binôme de Mme Martin, M. Gicquel, maire d’Elven, semble se concentrer sur sa commune. Pourtant, nous aurions aimé en savoir plus sur le bilan du Contrat d’attractivité touristique signé avec Questembert communauté, sur l’installation des ateliers de l’Agence Technique Départementale au Petit Molac (une belle réalisation, semble-t-il!), sur l’avancement du projet de construction du nouveau collège Jean-Loup Chrétien, annoncé comme imminent en janvier 2019, et… aujourd’hui, il faut aller sur le site du collège pour trouver une préfiguration ! C’est là, visite virtuelle; soyez patients c’est la dernière image.
Aucune information, aucune communication, tant pis pour les conseillers sortants, mais surtout tant pis pour l’implication démocratique des citoyens ! Étonnez-vous après ça que les électeurs boudent les urnes.
Le projet de réhabilitation de l’école Beausoleil (primaire et ancienne maternelle) a été approuvé lors d’un conseil exceptionnel le 14 octobre 2019. Ce qui permettait de déposer le permis de construire. Boris Lemaire a décidé que le projet sera présenté au nouveau conseil dans une réunion spéciale le mercredi 10 juin. Excellente initiative : sur les 29 conseillers élus le 15 mars, 9 seulement avaient pu prendre connaissance du dossier. Mais il faudra aussi apporter plus d’information à l’ensemble des habitants de la commune.
Résumé des épisodes précédents
Le projet global de restructuration des écoles communales avait été lancé en 2016. Validé en conseil le 28 novembre 2016, le projet comportait deux phases : la construction d’une école maternelle neuve et la réhabilitation des anciens bâtiments. La première phase s’est achevée au mois de février dernier avec l’inauguration de la nouvelle école maternelle.
Le coût de cette première phase s’élève à 5,650 M€. Il s’agit de la somme TTC, et rappelons que l’Etat rembourse aux communes la TVA sur les investissements. C’est donc d’une dépense de 4,7 M€ qu’il faut prendre en compte et en déduire les subventions et participations obtenues de l’Etat (410 K€), de la Région Bretagne (250 K€) et du Département du Morbihan (300 K€). Voir ici les images de l’architecte maître-d’oeuvre, M. Serpin.
La deuxième phase a commencé
La deuxième phase (réhabilitation des bâtiments existants) a été lancée à la réunion spéciale du conseil municipal du 14 octobre qui a validé l’APD (Avant Projet Définitif) présenté par l’architecte maître-d’oeuvre, M. Serpin (Hexagone Architecture), et par Mme Le Borgne, du cabinet EADM (assistance à maîtrise d’ouvrage). La délibération permettait de lancer les appels d’offres. Sur les 16 lots, 5 ont été déclarés infructueux ; ils ont été relancés et c’est la nouvelle commission des marchés qui va devoir les examiner.
L’estimation des travaux s’élève 2,6 M€. Rappelons qu’à ce montant de travaux s’ajoutent les coûts de la maîtrise d’oeuvre, des études techniques, etc, ce qui donne le chiffre global de 3,6 M€ TTC évoqué dans la presse. Il serait d’ailleurs intéressant que le conseil, mais aussi tous les habitants, aient une vision d’ensemble de la répartition des coûts (et des recettes). Comme cela a pu être fait pour l’extension de la salle de sports des Buttes ou pour la construction du siège communautaire.
Questembert Communauté avait diffusé en 2011 ce tableau prévisionnel qui montre le total des travaux, mais aussi le coût de la maîtrise d’oeuvre, des études techniques, des assurances chantier, etc… Et aussi une provision pour les actualisations/révisions. Le prévisionnel s’élevait à 2,250 M€ TTC…
De cette façon, tous les élus – et les citoyens – sont en mesure de comparer avec le coût final tel qu’il a été communiqué en 2015 tel qu’il apparaît dans le tableau ci-dessous. Le coût final TTC était de 2,075 M€, pour une prévision de 2,250 M€
Un chantier complexe, en site occupé
La construction d’une école neuve, c’est à la fois compliqué… et très simple : on part d’une page blanche et d’un terrain nu. Notez que cette remarque n’enlève rien à la qualité de ce qui a été réalisé ! Mais pour la réhabilitation des anciens locaux, il faut tenir compte de ce qui existe pour l’adapter aux nouveaux besoins, aux nouvelles contraintes. Un travail beaucoup plus complexe pour la maîtrise d’œuvre et les bureaux d’études techniques.
Ajoutez à cela que l’école va continuer à accueillir les élèves, et les maîtres, et les parents. La seule facilité tiendra au fait que l’ancienne école maternelle pourra être traitée dans la première étape. Ensuite, le bâtiment du haut sera restauré dans la deuxième étape, et le chantier s’achèvera avec le bâtiment du bas. La commune s’engage dans un chantier qui va durer deux ans. A voir l’image donnée par la maîtrise d’oeuvre, ça vaut le coup d’attendre. Mais c’est aussi la période des inscriptions pour l’école élémentaire et pour l’école maternelle (rentrée septembre 2020).