Ça ne se passe pas chez nous, mais tout près. Dans son édition du samedi 11, Ouest-France consacre une demi-page à Elven, Sur 4 colonnes, le maire, qui a décidé de se retirer, fait le bilan, forcément positif, de ses deux mandats. Et il redit à peu près ce qu’il avait dit au conseil de septembre : « à la place [de mes adversaires] j’aurais déménagé. » Leur faute avait été de se faire prendre, comme quelque 1 500 collectivités ou organismes publics en France, au piège des emprunts toxiques. Bien commode pour disqualifier aussi bien le travail accompli par Marcel Le Boterff et ses équipes entre 1989 et 2014 que la légitimité de futurs candidats. Des élus de cette période ont trouvé indigne cette attaque. Ils ont raison : M. Gicquel ne peut pas ignorer la réalité des emprunts toxiques qui ont déstabilisé bien des mairies, et sa manipulation est infâme.
Auteur/autrice : Paul Paboeuf
Je veux pas le savoir
Le dérèglement climatique ? Je veux pas le savoir. L’effondrement de la biodiversité ? Je veux pas le savoir. Les avantages de la limitation de vitesse ? Je veux pas le savoir. Les radars ne sont pas une pompe à finances ? Je veux pas le savoir.
Continuer la lecture de Je veux pas le savoirFaire un vélo, avec une bicyclette volée
L’expression est vieillotte, mais j’y ai pensé tout de suite en lisant le magazine municipal (p. 19) : dans sa tribune, une des oppositions en fait son attaque. Oui, c’est bien ça : faire un vélo, faire toute une histoire, monter en épingle une broutille, l’histoire d’un vélo rouillé, délabré, crevé même, volé au détour d’un chemin. Ah, non, il s’agit sûrement pas d’un voleur de grand chemin, d’un dangereux gangster. Peut-être quelqu’un qui pouvait en avoir besoin, (grand bien lui fasse!), ou alors qui espérait en tirer trois francs six sous sur leboncoin, ou encore, un plaisantin qui, reconnaissant le vélo, a fait une mauvaise farce à son propriétaire.
Continuer la lecture de Faire un vélo, avec une bicyclette voléeMunicipales, faire naître des candidatures
Beaucoup d’élus, beaucoup de maires, ont démissionné au cours du mandat. Plus, semble-t-il que dans les précédents. Au point que certains craignent qu’il n’y ait pas de candidats pour les prochaines municipales. Simone Malville, maire de Larré, a décidé de ne pas se représenter : elle l’avait annoncé dès 2020, mais elle a rappelé qu’à son âge il était temps de passer la main et de se concentrer sur sa vie personnelle et sur sa famille. Personne dans son équipe ne semble prêt à reprendre le flambeau et, pour expliquer le fonctionnement d’une mairie, dissiper les hésitations et susciter des candidatures, elle a invité les habitants à une réunion d’information et de débat sur la vie municipale. Une initiative intéressante qui devrait être adaptée pour d’autres communes ou encore élargie au niveau de la Communauté de communes. Et les habitants ont répondu présent : ils étaient une bonne quarantaine à avoir fait le déplacement.
Vendémiaire, An CCXXXIV, Agenda

Les sans-culottides, c’est fini. Voici le nouvel an républicain, et Vendémiaire, dont le nom évoque les vendanges (le primidi de la première décade était le jour du raisin.) C’est le premier mois du calendrier républicain de Fabre d’Églantine. Le 22 septembre de notre calendrier est le 1erVendémiaire de l’An CCXXXIV dans le calendrier. (Voir le convertisseur ici).

Voici donc pour ce mois mon agenda, que je revendique subjectif : si je passe à côté d’événements intéressants, n’hésitez pas à me les signaler. Et à compléter vos informations avec l’agenda de Rochefort-en-Terre Tourisme, l’office de tourisme de Questembert Communauté.
Voyez aussi l’appli Intramuros Questembert.
An CCXXXIII, les sans-culottides
Le calendrier républicain comportait 12 mois de 30 jours, soit un total de 360 jours. Pour atteindre le nombre de 365¼ jours, on ajouta 5 jours au calendrier, plus un les années bissextiles. Ce sont les sans-culottides.
Le premier jour des sans-culottides correspond cette année au mercredi 17 septembre (voir le convertisseur ici)., le dernier sera lundi, et mardi 23 sera le primidi de Vendémiaire.
Voici donc mon agenda subjectif pour les 5 sans-culottides.

Renaturer les ruisseaux
Des articles de presse ont montré les travaux de renaturation menés sur le ruisseau du Logo par Eaux et Vilaine. Avec des explications parfois surprenantes, et des photos qui peuvent surprendre. Sans qu’on voie à quel résultat on peut s’attendre. Et des réactions diverses sur les réseaux qu’on dit sociaux.
Continuer la lecture de Renaturer les ruisseauxFructidor, agenda subjectif

Ohlala ! déjà Fructidor, 12ème et dernier mois du calendrier républicain. Le mois des fruits qui commence avec le jour de la prune. Le 18 août de notre calendrier serait le 1er Fructidor de l’An CCXXXIII dans le calendrier de Fabre d’Églantine. C’était le jour de la prune. (Voir le convertisseur ici). Voici donc pour ce mois mon agenda, que je revendique subjectif : il peut donc arriver que je passe à côté d’événements intéressants, alors n’hésitez pas à me les signaler.
Sous la gravure, reproduite ci-dessus, figure le texte (presque illisible) que voici:Continuer la lecture de Fructidor, agenda subjectif
21/22 Août. Le Soleil correspond au Signe de la Vierge
En voyant ces beaux fruits que donnait l'âge d'or
Unissons tous nos vœux pour le retour d'Astrée:
Cet âge si vanté chez nous revit encor
Quand Thémis et la Paix se partagent l'Année.
Ruisseaux, rivières, s’y baigner? (Histoires d’eaux 12)
La canicule est passée, et aussi notre désir de chercher la fraîcheur de l’eau. Malgré notre relative proximité de la mer (des plages polluées interdites parfois), malgré la navette de Questembert communauté, la tentation était forte, surtout pour les plus jeunes de profiter du ruisseau pour barboter, patouiller, et même pour nager dans l’Arz du côté du pont du Favre. Surtout quand on n’a pas à la maison, la piscine, petite ou grande.
La baignade à Paris (et ailleurs)
Les JO de Paris ont forcé les pouvoirs publics à accélérer la reconquête de la qualité de l’eau de la Seine afin de permettre les compétitions prévues : un pari lancé par Jacques Chirac, il y a … longtemps. Les sommes qui ont été dépensées – 1,4 milliard – ont provoqué des polémiques. Pourtant, les JO n’ont fait que donner un élan supplémentaire au projet d’assainissement global des eaux de la Seine : comme beaucoup de fleuves, de rivières, la Seine était d’abord un égoût à ciel ouvert. C’était aussi le cas aussi à Vannes : l’eau des lavoirs au pied des remparts était-elle bien propre pour qu’on y lave du linge? et après les lavoirs, elle était chargée de savon… et de la crasse qu’avaient nettoyée les lavandières. Jean-Pierre Ferrand, dont j’ai souvent cité les articles sur les sociotopes (comment les humains vivent dans leur environnement), vient de publier sur son autre blog Observer Hennebont un billet tout à fait intéressant sur les latrines du Blavet. Une bonne occasion de rappeler que le passé n’était pas si merveilleux que dans nos rêves : « au 19e et dans les premières décennies du 20e siècle, du fait de la pollution de l’eau, on mourait en effet beaucoup de la dysenterie, de la typhoïde et du choléra dans nos villes comme dans nos campagnes. »
Si on parlait de commerces ?
Deux boulangers qui arrêtent leur activité, (ouf, une reprise en vue), une photographe qui déménage vers Vannes, la bijouterie qui ferme, le magasin d’accessoires liquide son stock avant fermeture définitive. Notre centre-ville n’est pas florissant, malgré quelques belles réussites. Comment en est-on arrivé là ? Y a-t-il des pistes d’amélioration ? Et puis surtout, la question centrale, que fait la mairie ?
Y a que nous ? Non
Presque toutes les villes, les plus grandes, les plus petites, les villes moyennes connaissent des difficultés comparables. Un rapide coup d’œil sur les quotidiens régionaux le confirme. À Landerneau (Finistère), le taux de vacance commerciale est seulement de 8 %, c’est deux fois moins qu’à Morlaix et trois fois moins qu’à Quimperlé. » (OF 1/10/24). À Hennebont, le taux de vacance (sur les 132 pas-de-porte du centre-ville) diminue, passant de 15 % à 13 % entre 2018 et 2024. (mais 13%!) (OF 13/03/25). La liste est longue des centres-villes à la peine. Questembert est sans doute dans la moyenne.
Mais pourquoi ? M’enfin, c’est évident : il n’y a pas assez de stationnements ; le plan de circulation est minable ; la ville manque d’animations. Voilà ce qui se dit… à Questembert, et à peu près partout.