Une chance pour nous, l’Iris cinéma nous offre la retransmission de Carmen, le célèbre opéra de Bizet vendredi 14 et samedi 15 juin. Dernière séance de la série 2023-2024 proposée par le Royal Opera House (Covent Garden) de Londres.
Infos pratiquesVendredi 14 à 20h, samedi 15 à 13h30 Plein tarif = 15 €, Tarif réduit (>18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi) = 9€
Prairial, 9ème mois du calendrier républicain, mois de la fécondité riante et de la récolte des prairies, selon les termes Fabre d’Eglantine devant la Convention nationale le 24 octobre 1793.Luzerne est le nom du primidi de Prairial de l’An CCXXXII correspond à notre 20 mai 2024 (Voir le convertisseur ici). Mon agenda se revendique subjectif, il peut donc arriver que je passe à côté d’événements intéressants, alors n’hésitez pas à me les signaler.
Mai, Le soleil correspond au signe des Gémeaux
Ma faux n'a fait tomber les foins de ma prairie Que pour nourrir l'hiver les utiles troupeaux; De même j'aurai soi des caressants oiseaux Que ton brûlant amour faire éclore à la vie.
A Questembert et dans d’autres villes (pas assez à mon goût), le vote se fait sur des tableaux électroniques. Très commodes quand il y a seulement un choix de quelques bulletins : on voit très vite le candidat ou la liste qu’on veut soutenir. Avec 38 listes, plus la case bulletin blanc, c’est très difficile. La ville de Questembert a mis sur sa page facebook une image de la table de vote. Mais comment s’y repérer?A quel numéro correspond la liste que vous soutenez?
Pour voter vous devrez appuyer sur le bouton portant le numéro de la liste choisie : choisissez Jean Lassalle et tapez 29, choisissez Raphaël Glucksman et tapez 27, etc. Pour que ce soit plus clair, j’ai bricolé ce tableau à partir de cette page de Wikipedia Liste des listes aux élections européennes. Notez que je n’ai pas classé les « positionnements et idéologies », mais j’aime bien la catégorie attrape-tout. En fin d’article, une version pdf de ce tableau avec en plus pour chaque liste une couleur, de noir à rouge, en passant par rose, vert, etc.
Un Français sur deux n’ira pas voter dimanche ! Dans ceux qui iront voter, la moitié environ va donner son bulletin à des listes qui veulent démolir la construction européenne. Ça me désole. Pour ma part, j’irai voter pour faire avancer l’Europe et pour empêcher ceux qui veulent la démolir en nous abreuvant de mensonges et de sottises.
Ils veulent la paix, défendre la France Mais ils sont les soutiens directs ou indirects de la Russie, de Poutine. Ils nous expliquent qu’il vaudrait mieux ne pas aider les Ukrainiens.
Ils disent qu’il faut protéger l’environnement Mais ils refusent de voir la réalité du changement climatique, et d’en tirer les conséquences politiques : pas besoin d’énergies renouvelables, pas besoin non plus d’inciter à la sobriété. Mais il faut finir de démanteler le pacte vert adopté par les députés parlement sortant, un pacte vert pourtant bien timide.
Ils ont trouvé le bouc émissaire idéal, l’immigré Ils nous parlent de la submersion migratoire, alors que les chiffres réels démentent cette affirmation. Et qu’aujourd’hui, les nouveaux arrivants sont comme ceux d’autrefois : les italiens, victimes d’agressions multiples dans les années 1900, parlaient plus souvent leur dialecte régional que le bon français. C’était aussi le cas des Polonais qui sont descendus dans les mines du Nord ou de Lorraine. Pour ne pas parler des Bretons qui baragouinaient leur patois en débarquant à Montparnasse. Mais c’est bien commode d’avoir quelqu’un à haïr, surtout s’il n’est pas de la même religion ou si la couleur de sa peau est trop basanée. Pour beaucoup d’entre eux, l’antisémitisme, la haine des juifs, faisait partie de leurs schémas de base. Mais voilà que maintenant, ils claironnent leur amour des Juifs avec d’autant plus de force qu’ils détestent les Arabes.
Antisionisme, antisémitisme Pour d’autres, la guerre ignoble menée par l’État d’Israël contre les Palestiniens les conduit à refuser de voir les atrocités commises par le Hamas au point de mêler l’antisionisme et à l’antisémitisme. Et on voit bien d’où viennent les immondes graffitis sur les affiches du candidat de la liste socialiste, Raphaël Glucksman.
Savent-ils de quoi ils parlent ? Pas toujours, et bien des gens s’en sont rendu compte : voyez ce candidat qui ne peut faire plus que de réciter des éléments de langage, avec beaucoup d’assurance et la sincérité dans le regard, mais qui, dès qu’on gratte un peu, révèle l’immensité de ses lacunes. Qu’ira-t-il faire au Parlement européen ? Rien… et ça, il sait faire. D’autres, au contraire, savent bien qu’ils racontent des salades ; ils le font sans honte, avec le cynisme des crapules. Quel mépris pour le peuple dont ils se prétendent les porte-étendard !
L’Europe de la défausse C’est la faute à l’Europe s’il y a des normes de ceci et de cela ; mais la plupart du temps les mêmes vont vous dire qu’il faudrait interdire tel ou tel produit : les normes sont bonnes quand elles nous servent, mauvaises quand elles protègent les autres. Que le citoyen ordinaire, confronté à des règles complexes, se sente perdu, on le comprend, mais les parlementaires, qui souvent ont voté ces textes soit à Paris, soit au niveau européen, les responsables d’organisations comme la FNSEA qui connaissent parfaitement les sujets se laissent aller à la désinformation systématique, non !
Rendre à César ? Trop souvent, nos élus locaux, tout fiers d’avoir mené à bien de beaux projets (il faut les féliciter sincèrement), oublient de signaler que ces beaux projets ont obtenu des financements européens. Ils devraient le rappeler systématiquement. Une anecdote croustillante: à la télé, l’autre jour, un maire des Côtes d’Armor expliquait qu’il avait bénéficié de financements européens très importants. Mais, fidèle disciple de Marc Le Fur, il se plaignait de la lourdeur des dossiers… Sans doute, mais pourquoi l’Europe donnerait-elle de l’argent sans en contrôler l’usage ? Faut-il rappeler l’exemple des vaches corses ?
Manuel Féret, maire d’Arzal, vice-président d’Arc-Sud-Bretagne, qui, professionnellement, connaît bien les modes de financement européens, en a fait une récapitulation bien intéressante pour notre petite région.
La 3ème édition de la Lune rousse, le festival de nos cultures celtiques s’achève samedi 1er juin dans un superbe bouquet final.
– Dès 11h30, sous les Halles, la Fanfare Menace d’éclaircie – Pop-up culinaire de 12h à 15h00. Avec l’association Tu me trouveras dans la cuisine de 12h00 à 15h00, le public pourra déguster des pintxos (7,50€ l’unité), bouchées gourmandes miniatures préparées en direct par des chefs du coin.
À 19h, sous les Halles, le Bagad d’Elven, puis sur le parvis de l’église, la Cie Pied en Sol donnera un spectacle de danse contemporaine La Grande Roue: danse et musiques traditionnelles revisitées.
Jeudi 6 juin, de 14h à 16h, le Réseau Rural propose un séminaire en ligne sur les coopérations ville-campagne. C’est gratuit, sur inscription. Un moment de réflexion pour sortir des clichés et des idées toutes faites.
Histoires d’eaux 8ème. Avec Histoires d’eaux 1, c’était l’eau des puits et des fontaines de village, des puits publics en ville, de l’eau des lavoirs, de l’eau des marais et des prés mouillés. Puis, partant du changement radical des années 50, j’ai évoqué, avec L’eau à la maison, histoires d’eaux 2, les premières réponses pour amener l’eau à la maison : pompes à béliers, électropompes, réseaux de village. Le 3ème épisode retraçait la construction des réseaux d’eau potable et de tout-à-l’égout dans la ville (Le service d’eau Histoires d’eaux 3). Le 4ème article L’eau désirée, l’eau rejetée (Histoires d’eaux 4) soulignait à la fois la peur de l’eau dont on se débarrasse au plus vite et le désir de l’eau. Les charmes et plaisirs de l’eau (5ème volet) se sont matérialisés dans la mode, aujourd’hui passée, des étangs, lacs et plans d’eau (Histoires d’eaux 6) avec un focus sur l’Étang de Célac, car, paraît-il, il faut sauver l’étang de Célac. Avant un prochain article sur la pêche et les poissons, posons un regard sur l’usage de l’eau pour les moulins. Car le projet de restauration de la continuité écologique du Tohon/St-Éloi nous invite à nous y pencher.
Il a défrayé la chronique quand sa désignation comme parrain du printemps de la poésie a provoqué une protestation des intellectuels… et la démission de la directrice artistique de l’événement. Beaucoup de bruit pour pas grand chose, me semble-t-il. Ce tollé n’empêche pas le Nouvel Obs de le désigner comme l’écrivain préféré des Français : j’ai nommé Sylvain Tesson, dont les Chemins noirs m’avaient passablement agacé. Et voilà qu’il revient avec un nouveau bouquin, presque unanimement salué par la presse et classé parmi les meilleures ventes…
Floréal,8ème mois du calendrier républicain, mois du printemps qui voit s’épanouir toutes les fleurs. Rose, le nom du primidi de Floréal de l’An CCXXXII, correspond à notre 20 avril 2024 (Voir le convertisseur ici). Dans mon agenda, forcément subjectif, je choisis de signaler ce qui me paraît intéressant à Questembert et aux environs. Mais il peut m’arriver de passer à côté de choses importantes, alors, n’hésitez pas à me communiquer vos événements.
Voilà que nos routes communales sont jalonnées de petits dessins de vélos. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Exactement ce que ça dit ! On va en dire un peu plus.
La voie est libre
Le pictogramme, orienté dans le sens de la circulation des vélos, permet d’identifier les bandes cyclables, de matérialiser au sol une trajectoire cycliste, bien visible de tous : le cycliste a le droit d’être là, rien de plus. Un rappel pour les utilisateurs potentiels du vélo qui, parfois, n’osent pas prendre leur bécane pour des déplacements courts ; un rappel pour les autres usagers, les automobilistes principalement, qui, parfois, considèrent les cyclistes comme de dangereux vélorutionnaires. Le petit dessin n’indique aucune priorité à personne, il indique seulement que la route est à tout le monde.