Associations, le cœur battant de notre cité

Samedi 2 septembre, de 10h à 16h, se tiendra au complexe des Buttes le forum des associations de Questembert. Ce forum, créé au début des années 90, vous offre l’occasion de découvrir les multiples activités qui sont proposées sur la commune. Il permet aussi aux associations de se faire connaître du grand public, de recruter des adhérents et des bénévoles.

Le Forum associatif : déjà 25 ans !

L’idée des forums associatifs a été lancée dans les années 90 par deux adjoints de Bernard Thomyre, Maryvonne Coëffic, adjointe à la culture, et Claude Le Prado, adjoint aux sports. Déjà, les offices municipaux des sports et de la culture avaient contribué à favoriser les contacts entre associations. Car, souvent, chaque groupe avait tendance à fonctionner en cercle fermé. Il est même arrivé qu’à l’intérieur d’une même association, les divergences de vue, les concurrences de personnes, les querelles d’ego brisent l’unité et aboutissent à la création de nouvelles structures. (nb : il n’y a pas que les trotskistes que se pratiquent les dérives fractionnistes). Les forums ont permis d’aller plus loin, de faire se rencontrer les sportifs et les cultureux, ainsi que les autres groupes, comme les associations humanitaires ou caritatives.

Les premiers forums avaient eu lieu tous les deux ans, sous les Halles. Mais, à la demande autant des associations que du public, la « biennale » est devenue une rencontre annuelle qui se déroule désormais au complexe sportif des Buttes.

Le forum, c’est aussi la bourse aux vêtements et articles de sport proposée par l’OMS.

Les associations de Questembert : un tissu vivant

Notre commune, sans doute plus que d’autres, est extrêmement riche d’un tissu associatif très vivant qui est un élément de son attractivité. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder le guide associatif. La dernière édition 2022-2023 est à télécharger ici.

On en dénombre plus de 100 à Questembert ! Et 1 300 000 en France, selon l’INSEE. Au niveau national, 25 % des associations relèvent du domaine du sport, 20 % de la culture et des spectacles et 19 % des loisirs. Quatre personnes sur 10 d’au moins 18 ans adhèrent à l’une d’entre elles.

La vitalité associative de Questembert – et de beaucoup de communes en Bretagne – est un atout majeur pour la qualité de la vie : tout cela fait qu’on est bien chez nous, mais contribue aussi très fortement à l’intégration des nouveaux habitants. C’est heureux d’ailleurs que la municipalité ait choisi d’accueillir ces nouveaux arrivants le jour du forum associatif. C’est à 10h au centre Alan Meur.

La démarche d’adhésion

La démarche de l’adhésion à une association se fonde d’abord sur l’espoir d’y rencontrer des personnes qui partagent les mêmes goûts, les mêmes centres d’intérêt : jouer aux boules ou au bridge, donner du temps pour une cause, par exemple. On y vient parce qu’on y trouve des satisfactions, du plaisir, parce que ça fait du bien. Rien que pour ça, la collectivité doit apporter un soutien bienveillant aux associations.

Mais les associations apportent aussi des services, parfois la prestation de services est inscrite dans les statuts, par exemple, l’ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) ou encore, sur la partie Est de la communauté, l’association Eveil. Souvent l’offre de services est annexe par rapport au but principal de l’association : les membres du Camber se retrouvent autour du chant et de la danse traditionnels, mais le Camber propose aussi des cours de musique, le BUSQ (section Badminton de l’US Qyestembert) participe aux compétitions, mais il prépare les joueurs par des entraînements et encadre les enfants pour en faire les joueurs de demain.

D’ailleurs, les associations viennent souvent en complément de l’offre publique (Etat ou collectivités), ainsi l’ADMR, ou bien Eveil. Pendant des années, à Questembert, c’est l’association Familles Rurales qui a assuré les accueils de loisirs pour les enfants. Les accueils de loisirs ont été municipalisés à la fin des années 90 et désormais ils sont assurés par le CIAS de Questembert Communauté.

De la richesse symbolique, mais aussi du concret

Les associations, c’est donc du bonheur à partager. Mais c’est aussi de la richesse concrète : la plupart ne fonctionnent que grâce aux bénévoles et le temps dédié par ces bénévoles, difficile à évaluer, représenterait 587 000 emplois en Équivalent Temps Plein. Voir sur ce sujet une étude intéressante de l’INJEP. Selon le même organisme, les associations emploient 1 800 000 salariés. Et le travail des salariés des associations vaudrait environ 1,3 million ETP. Tout cela représenterait environ 3 % du PIB du pays.

Au niveau de chaque association, il est possible (et parfois nécessaire) de mesurer la valeur du travail fourni par les bénévoles. En prenant comme base minimale, le SMIC horaire brut chargé ; mais il est parfois pertinent, selon le rôle assuré, se référer aux qualifications des conventions collectives, et donc aux rémunérations adaptées. Ces calculs donnent aux bénévoles la conscience et la fierté de ce qu’ils font ; ils donnent aussi aux responsables associatifs des arguments dans leurs échanges avec les interlocuteurs institutionnels susceptibles d’apporter des subventions ! Le Mouvement associatif des Pays de Loire a publié une petite plaquette bien faite, et très utile.

Avec les associations, soutien, respect, dialogue

Les associations sont souvent jalouses de leur indépendance, et elles refusent de se laisser instrumentaliser par les pouvoirs. Mais les responsables n’aiment pas non plus qu’on les traite avec hauteur ou condescendance ! Ils sont en droit d’attendre de la collectivité la reconnaissance de leur rôle mais aussi de leur autonomie. Elles ont besoin de soutien pour leurs projets, de l’appui, quelquefois juste symbolique, d’une modeste subvention, ou de l’aide des services municipaux. C’est souvent très peu de chose, qui ne risque pas de compromettre les équilibres financiers de la collectivité.

Oui les associations contribuent à la vie collective, et, tout simplement au bien commun.

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