Le coût du renouvellement urbain

Un séminaire en ligne proposé par les Territoires innovent, mardi 26 mars, de 9h à 10h. Pour Reconstruire la ville sur la ville, comme le demandait la loi SRU (en 2000!), comme l’imposent maintenant les lois Elan et surtout la loi Climat-Résilience du 22 août 2021, il faut tenir l’objectif ZAN (Zéro Artificialisation Nette). Mais l’équilibre financier de ces programmes de renouvellement urbain est difficile à construire. Les projets réalisés nous donnent des pistes de réflexion, comme celui qui sera analysé mardi 26 mars : le projet « Ancienne école » à Pont-Croix (Finistère).

De multiples incertitudes
On pourrait dire qu’il faut un alignement de planètes pour monter ces projets de logements en renouvellement urbain sur friche. Rien de standard, tout est à construire pour réduire les multiples incertitudes et dès la conception du projet : sur quel site? dans quel contexte? à quoi servait l’édifice? ce qu’on veut ou peut en faire? comment il s’inscrit dans l’ensemble des projets de la commune? qui va piloter l’opération? avec quelles compétences? Les questions sont nombreuses, et chaque projet a ses particularités. Aussi, l’analyse des expériences abouties est riche d’enseignements utiles pour ceux qui se lancent dans de nouvelles opérations. L’analyse des échecs serait sûrement intéressante, mais il est plus difficile d’en parler publiquement.

L’ancienne école (image Ouest-France)

Une opération exemplaire à Pont-Croix
La presse (voir l’article d’ouest-france) a rendu compte de cette expérience qui a été lauréate du fonds de recyclage des friches urbaines et a bénéficié du plan France Relance à hauteur de 150 K€. L’ancienne école, qui en 2019 avait fait l’objet d’un projet privé (un hôtel d’une vingtaine de chambres) a été rachetée par le bailleur social Finistère Habitat : elle abrite désormais 6 familles dans des logements aux normes d’aujourd’hui. Un investissement d’1,2 million d’euros avec le soutien du Conseil départemental du Finistère (188 000 €), de la Région Bretagne (332 000 €), et de l’État (150 000 € du plan France relance).

Pour s’inscrire, c’est ici (c’est gratuit)

Pour revoir les séminaires précédents sur la chaîne Les Territoires innovent.
« Le parc des découvertes – Friche Seifel » à Saint-Malo,
Réhabilitation site de l’ancienne forge Yvignac-la-Tour
« L’écoquartier du Verger » à Quessoy.

3 réflexions au sujet de « Le coût du renouvellement urbain »

    1. Eh oui, mais c’était il y a longtemps…
      En sens inverse, le choix de ne pas réhabiliter les HLM de la rue du Calvaire (on avait considéré que ce n’était pas possible), il avait fallu trouver 60 logements neufs dans la première tranche de la ZAC et à la place de l’ancienne maison de retraite, démolie aussi.
      Même chose rue du chanoine Niol (l’ancien Cours ménagerè-ISSAT). En remontant plus loin, la transformation des anciens ateliers Provost pour en faire la salle Alan Meur.
      Il y aurait plein de choses à raconter sur la transformation de notre petite ville

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