Les vœux de Boris Lemaire

Samedi 9 janvier, premier samedi de l’année, la tradition aurait voulu que nous nous retrouvions nombreux à l’Asphodèle pour la cérémonie des vœux et l’accueil des nouveaux habitants. La crise sanitaire nous a privés de ce moment convivial. Face à cette situation, Boris Lemaire a choisi une cérémonie en deux temps : une brève allocution pour nous souhaiter une bonne année et une conférence de presse où il a répondu aux questions des correspondants des médias locaux pour faire un point d’étape et donner quelques perspectives pour l’année 2021.

Du temps pour écouter, du temps pour lire

Les paroles s’envolent, les écrits restent, une expression que vous trouverez en latin dans les pages roses du petit Larousse. C’est moins vrai aujourd’hui avec les moyens d’enregistrement dont nous disposons. Et l’intérêt de réécouter ou de revoir un moment comme les vœux est de mieux percevoir l’intonation, la présence de l’orateur. Mais ça prend du temps ! Et l’auditeur/spectateur peut se laisser distraire par des éléments extérieurs. D’où l’intérêt de l’écrit. Mais les organes de presse comme Le Télégramme ou Ouest-France ne peuvent accorder qu’un place restreinte aux événements locaux, en général, 60/80 lignes de texte avec une photo. Voir ici l’article du Télégramme et ici l’article d’Ouest-France. Voilà pourquoi je vous propose un compte-rendu plus étoffé à peu près 8 fois plus long. Vous pouvez lire, survoler, revenir en arrière : en 5 ou 6 minutes, vous aurez saisi l’essentiel de l’information tandis que pour écouter l’interview de Boris Lemaire, il vous faudra 40 minutes.

Un retour sur 2020 en photos et une brève allocution
En quelques images, le diaporama a retracé les points forts de l’année passée, de l’installation du conseil à la distribution des chocolats aux aînés en passant par des images de l’Inopiné Festival ou des dégâts de la tempête. Puis le maire a rappelé le contexte difficile créé par la pandémie ; comme nous tous, il souhaite que la situation s’améliore avec l’arrivée du vaccin. Malgré les difficultés, il a souligné sa volonté et celle du conseil municipal de mobiliser les énergies et redonner de la dynamique à notre commune et à notre territoire. « Les défis qui nous attendent sont grands, mais ils sont aussi excitants. Nous les relèverons ensemble grâce à notre engagement solidaire et à notre volonté d’innovation » C’est à écouter ici.

Un point d’étape avant les questions réponses avec les correspondants de la presse locale

En quelques minutes, Boris Lemaire a présenté un point d’étape depuis l’installation du nouveau conseil et dressé à grands traits les perspectives pour 2021 avant de se prêter avec beaucoup de simplicité au jeu des questions-réponses. C’est à écouter ici.

Une situation qu’on a jamais connue

Cafés, restaurants, salles de sports, etc. sont fermés, avec des conséquences lourdes tant sur le plan économique que de la vie sociale. Le maire et les élus ont eu à cœur de pallier ces difficultés, en fonction de leurs moyens et de leurs compétences. Mais la situation ne va pas s’améliorer tout de suite et elle risque même de devenir encore plus délicate.

Mais les élus ne sont pas restés inactifs et se sont investis dans leur mission. Les services scolaires ont été les plus impactés par la crise : comment accueillir au mieux les élèves et les personnels dans le respect des contraintes sanitaires ? La crise aussi a perturbé le fonctionnement des associations et révélé les difficultés des personnes isolées; les élus en ont mieux pris conscience en allant à leur rencontre pendant la période des fêtes.

Comme les Questembertois le réclamaient, les services techniques ont été mobilisés pour le nettoiement de la ville, les espaces verts, et les bâtiments. Les visites approfondies ont conduit à restreindre l’accès à certains bâtiments, et même à fermer la salle du Marchix, ce qui a gêné les associations qui l’utilisaient, mais il n’y avait pas d’autre choix possible.

Comme prévu, la restauration de l’école élémentaire de Beausoleil a connu sa première phase avec le désamiantage : le timing est respecté ! Pour les futurs aménagements, la municipalité a souhaité associer les personnels : c’est la mise en application d’un engagement de campagne pour la démocratie participative.

Dans cette même optique, et malgré le coronavirus, les comités consultatifs sont en place et ils se sont mis au travail. Par exemple, le pedibus qui s’était essoufflé va redémarrer prochainement. Le cahier des charges de la restauration scolaire a été remis en débat, en liaison avec les partenaires de Questembert Communauté. Pour la commission agricole, c’est un peu plus compliqué parce que ça mobilise des groupes plus importants, mais la commission est en marche.

Besoin de culture

La culture est un des axes forts de l’action municipale ; mais c’était surtout un besoin, une attente forte des Questembertois pour l’été au sortir du confinement. La municipalité s’est concentrée sur des propositions simples qui ont rencontré un bon succès : Questembert en photos, les soirées Picnic & Croq’Not et l’Inopiné Festival.

Questembert Communauté, le PCAET et la transition écologique

Premier vice-président en charge de la transition écologique, Boris Lemaire a repris en charge le dossier du PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial). Voir ici l’interview de Boris Lemaire sur le PCAET. A la rentrée de septembre, il a organisé une réunion de sensibilisation pour les élus du territoire, une réunion qui a rassemblé une soixantaine de conseillers municipaux. A la suite de cette journée, plusieurs commissions thématiques ont été constituées : plus de 20 % des conseillers du territoire s’y sont inscrits. Pour l’implication des habitants, la Communauté a eu recours à des outils modernes de communication afin de pallier les difficultés liées aux contraintes sanitaires. La consultation a été un vrai succès : 2 170 personnes ont participé à la concertation citoyenne sur la Plan climat. Au total, 108 idées ont été émises et transmises aux élus des cinq groupes de travail. Les conditions sont réunies pour construire un PCAET ambitieux et adapté aux enjeux de notre territoire.

Une démographie dynamique

On l’a vu dans la presse : la population de Questembert s’accroît ; celle aussi de toute la communauté, plus rapidement sur la partie Ouest (Berric, Lauzach, La Vraie-Croix, Le Cours, Larré, Molac) et un peu moins à l’Est. D’ailleurs le marché immobilier est dynamique ; les zones à construire se vendent très rapidement. Cela implique une adaptation des voiries et des réseaux avec une demande d’aménagements pour favoriser les mobilités douces.

Quant au quartier de la gare, il est en profonde mutation et ce n’est pas fini : nous y verrons bientôt la maison des services au public et le site Nutréa (ex Guyomarc’h) fermé aujourd’hui va être radicalement transformé. Pour le centre-ville, la commune a été retenue dans l’appel à projets de l’Etat : petites villes de demain. L’effort collectif à hauteur de 30000 euros lancé autour des animations de la fin de l’année en collaborations avec les acteurs économiques, l’UDEQ en particulier, va se prolonger par la construction du projet qui va mobiliser des moyens humains et financiers. La revitalisation du centre ville va confirmer le rôle de Questembert pour locomotive du territoire communautaire : une petite ville centre qui bouge, ça redonne de la force à tout le territoire, sans pour autant nier la singularité de chacune des communes de la Communauté.

Un nouvel événement majeur pour les 7 et 8 mai

C’est le point sur lequel la presse locale a mis l’accent : Boris Lemaire a annoncé le lancement d’un nouvel événement destiné à s’inscrire durablement dans le paysage culturel breton. Les 7 et 8 mai, ce sera la première édition de cet événement centré sur la musique celtique, avec des artistes de premier plan. Il y aura des concerts en plein air et en salle, du gratuit et du payant. Mais ce ne sera pas seulement de la musique, tous les aspects de la culture seront pris en compte, la danse, la langue (breton et gallo). Tout n’est pas encore calé, mais un petit groupe d’élus, d’employés et de bénévoles y travaillent d’arrache-pied.

A bâtons rompus : réponses aux questions des correspondants de presse

Questions réponses

La vaccination, où en est-on ?

Au moment de l’interview, on avait peu d’information. Les choses se sont clarifiées depuis. A voir sur le site de sante.fr.

Petites villes de demain, comment la population sera-t-elle impliquée ?

C’est une obligation forte de la démarche. Il y aura plusieurs niveaux : en premier lieu, les acteurs économiques et leurs organisations, l’UDEQ et la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), bien sûr tous les habitants du centre, mais pas seulement. Par exemple, la problématique de la circulation et du stationnement concerne tous ceux qui viennent au centre-ville pour les différents services, donc aussi bien les Questembertois de la partie rurale que les habitants des communes voisines. C’est pour ça que Questembert Communauté est partie prenante du projet. A ce jour, les modalités de cette démarche participative ne sont pas encore arrêtées. N.B. Traditionnellement, à Questembert, nous parlons du centre-ville, et nous sommes beaucoup à être attachés à cette tradition.

La population s’accroît

En effet, jamais Questembert n’avait atteint ce chiffre de 7997 ! Pas encore 8000. La croissance continue, mais si elle est un peu moins forte qu’il y a 15-20 ans. Cette croissance impose d’adapter les services publics. La voirie en particulier doit être adaptée aux nouvelles attentes de mobilité douce, mais il ne faut pas se leurrer : en zone rurale, la voiture reste un outil majeur de déplacement. Sans oublier les usages agricoles.

Les chiffres de l’INSEE

Une demande de salle des fêtes

En effet, c’est une demande constante et la municipalité doit entamer la discussion avec les usagers, sans doute dans un comité spécifique. En tout état de cause, ce projet ne sera pas réalisable avant la deuxième partie du mandat : la priorité à ce jour est d’achever la réhabilitation de l’école Beausoleil.

De la signalétique bretonne ?

C’est un vrai sujet, mais qui reste difficile et assez coûteux : il faudra imaginer une signalétique trilingue, français, breton, gallo. À commencer sans doute par les nouveaux lotissements ; et aussi par les écoles Beausoleil et Notre-Dame qui ont ouvert des sections bilingues.

L’annulation du marché de Noël

Le marché de Noël organisé par l’association Quest’N’Bike n’a pas pu avoir lieu : ces marchés devaient se tenir en même temps que les marchés « ordinaires » donc pour Questembert soit le lundi soit le mercredi fin d’après-midi. Le dossier avait été monté et présenté en préfecture. Sans réponse nette au 5 décembre pour un événement prévu le 12, il a été décidé de renoncer. Pour ne pas risquer de mettre en porte-à-faux l’association et ses bénévoles. Le sujet avait été abordé au conseil municipal dans une question orale. L’élu qui avait posé la question a cru bon d’y revenir, notant que l’organisation des marchés est du ressort du maire. Sans doute, mais fallait-il autoriser ce marché et mettre en danger les organisateurs et le public ?

Les animations pendant le marché ?

Deux questions ont été posées sur les animations de rue organisées en décembre. Pourquoi avoir choisi les temps de marché au lieu de proposer le samedi oule dimanche pour attirer du monde ? A quoi ont servi ces déambulations les mercredis 24 et 31 décembre alors qu’il n’y avait pas de marché ? Pour les mercredis, le maire regrette un manque de coordination : la mairie n’a pas eu l’information sur l’annulation des marchés du mercredi. Quant au choix de mettre les animations les jours de marché, il s’agissait de conforter l’existant plutôt que de tenter quelque chose de différent ; en tout cas, seuls les commerces de bouche étaient ouverts les dimanches matin alors que tous les commerces étaient autorisés à ouvrir.

Les cafés et restaurants ?

Cafés et restaurants sont très fortement impactés par la crise et personne ne sait quand ils pourront ouvrir à nouveau. À côté des aides de l’Etat qui sont ce qu’elles sont, la commune ne peut pas agir directement, d’autant que l’économie est de la compétence de Questembert Communauté. Cependant les bons d’achat distribués sont fléchés vers le commerce local. Il est difficile pour la commune d’aller plus loin.

La fusion UDEQ et UDE semble au point mort, que peut faire la commune ?

La fusion entre ces deux associations est sans doute une bonne idée, mais les différences sont importantes : l’UDEQ centre son action sur l’animation commerciale alors que l’UDE tente d’accompagner les entreprises en général en leur permettant de travailler en réseau. C’est aux deux associations d’écrire ensemble leur projet commun.

Comment seront les six prochains mois ?

Bien malin qui prétendrait avoir une vision claire de cette année qui commence : les effets de la crise sanitaire seront encore très lourds sur les 6 premiers mois, et on peut espérer sans aucune certitude que ça ira mieux après. Pourtant Boris Lemaire se veut optimiste ; il regarde avec attention ce qui se fait dans des villes comparables et il échange avec ses collègues maires Anne Gallo à St-Avé et Yves Bleunven à Grand-Champ, pour ne citer que ces deux exemples.

Outre la réhabilitation de l’école, dont il a été question, la municipalité va s’atteler à l’écriture du projet « petite ville de demain » : ce ne sera pas achevé avant le milieu de l’année prochaine, mais il faudra déjà lancer des réalisations dont l’évidence sera reconnue. Certaines actions seront inscrites dans le PPI (projet pluriannuel d’investissement) qui sera présenté au prochain conseil. Avec une grosse importance accordée à l’entretien du patrimoine (bâtiments et voirie) et en particulier à la rénovation énergétique. Des groupes de citoyens ont aussi manifesté de l’intérêt pour des tiers-lieux, des espaces un peu fourre-tout où collectivement on essaie de tisser du lien en faisant ensemble.

Au niveau du vécu ? Un maire heureux

Ce n’était pas la dernière question, mais ça fait une belle conclusion. Boris Lemaire explique que son engagement dans la vie publique locale n’est pas dû au hasard. Son père lui a montré le chemin dans sa région de naissance du côté d’Epernay. Aujourd’hui, il s’épanouit totalement dans sa vie de maire : mener des projets qui répondent aux besoins des gens, voir dans le regard des autres les retours positifs. « On répond aux sollicitations, on rencontre ceux qui le souhaitent, on construit avec eux les projets.« 

Centre-ville, un regard extérieur, et cruel

A travers le site Questembert-Créative-et-Solidaire, porté par les élus minoritaires du mandat précédent 2014-2020, j’ai reçu, en tant qu’administrateur du site, un message que je souhaite partager avec vous. Notre correspondante, de la Presqu’île Guérandaise, porte un regard acéré sur notre centre-ville. Son message nous donne une idée du défi qui attend la nouvelle municipalité, les commerçants du centre, l’UDEQ et aussi tous les Questembertois, en tant que consommateurs et en tant que citoyens.

Pourquoi ce message sur Questembert-Créative-et-Solidaire?

Une question à laquelle il faut donner une réponse préalable à tout débat. Que ce message tombe sur notre site du groupe minoritaire – qui reste en ligne, mais qui n’est plus du tout activé – montre à quel point la communication officielle de la mairie a été défaillante. Mme Martin et ses amis nous avaient d’ailleurs reproché d’être trop visibles et, en quelque sorte, d’usurper la place ! Pourtant, ils s’étaient dotés, pour un peu plus de 10 000 euros, d’un site officiel conçu par des professionnels. Encore eût-il fallu faire vivre ce site, le rendre attrayant et y diffuser des informations intéressantes.

Dans cet article Informer, communiquer, une obligation pour les élus, que j’ai publié le 13 mars, je signalais que la page budget du site évoquait le budget voté en mars 2018!

Je suis au regret de constater que la page n’a pas encore été mise à jour;
il est vrai que la nouvelle municipalité a eu d’autres chats à fouetter et que le budget 2020 n’a été voté qu’au conseil du 29 juin.

Le premier message de notre correspondante
Bonjour
Venant (et native) d’une presqu’île guérandaise dont les prix de l’immobilier et l’affluence touristique me la rendent hélas rédhibitoire, je cherchais, pas trop loin, une petite ville avec divers paramètres importants pour moi (une école Diwan, même si, à présent grand-mère, je n’ai plus d’enfants à y amener, une identité bretonne annoncée si possible par des panneaux bilingues, une rue ou une place regroupant commerces, bistrots et autres lieux amenant une certaine animation, et cerise sur le gâteau, une gare en fonction…).
Questembert me semblait parfaite, avec en plus ses marchés sous vos belles halles. Ce que j’avais lu de la vie associative me plaisait aussi, bref, tout bien.
Donc j’y passe au milieu du mois d’août, rapidement, en me disant que j’y reviendrais en septembre, plus au calme, mais… énorme surprise : le calme – et c’est peu de le dire – je l’ai trouvé à un point que je n’imaginais pas en cette période ! En arrivant sur la petite place où il y a la maison de la presse ; j’ai pensé « voilà le début du coin commerçant, même s’il n’y a pas grand chose en face. La suite des magasins se trouve sans doute plus loin ». Mais plus loin… rien (sauf les halles, magnifiques) Nettement plus loin, une autre place, mais bien tristounette.

Ai-je mal regardé ou les commerces à Questembert sont-ils une boulangerie à un endroit, sans voisin commerçant, une boucherie à un autre endroit, sans voisin commerçant, une pharmacie à un troisième endroit, etc? Tous isolés les uns des autres, sans continuité ? Je me dis que j’ai sans doute mal vu, ou alors le quartier commerçant, c’est la gare (mais ça m’a plutôt semblé être ce qu’on appelle une « zone commerciale », avec ce que ça implique de particularité).
J’ai refait un tour, suivi le panneau « tous commerces » (ou quelque chose comme ça, je ne sais plus), mais je suis retombée sur la place tristounette, puis la rue menant aux halles et à la petite place de la Maison de la presse.
Les touristes ne m’ont pas gênée, c’est sûr, donc sur ce point ce n’est pas Guérande, ouf. Mais j’aurais bien souhaité une demi-mesure.
Pas de panneau bilingue non plus à l’entrée de la ville, ce qui m’a étonnée de la part d’une commune abritant une école Diwan.
Bref ; j’avoue avoir été très très très destabilisée (et le suis encore, à ce que
vous pouvez voir !) par cette visite dans un Questembert qui pourtant j’en suis certaine est plein de bonnes et belles choses et de belles âmes dévouées à sa vie associative. Et donc je voulais vous faire part de ce ressenti, que j’espère vous recevrez tel qu’il se veut : l’expression d’une grosse surprise, et en aucun cas un jugement de valeur. Mais voilà, je cherche l’explication…
Bien cordialement
Marie-Christine
PS : j’ai cherché un forum « commerces » pour mettre ce message, mais ne l’ai pas trouvé.
— Envoi via le site Questembert, créative & solidaire (https://www.questembert-creative-so…)

Et plus encore…

J’ai répondu à ce premier message en arguant que c’était peut-être un mardi, jour de fermeture, que la crise sanitaire avait ébranlé plusieurs commerces, qu’à la fin de cet été on sentait un regain de vitalité. Je l’ai invitée aussi à entrer en contact avec les responsables de la municipalité. J’ai bien précisé aussi que le site Questembert créative et solidaire n’était plus actif. J’ai reçu en retour un nouveau message.

Merci pour cette sympathique et honnête réponse. On vous devine désabusé et je le comprends : moi-même qui ne suis pas de Questembert et n’ai donc aucune raison d’être triste d’en voir l’état, j’en suis repartie assez éberluée. Comment une ville qui semble avoir tant d’atouts géographiques (au moins autant en tout cas que certains bourgs du quasi centre-Bretagne – pourtant pas l’Eldorado ! – qui s’en sortent, bien que n’ayant ni gare, ni grand axe routier à proximité immédiate ou un peu plus éloignée  !!!

J’avais sans doute trop investi « affectivement » dans une ville qu’au fond je ne connaissais que sur le papier (se méfier du papier !!!)  et qui semblait correspondre à tout ce que je recherchais (sauf tout de même : pas de panneau bilingue, au moins en entrée et sortie de ville,  quand on abrite une école Diwan, voilà encore quelque chose qui détone à Questembert. Ne serait-ce que pour le marketing : le breton plaît aux touristes, les 200 euros du panneau sont rentabilisés… ?)

Hélas non je ne suis pas passée un mardi mais un mercredi ou un vendredi, de mémoire.

Enfin voilà, je suis donc à la recherche d’une autre commune, je pense à Locminé ou Ploermel, un peu grandes mais qui pour beaucoup de choses cadrent avec mes paramètres (un bon bagad ? ; une UTL, une belle identité bretonne…). Beaucoup plus loin de ma chère (à tout point de vue) presqu’île guérandaise, mais tant pis ! Nous verrons bien.

En tout cas, du fait que je ne vise hélas  plus Questembert pour les raisons que vous savez, donc je ne m’engagerai pas dans un échange avec la nouvelle municipalité.

Et maintenant, on fait quoi?

J’ai mis ce message pour provoquer la réflexion, le débat. A vous maintenant!

PS S’agissant du bilan de la municipalité sortante

J’ai envie de compléter la réflexion engagée en vous référant au paragraphe Centre-ville de mon article du 3 février 2020 Une brassée de roses pour Mme Martin