RD 775 : éléments de débat

Dès mon premier mandat de maire, j’ai milité pour que cette route très fréquentée, dangereuse soit mise à 2X2 voies. C’était l’époque où dans les réflexions sur la charte du Pays de Vannes, nous imaginions un développement global du territoire autour d’un grand aéroport (oui, j’étais pour l’aéroport de ND des Landes!), ce qui impliquait une meilleure desserte routière, et aussi une amélioration de la ligne de chemin de fer entre Redon et Nantes. Dans un article récent, j’ai indiqué que ma position sur la question était aujourd’hui plus nuancée.

ça, c’était avant

Vingt-cinq ans ont passé

En effet, quand nous écrivions la charte du Pays de Vannes, c’était il y a vingt-cinq ans ! Les enjeux de maintenant sont tout différents. Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame des Landes, et c’est tant mieux. Depuis, l’offre de transports collectifs a beaucoup évolué. La Région Bretagne a reçu en 2002 la compétence des TER et la Bretagne, dans le contrat de plan Etat-Région signé en 2002, s’est engagée dans la modernisation de sa desserte ferroviaire. En 2004, Jean-Yves Le Drian propose la vice-présidence Transports à Gérard Lahellec, un homme du fer : sous leur impulsion, la Bretagne va devenir une région parmi les mieux desservies en TER. Ainsi à la gare de Questembert, on en est maintenant pour un lundi « normal » à 26 arrêts, 13 dans chaque sens. Ce chiffre n’a cessé d’augmenter, certes doucement, mais constamment. Demain, la signalisation numérique – en cours – va permettre des cadences plus rapides (moins de temps entre deux trains successifs) et favoriser l’augmentation du trafic. Dans le même temps, les collectivités ont aussi modernisé l’accès aux gares qui sont devenues des “pôles d’échanges multimodaux”. L’implantation du siège de Questembert Communauté s’est inscrite dans une réflexion stratégique (voir La gare et son quartier 2014) dont on voit les effets concrets aujourd’hui. Et ce n’est pas fini! Comme Maxime Picard le précisait dans cet article sur le développement économique.

Voir un point d’étape dans cet article d’Ouest-France Coup de jeune sur la gare et son quartier.

Le numérique, un changement radical des attentes

Des attentes et des besoins de déplacement ! La desserte routière garde son importance, mais la première demande des entreprises et de tous les acteurs, c’est du très haut débit internet. Le centre ville de Questembert est pratiquement terminé et la majeure partie de la commune sera raccordée entre cette année et l’année prochaine. Pour suivre la progression du déploiement, il suffit d’aller sur le site de megalis Bretagne et d’entrer l’adresse qu’on veut tester.

La crise sanitaire a imposé le développement du télétravail et rendu absolument nécessaire l’accès au numérique à très haut débit. Elle a aussi réduit les besoins de déplacement. Prenons garde cependant à ne pas oublier que le télétravail ne concerne pas tout le monde loin de là : les services hospitaliers (CHBA, Océane, EPSM) sont de très gros employeurs dont bien peu de salariés peuvent télétravailler ! Ni même utiliser les transports collectifs. Reste donc la voiture individuelle, avec la possibilité de covoiturage, et encore pas toujours. Il faut donc reposer la question de la RD 775, de sa sécurisation, de son aménagement.

La réalité du trafic

De façon assez surprenante – enfin si on veut – le Conseil départemental -à l’époque Conseil GÉNÉRAL, avait choisi de réaliser le tronçon entre l’Epine et la Chaussée, alors que les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’avant-dernière colonne, c’est 2016 (moyenne jour annuelle, tous véhicules.)

L e PK 28, c’est la route du Grelo, le PK 35, c’est le Croizo, le PK 20, c’est la Houssaye (au milieu du tronçon en 2×2 voies), le PK 43, c’est Kerboulard… et après c’est l’ancienne route.

La carte ci-dessous visualise les données pour 2019

Source https://www.morbihan.fr/fileadmin/Les_services/Deplacements/Routes/Reseau_routier_du_Morbihan/Morbihan_carte_trafic_routier_2019.pdf

Examinons les chiffres. Sur le tronçon 2×2 voies, vers la Chausée : 4 143 ; au giratoire du Rhé, sur la Route Bleue : 6 156; au Godrého, 8 597 ; au Fozo : 8 204 ; à Kerabraham, 6 631 ; Kergonadan : 6 593.

Mais une  accidentologie modérée

Pourtant on ne constate pas une corrélation entre la densité du trafic et les accidents mortels. La carte ci-dessous nous montre un accident mortel sur la partie la plus dense : au carrefour de la Hutte avant l’aménagement. Et c’était à une heure de très faible trafic.

Les cercles indiquent les accidents mortels sur notre secteur

Vitesse réduite, sécurité accrue

Il faut sans doute rappeler que, depuis l’été 2018, la vitesse est désormais limitée à 80 Km/h, ce qui a nettement amélioré la sécurité sur les routes, en dépit des affirmations de lobbyistes forcenés de l’automobile et de certains élus plutôt démagogues. Vous pouvez vérifier avec cet article d’Alternatives Economiques Les cinq réussites de la limitation de vitesse à 80 km par heure. Accessoirement, cette limitation de vitesse a réduit nos consommations de carburant (-10% pour moi).

Transition énergétique, PCAET, etc.

Depuis les lois Grenelle sur l’environnement, la loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte, l’élaboration d’un PCAET par notre Communauté, nous devons radicalement changer nos comportements et nos mentalités pour être plus économes en énergie et privilégier des modes de déplacements moins énergivores. Tout cela modifie le contexte de notre réflexion.

Une question complexe, qui mérite un débat ouvert, sans a priori

Ces éclairages conduisent forcément à réexaminer la question de l’aménagement de la RD 775 dans son tronçon au plus fort trafic. Et j’ajouterai que le tracé imaginé par les services du conseil départemental présente de gros inconvénients, en plus du gaspillage d’espaces naturels et des problèmes d’environnement : pensez que la route passe à Kergrenouille, une zone humide sans doute.

A y est ! On peut retourner au cinéma

Nous attendons tous ce moment avec impatience : le 19 mai, réouverture des musées, salles de spectacle, et des CINÉMAAAAAS ! La commission programmation de l’association IRIS nous a préparé un retour en fanfare.

Quatre films pour le 19 mai !

Dès le jour de réouverture, l’IRIS proposera 4 films dans ses deux salles (230 et 80 places)

  1. à 15 h Poly un film émouvant de Nicolas Vanier
  2. à 15h15, Petit Vampire, un film d’animation de Joann Sfar
  3. à 18h30, Drunk, jusqu’à plus soif ?
  4. à 18h45 , Adieu les Cons, d’Albert Dupontel (multiples césars)

Et en tout, 7 films d’ici le 1er juin

Ces quatre films sont diffusés à plusieurs reprises jusqu’au 1er juin, mais il faut aussi ajouter :

  1. 30 jours max, une comédie policière de Tarek Boudali
  2. Josep, un film d’animation fondé sur l’histoire (Exil des républicains espagnols) de Aurel
  3. Breaking away, de Peter Yates, le coup de cœur des programmateurs, un film américain de 1980, autant dire un classique.
Du 19 mai au 1er juin

Achetez vos billets en ligne

Désormais, vous pouvez acheter vos billets en ligne, et vous épargner les longues files d’attente (si, si, ça arrive assez souvent). Il suffit d’aller à la rubrique A l’affiche Prochainement et de se laisser guider: « ajouter au panier », c’est clair, non ?

Payer en ligne : Ajouter au panier!

Des tarifs accessibles à tous

  • Tarif normal : 6,70 €
  • Tarif réduit * : 5,70 €
  • Jeune -18 ans : 4,80 €
  • Ciné Junior : 3,80 €
  • Collectivité / séances scolaires spéciales : 4,10 €
  • Dispositifs d’éducation à l’image (Cinécole, Collège au cinéma, Lycéens au cinéma) : 2,50 €
  • Supplément Lunettes 3 D : 1€

* Tarif réduit : Le mercredi pour tous ! Et sur présentation d’un justificatif : Etudiants, demandeurs d’emploi, retraités (60 ans et +).
Et aussi : CCAS, ACID CCAS, ACEVA, Club Inter Entreprise, EDF-GDF, CESAM, COS CG 56.

Et en plus, on peut prendre une carte d’abonnement

  • Carte d’abonnement adulte 10 places  : 53,00 €
  • Carte d’abonnement jeune (- 18 ans) 10 places : 44,00 €

Les cartes sont valables 1 an, renouvelables et coûtent 2€ à l’achat.

S’abonner à la newsletter

Pour être sûr de ne rien manquer des activités du cinéma, abonnez-vous à la newsletter. Sur la page d’accueil de l’IRIS cinéma

Pour être informé, la newsletter

Et on n’oublie pas que c’est une association

Si le bâtiment est propriété communale depuis 1992 (avant c’était un patronage lié à la paroisse), il est géré par une association. Vous pouvez être un simple spectateur mais vous pouvez aussi devenir membre de l’association et participer à l’activité : tenir la caisse, devenir projectionniste (mais c’est tout numérique, ce n’est pas le Cinéma Paradiso!) et même prendre des responsabilités dans l’association.

Un grand film, un grand souvenir à l’IRIS

Quelques idées pour des conseillers départementaux

A lire les quelques lignes dédiées par la presse aux présentations des candidats, il est difficile de se faire une idée précise de ce que seront leurs propositions. Parfois même ça se réduit à « on a un bon chef (pas la peine de réfléchir?), on a des sous, donc on va faire du social, surtout pour les vieux, et aussi des routes et encore des collèges. » Nous recevrons bientôt les programmes, les documents officiels et les tracts. Ce n’est pas à moi de les écrire, je veux seulement vous faire part de ce que je voudrais y trouver, vous aussi peut-être.

Les compétences du département

Des engagements de transparence, de communication

En tant qu’élu j’ai toujours accordé beaucoup d’importance à l’information des citoyens. Désormais retraité, mais citoyen attentif à l’action de nos élus, j’attends qu’ils nous expliquent ce qu’ils font, ce qu’ils préparent, qu’ils nous rendent compte régulièrement du mandat que nous leur avons confié.

J’attends toujours d’ailleurs, vous aussi sans doute, le bilan de mandat de nos conseillers départementaux sortants ! Bon, d’accord, nous n’avons rien à attendre. Dommage.

Faire du social, oui, mais quoi précisément ?

C’est le premier poste budgétaire du département, et pour une bonne part, ce sont des « dépenses contraintes » imposées par la loi. Reste à donner du sens, du contenu, à ces dépenses.

« On va continuer à s’occuper des personnes âgées. » Sans doute. Mais j’aimerais bien que, d’abord, les anciens soient considérés comme des citoyens qui, pour beaucoup, peuvent encore être actifs, utiles, comme le revendique l’association d’Odile Plan « or gris » dons je vous ai parlé à plusieurs reprises. Dans cet article Les seniors, une ressource pour nos territoires, et dans cet autre Un vieux peut en cacher un autre!

EHPAD, maisons de l’autonomie, résidences partagées, ces trois modes d’hébergement répondent en partie aux besoins, mais il faudrait sans doute ouvrir plus de places. J’ai encore en mémoire la réponse étriquée du département à notre demande d’extension du Foyer-Logement/Résidence autonomie. Nous voulions 6 appartements de plus, nous n’en avons obtenu que 2 (à lire ici Rénovation du Foyer-Logement).

Il faudrait peut-être imaginer des solutions innovantes comme la colocation entre seniors, les béguinages, ou les colocations intergénérationnelles, une bonne solution pour lutter contre la solitude des anciens et des jeunes étudiants ou travailleurs.

Le maintien à domicile est la solution préférée, encore faut-il qu’elle soit possible, et cela suppose des services médicaux et paramédicaux de proximité – qui sont bien présents chez nous – et des services d’accompagnement et d’aide. Dans ce domaine, il est essentiel que le département soutienne la formation et le recrutement de ces personnels et que les rémunérations rendent ces métiers difficiles plus attractifs. Mais il faut aussi que les tarifs horaires fixés par le département pour des organismes habilités au titre de l’aide sociale (comme le SAAD de Questembert ou l’ADMR) soient… raisonnables.

L’accueil des handicapés s’est longtemps organisé dans un système de clientélisme bien verrouillé : malgré de multiples demandes étayées par une analyse solide des besoins, le conseil général m’avait refusé la création d’un lieu d’accueil, jusqu’à ce qu’un candidat à l’élection apporte sur un plateau le foyer Marie Balavenne (les handicapés dans la cité) ! Instrumentalisation politicienne des difficultés des familles, mais le foyer existe, il remplit sa mission, il va bientôt s’étendre. Il manque aussi dans notre secteur un ESAT (établissement et service d’aide par le travail).

La mission d’insertion

Avec ces établissements ESAT, on est à la frontière d’une autre mission du département : l’insertion des personnes éloignées de l’emploi. Dans mon article Morbihan, changer de point de vue, j’ai déjà évoqué comment la procédure d’appel à projets mise en place par le département avait conduit à la fermeture d’ateliers d’insertion, comme celui de l’association Pas-à-Pas qui s’adressait aux chômeurs les plus éloignés de l’emploi.

Heureusement, le chantier Nature et patrimoine de Questembert a conservé son financement. De même que le chantier maraîchage d’Envol-56 installé sur des terres de Questembert Communauté près du Moulin Neuf. Cependant sur un territoire plus large, on pourrait imaginer un chantier d’insertion axé sur les travaux de bâtiment en second œuvre pour répondre aux besoins de la rénovation énergétique. Il en existe ailleurs en France et pourquoi pas chez nous ?

L’insertion par l’activité économique, ce pourrait être aussi un projet dans le cadre de Territoire Zéro Chômeur de longue durée. J’avais proposé cela au conseil communautaire, sans rencontrer le moindre écho ! Mais les temps ont changé, n’est-ce pas ?

Les routes départementales… la D 775

Ce n’est pas une route, c’est un serpent de mer ! Un ancien conseiller général avait fait de la mise à 2×2 voies un argument de campagne… avant d’être élu ! C’était une « réalité en devenir, » disait-il. J’ai longtemps milité pour obtenir ces travaux. Je suis aujourd’hui moins sûr de ma position.

Sur ce sujet, nous avons un bel exemple de politique clientéliste : la portion de 2×2 voies qui existe entre l’Epine… et Malansac-Caden. Il fallait bien soutenir le conseiller général du coin. Même si ce beau tronçon ne répond pas à d’autres besoins.

Entre l’Epine et Malansac (image Geoportail)

Les collèges, oui

Elven a un collège neuf, très bien. Questembert aura bientôt le sien… malgré l’imbrication des problèmes entre le lycée avec les transports scolaires (la Région), la commune (salles de sports, accès), Questembert communauté (parking). Et du côté du département, on n’a pas joué la concertation. Je vous dis ça, mais vous n’en savez rien, puisque le département n’a jamais communiqué sur le projet, depuis l’annonce aux vœux communaux de 2019 comme le notait Boris Lemaire dans cet article Des vœux, une annonce et une certaine manière de faire de la politique.

Les collèges ont aussi un service de restauration scolaire, et on aimerait bien que le département s’engage conformément à la loi Egalim à proposer des menus élaborés avec 50% de produits de qualité et durables, dont au moins 20% de produits biologiques.

Et la transition énergétique ?

La Région, les EPCI, dont Questembert Communauté, se sont engagés dans la transition énergétique avec le SRADDET au niveau régional et le PCAET au niveau local. Le sujet ne semble pas, pour le moment en tout cas, intéresser notre conseil départemental. Pourtant il y a beaucoup à faire ! Et les enjeux imposent une mobilisation de tous les acteurs.

Le département, la Région, les Communes et communautés

Beaucoup aujourd’hui admettent que le département n’a plus vraiment de raison d’être et qu’il devrait s’effacer pour laisser les compétences des proximité aux Communauté et l’organisation stratégique au niveau de la Région, peut-être dans une « assemblée de Bretagne. » D’ailleurs, l’action du département du Morbihan a été si discrète dans les années passées que cet effacement semble déjà en cours.

Voter aux élections départementales et régionales

Les élections départementales et régionales auront lieu le 20 juin (premier tour) et le 27 juin (second tour). Vous n’avez peut-être pas encore fait votre choix, mais d’abord il faut remplir les conditions qui vous permettront de l’exprimer! Pour voter, il faut être inscrit sur les listes électorales de la commune. Et si on est absent, on peut donner procuration à un autre électeur inscrit sur les listes de la même commune. Quelques rappels pratiques et ce qui a changé pour les procurations.

Être inscrit pour voter

Beaucoup d’entre vous sont déjà inscrits sur la liste électorale de leur commune. Pour les plus jeunes, ceux qui viennent d’avoir 18 ans, l’inscription est automatique, si on a fait les démarches de recensement à 16 ans. Mais ça n’empêche qu’il vaut mieux vérifier. Ce qu’on peut faire en interrogeant la mairie ou directement ici en ligne.

Si vous avez déménagé récemment, il faut vous inscrire sur les listes de votre commune de résidence. Vous pouvez vous rendre à la mairie muni d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile. Vous pouvez aussi le faire par courrier avec ces documents et le cerfa n° 12669*02, disponible en mairie ou ici. Mais vous pouvez aussi vous inscrire en ligne via la plateforme service-public.fr.  

Si vous ne pouvez pas vous déplacer, un proche mandaté peut vous inscrire en mairie, à condition qu’il soit muni des pièces exigées.

Date limite le 14 mai

Il n’est pas encore trop tard pour s’inscrire sur une liste électorale.  L’inscription est possible jusqu’au sixième vendredi précédant le jour du scrutin. Pour les élections départementales et régionales, vous avez donc jusqu’au vendredi 14 mai.

Voter par procuration

Pour les électeurs qui ne pourront pas se présenter au bureau de vote le jour de l’élection (absence prévue, impossibilité de se déplacer), il est possible de voter par procuration : confier à un autre électeur, qui sera son mandataire (de la même commune!) de voter à sa place. Le jour du scrutin, le mandataire vote à la place du mandant, dans le bureau de vote de ce dernier. Chaque mandataire peut disposer de deux procurations pendant l’épidémie de Covid-19.

L’électeur peut remplir le formulaire spécial à la gendarmerie (ou au commissariat ou au tribunal). Il peut aussi imprimer le formulaire disponible sur internet puis le remettre en personne (avec un justificatif d’identité) à la gendarmerie (commissariat, tribunal). L’électeur peut aussi utiliser la téléprocédure maprocuration, puis aller en personne à la gendarmerie ou au commissariat avec un justificatif d’identité et l’e-mail de confirmation du dépôt de la demande en ligne.

Vous avez jusqu’au 14 mai pour vous inscrire, n’attendez pas la dernière minute !

20 et 27 juin