Un site pour un nouveau cimetière

Le cimetière St-Michel est presque saturé, malgré l’extension (coûteuse) réalisée sous l’ancienne mandature. Choisir un site pour y construire un nouveau cimetière s’impose en urgence. Préparé par un groupe de travail assisté d’un bureau d’études spécialisé, le choix est désormais entre nos mains. Et c’est un sujet qui nécessite information et réflexion.

Trois sites retenus

Le groupe de travail a étudié les secteurs de l’agglomération non bâtis – oui, il faut de l’espace, au moins 2 hectares. Cette analyse a conduit a retenir trois sites possibles : le Grand Célac, Kerojonc et la Grée au Roc. Il a défini les critères à observer pour atteindre le meilleur arbitrage. Mais il revient aux citoyens d’exprimer leur choix. Et l’essentiel réside dans la qualité de l’information accessible aux citoyens pour qu’ils puissent faire un choix éclairé.

Carte reprise du magazine municipal

Rendre accessible une information fiable

Diffusé dans toutes les boîtes aux lettres de la commune, le magazine municipal consacre 8 pages au dossier cimetière (p. 6-13). Le magazine municipal est aussi accessible en ligne sur le site de la commune. BM 28 septembre-octobre. Par ailleurs, l’information est aussi donnée à travers des expositions en mairie, à la médiathèque, et sur des panneaux extérieurs place René Mulot. De plus, un dossier plus complet est disponible en ligne (pas facile à trouver! mais suivez ce lien)

Vendredi 21 octobre, à 18h30, à l’Asphodèle, la municipalité organise une réunion publique sur le sujet. Un bon moment pour poser les questions et obtenir de réponses.

Se faire une idée… et exprimer son choix

L’information est disponible, elle permet de se faire une opinion, et d’exprimer son choix par les différentes procédures mises à disposition. La consultation aura lieu du 7 au 19 novembre. Elle est ouverte à tous les résidents de Questembert de plus de 18 ans. Vous avez 3 façons d’exprimer votre choix : en ligne, par correspondance ou en mairie. Précisons: 3 façons de voter… mais on ne vote qu’une fois!

Comment exprimer votre choix

Pourquoi voter?

Pour la plupart d’entre nous, l’urgence de se faire une place au cimetière est toute relative… Mais c’est un enjeu collectif. Qui n’est pas sans conséquence pour nous tous, pour les finances communales aussi. Alors votons, après nous être informés.

3 réflexions au sujet de « Un site pour un nouveau cimetière »

  1. Retenir le site de Kerojonc pour le cimetière ? Une bien mauvaise idée

    Les oppositions, régulièrement, s’inquiètent de l’augmentation des dépenses. Et c’est vraiment le rôle d’une opposition de regarder de près l’usage des deniers publics. Quelquefois cependant, les opposants oublient de regarder comment la commune peut accroître ses ressources.
    Pour le choix du site du cimetière, le dossier présenté par la municipalité calcule le prix de revient par concession
    • 5 123 € à Kerojonc,
    • 3559 € au Grand Célac
    • 2 747 € à la Grée au Roc
    C’est déjà éclairant… Mais si on regarde les recettes à venir. Passons sur le produit des concessions environ 150 € pour 15 ans. Autant dire rien, et tous les sites sont à égalité.
    Mais le site de Kerojonc, qui redeviendrait un site d’habitat, apporterait à la commune des recettes durables et très importantes.
    Les deux hectares permettent la construction de 60 logements. En comptant une taxe d’aménagement de 3 500 €, la recette totale dans les 2-3 ans après la construction atteint 210 000 €. Puis chaque année, les propriétaires s’acquitteront de la taxe sur le foncier bâti, ce qui donnera une recette communale annuelle de 55 000 € environ.
    Enfin, 60 logements, c’est 250 habitants qui viendront accroître la « population DGF » qui sert de base à la principale dotation d’État. Pour la commune, la dotation par habitant (2021) était de 223 € : une recette annuelle supplémentaire de 55 K€. A quoi il faut ajouter les 39€ par habitant pour la communauté.

    1. C’est bien de vouloir accueillir de nouveaux habitants, mais dans quelles conditions?!
      Aujourd’hui, sur notre commune et au delà nous sommes confrontés à un manque de professionnels de santé, les infrastructures routières ne répondent pas à l’augmentation de la population dans le secteur de kerojonc/croisement keronjonc avenue des genêts, quid de l’assainissement, des services publics, des commerces.
      Sommes-nous dans une situation où l’on met la charrue avant les bœufs?

  2. Il n’est de richesse que d’hommes
    Des morts ou des vivants ? Oui, il faut se donner les moyens d’accueillir de nouveaux habitants. En maîtrisant, autant qu’il est possible, la pression foncière qui pousse les prix à la hausse, en favorisant l’habitat au plus près des services publics et privés.

    Sommes-nous en manque de services publics ? Pour la petite enfance, nous avons le multiaccueil et des assistantes maternelles. Pour l’enfance et la jeunesse, l’offre éducative est riche et diversifiée : dans le public, une maternelle neuve, l’école primaire réhabilitée, un collège neuf, un lycée en cours de rénovation ; dans le privé, une école maternelle et primaire attractive, un collège qui se modernise sans cesse, et même un projet de lycée ; sans oublier l’impact de la MFREO. Evidemment, il faut aussi noter aussi l’offre de culture et de loisirs pour l’enfance et la jeunesse. Et globalement le « bouquet » culturel pour tous les âges est assez large.
    Depuis des années, la commune et la communauté ont développé des services en direction des personnes âgées : EHPAD public presque neuf (2005), Résidence autonomie (foyer logement) totalement rénové récemment, un Service de soins infirmiers à domicile avec près de 40 places, un Service d’aide et d’accompagnement à domicile offert par le CCAS…
    Nous manquons de professionnels de santé ? Sans doute, ce serait bien d’avoir une offre plus étoffée en chirurgie dentaire. Nous n’avons pas rien non plus en gynécologie, en ophtalmologie, etc. Mais le pôle pluridisciplinaire de santé (je pourrais en parler longuement) continue à s’agrandir. Il permettra prochainement d’accueillir des consultations de spécialistes.

    Nos infrastructures routières sont insuffisantes ? Vous savez sans doute que le croisement Kerojonc-Avenue des Genêts va être sécurisé. Vous savez aussi que la tendance longue d’aujourd’hui est plutôt aux mobilités douces, à pied ou à vélo, moins qu’au développement de la circulation automobile.

    Enfin, manquons-nous de commerces ? Peut-être bien… mais en aurions-nous plus si nous choisissions d’avoir moins d’habitants ?

    J’ai souvent fait référence à cette citation de Jean Bodin, un humaniste du XVIème siècle : « il n’est de richesse que d’hommes . » Aujourd’hui, on parle du lien entre population et richesse à travers l’expression économie résidentielle. (J’en ai parlé dans mon article sur le lycée Un lycée dans son territoire https://questembert-regard-citoyen.fr/un-lycee-dans-son-territoire/

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