Samedi 15 janvier, Boris Lemaire s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les correspondants locaux de la presse. Un dialogue courtois, mais sans esquive des questions délicates, ni langue de bois. Dans uneintroduction d’un petit quart d’heure, le maire a fait un bref rappel de l’année passée, esquissé les projets de 2022 et, bien sûr, offert ses vœux à tous les Questembertois. Vous retrouverez ici les points essentiels de cet échange que l’on peut revoir en vidéo sur les infos du pays gallo.
nb : la vidéo est sous-titrée, ça peut aider, mais, quelquefois, c’est bizarre.
COVID oblige ou plutôt interdit : pas question de cérémonies des vœux où se rassemblent de centaines d’habitants pour écouter leur maire, leur conseiller départemental ou régional, le député avant de partager la galette des rois ; pour les élus, il fallait trouver de nouvelles façons d’adresser leurs vœux à leurs concitoyens. Dans notre coin, les Infos du pays gallo ont offert cette possibilité aux maires. Une initiative sympathique. Les résultats sont divers et globalement un peu décevants. D’autres élus ont cherché le soutien de professionnels de la vidéo, avec sûrement un coût important. Dans certains cas, on ne sait pas qui a réalisé la séquence, mais sans doute des amateurs éclairés.
Ce que peuvent attendre les citoyens
Les citoyens ont un a priori favorable : ils ont confiance en leur maire ; même si l’élection a provoqué des tensions, elles se sont estompées et la légitimité du premier magistrat n’est pas mise en cause. Cependant les habitants attendent que ce soit intéressant à écouter et plutôt agréable à regarder. Sur le premier point, dans la plupart des cas, les vœux des maires en vidéo étaient intéressants : au-delà des bonnes paroles de bonheur et santé (et cette année, ça compte), les messages délivrés s’organisaient simplement en deux parties, un bilan de l’action municipale de l’an passé et une prospective à court terme et à moyen terme. Rien de très original, mais très attendu.
Des pros aux manettes ou des amateurs (peu) éclairés
A regarder les propositions, on devine que certaines collectivités ont mis la main à la poche pour les vœux municipaux. Et pourquoi pas? c’est un moment d’information collective. Cadrage, éclairage, arrière-plan, sous-titrage, prise de son, rien à dire. Quelques uns ont incrusté l’interviewé sur une autre image : le personnage est filmé sur fond bleu ou vert et on l’incruste dans un décor filmé par ailleurs. Plusieurs proposaient des plans de coupe, ces moments où l’on continue à entendre la voix de l’intervenant, tandis que l’image montre des choses qu’il évoque : l’élu parle des travaux à la salle de sports… et on voit la salle de sports. Un regret cependant, un stade de foot sans joueurs de foot, une cour d’école sans enfants, cela manque de vie !
Les réalisations des amateurs cumulent souvent les « défauts » : l’interlocuteur est mal éclairé, son visage est presque dans le noir, le cadrage est souvent trop large et, du coup, l’interviewé est perdu dans un décor souvent sans intérêt ou, pire, désagréable. Il faut se rappeler qu’un cadrage serré logiquement donne de la présence à l’interviewé. Ci dessous, une copie d’écran d’une Brève de trottoir de Steven Le Roy : il est cadré en plan assez serré et son image est incrustée dans un décor extérieur brestois.
Deux choix sont possibles : un texte écrit et prononcé face caméra ou l’improvisation sur un canevas. Le risque dans le cas du texte lu, c’est de se plonger sur ses notes alors qu’il est impératif de garder au maximum le contact visuel avec les auditeurs… donc à travers l’objectif de la caméra. Sans plans de coupes qui peuvent permettre à l’orateur de jeter un œil sur son texte, il est nécessaire d’avoir un prompteur. Et pour le public, il est utile d’avoir le texte en sous-titre.
Pour improviser sur un canevas, il est important d’avoir une bonne expérience, et d’avoir appris à éviter les mots et expressions parasites : « si je peux me permettre », « véritablement » « comment dirais-je », etc. En présentiel, comme on dit aujourd’hui, c’est agaçant; en vidéo, c’est insupportable. Une variante de l’improvisation consiste à répondre à une vraie ou fausse interview : soit on entend les questions (mais c’est plus compliqué pour la prise de son), soit les questions viennent s’intercaler entre les réponses. Le procédé est plus facile à maîtriser par les novices, mais il paraît moins naturel.
Prendre la parole en public… et en vidéo
Même pour lire son texte sur un prompteur, il faut un peu d’habitude, comme pour la lecture à haute voix : l’œil doit précéder la voix. Mais dans tous les cas, il est important d’avoir travaillé la prise de parole en public. J’ai déjà évoqué les mots parasites, mais il y a aussi les gestes parasites : la main qui vient masquer la bouche, c’est le pire, mais tous les gestes et les postures qui, répétées, vont prendre le pas sur l’attention que mériterait le discours. C’est aussi avoir appris à maîtriser le débit, ni trop rapide, ni trop lent, mais avec un rythme varié ; une intonation vivante loin des excès qui cassent la voix (penser au « c’est notre projet » d’Emmanuel Macron) ou du recto tono qui met tous les mots toutes les phrases au même niveau.
Contrairement aux idées reçues, cette capacité à prendre la parole en public n’est pas un don inné, c’est un ensemble de techniques, de savoir-faire qu’il faut apprendre. J’insiste souvent sur la nécessité de la formation pour les élus : voilà un domaine où ils devraient tous se former, non pas pour devenir des clones de modèles à suivre, mais pour être efficaces tout en restant eux-mêmes. Voir par exemple ici la proposition de l’ARIC pour prendre la parole en public.
Et nous avons même une formatrice de l’ARIC à deux pas de chez nous Alexandra Fresse-Eliazord habite à Peillac. Voir ici sa présentation personnelle.
Comment diffuser ?
Dans notre secteur, plusieurs communes ont accepté la proposition des Infos du Pays Gallo pour diffuser les vœux municipaux. L’initiative était intéressante et… gratuite pour la collectivité. Les communes ont pu relayer ces vidéos sur leur site propre ou leur page facebook.
Pour celles qui ont choisi de réaliser ou de faire réaliser leur message de vœux, il ne faut pas oublier la possibilité de diffuser sur youtube comme l’a fait Noyal-Muzillac : le message est sur le site communal, mais la vidéo est lue sur youtube.
D’ailleurs, il serait sans doute intéressant que les communes se créent une chaîne youtube comme elles ont un site internet et des pages sur les réseaux sociaux.
Samedi 9 janvier, premier samedi de l’année, la tradition aurait voulu que nous nous retrouvions nombreux à l’Asphodèle pour la cérémonie des vœux et l’accueil des nouveaux habitants. La crise sanitaire nous a privés de ce moment convivial. Face à cette situation, Boris Lemaire a choisi une cérémonie en deux temps : une brève allocution pour nous souhaiter une bonne année et une conférence de presse où il a répondu aux questions des correspondants des médias locaux pour faire un point d’étape et donner quelques perspectives pour l’année 2021.
Du temps pour écouter, du temps pour lire
Les paroles s’envolent, les écrits restent, une expression que vous trouverez en latin dans les pages roses du petit Larousse. C’est moins vrai aujourd’hui avec les moyens d’enregistrement dont nous disposons. Et l’intérêt de réécouter ou de revoir un moment comme les vœux est de mieux percevoir l’intonation, la présence de l’orateur. Mais ça prend du temps ! Et l’auditeur/spectateur peut se laisser distraire par des éléments extérieurs. D’où l’intérêt de l’écrit. Mais les organes de presse comme Le Télégramme ou Ouest-France ne peuvent accorder qu’un place restreinte aux événements locaux, en général, 60/80 lignes de texte avec une photo. Voir ici l’article du Télégramme et ici l’article d’Ouest-France. Voilà pourquoi je vous propose un compte-rendu plus étoffé à peu près 8 fois plus long. Vous pouvez lire, survoler, revenir en arrière : en 5 ou 6 minutes, vous aurez saisi l’essentiel de l’information tandis que pour écouter l’interview de Boris Lemaire, il vous faudra 40 minutes.
Un retour sur 2020 en photos et une brève allocution En quelques images, le diaporama a retracé les points forts de l’année passée, de l’installation du conseil à la distribution des chocolats aux aînés en passant par des images de l’Inopiné Festival ou des dégâts de la tempête. Puis le maire a rappelé le contexte difficile créé par la pandémie ; comme nous tous, il souhaite que la situation s’améliore avec l’arrivée du vaccin. Malgré les difficultés, il a souligné sa volonté et celle du conseil municipal de mobiliser les énergies et redonner de la dynamique à notre commune et à notre territoire. « Les défis qui nous attendent sont grands, mais ils sont aussi excitants. Nous les relèverons ensemble grâce à notre engagement solidaire et à notre volonté d’innovation » C’est à écouter ici.
Un point d’étape avant les questions réponses avec les correspondants de la presse locale
En quelques minutes, Boris Lemaire a présenté un point d’étape depuis l’installation du nouveau conseil et dressé à grands traits les perspectives pour 2021 avant de se prêter avec beaucoup de simplicité au jeu des questions-réponses. C’est à écouter ici.
Une situation qu’on a jamais connue
Cafés, restaurants, salles de sports, etc. sont fermés, avec des conséquences lourdes tant sur le plan économique que de la vie sociale. Le maire et les élus ont eu à cœur de pallier ces difficultés, en fonction de leurs moyens et de leurs compétences. Mais la situation ne va pas s’améliorer tout de suite et elle risque même de devenir encore plus délicate.
Mais les élus ne sont pas restés inactifs et se sont investis dans leur mission. Les services scolaires ont été les plus impactés par la crise : comment accueillir au mieux les élèves et les personnels dans le respect des contraintes sanitaires ? La crise aussi a perturbé le fonctionnement des associations et révélé les difficultés des personnes isolées; les élus en ont mieux pris conscience en allant à leur rencontre pendant la période des fêtes.
Comme les Questembertois le réclamaient, les services techniques ont été mobilisés pour le nettoiement de la ville, les espaces verts, et les bâtiments. Les visites approfondies ont conduit à restreindre l’accès à certains bâtiments, et même à fermer la salle du Marchix, ce qui a gêné les associations qui l’utilisaient, mais il n’y avait pas d’autre choix possible.
Comme prévu, la restauration de l’école élémentaire de Beausoleil a connu sa première phase avec le désamiantage : le timing est respecté ! Pour les futurs aménagements, la municipalité a souhaité associer les personnels : c’est la mise en application d’un engagement de campagne pour la démocratie participative.
Dans cette même optique, et malgré le coronavirus, les comités consultatifs sont en place et ils se sont mis au travail. Par exemple, le pedibus qui s’était essoufflé va redémarrer prochainement. Le cahier des charges de la restauration scolaire a été remis en débat, en liaison avec les partenaires de Questembert Communauté. Pour la commission agricole, c’est un peu plus compliqué parce que ça mobilise des groupes plus importants, mais la commission est en marche.
Besoin de culture
La culture est un des axes forts de l’action municipale ; mais c’était surtout un besoin, une attente forte des Questembertois pour l’été au sortir du confinement. La municipalité s’est concentrée sur des propositions simples qui ont rencontré un bon succès : Questembert en photos, les soirées Picnic & Croq’Not et l’Inopiné Festival.
Questembert Communauté, le PCAET et la transition écologique
Premier vice-président en charge de la transition écologique, Boris Lemaire a repris en charge le dossier du PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial).Voir ici l’interview de Boris Lemaire sur le PCAET. A la rentrée de septembre, il a organisé une réunion de sensibilisation pour les élus du territoire, une réunion qui a rassemblé une soixantaine de conseillers municipaux. A la suite de cette journée, plusieurs commissions thématiques ont été constituées : plus de 20 % des conseillers du territoire s’y sont inscrits. Pour l’implication des habitants, la Communauté a eu recours à des outils modernes de communication afin de pallier les difficultés liées aux contraintes sanitaires. La consultation a été un vrai succès : 2 170 personnes ont participé à la concertation citoyenne sur la Plan climat. Au total, 108 idées ont été émises et transmises aux élus des cinq groupes de travail. Les conditions sont réunies pour construire un PCAET ambitieux et adapté aux enjeux de notre territoire.
Une démographie dynamique
On l’a vu dans la presse : la population de Questembert s’accroît ; celle aussi de toute la communauté, plus rapidement sur la partie Ouest (Berric, Lauzach, La Vraie-Croix, Le Cours, Larré, Molac) et un peu moins à l’Est. D’ailleurs le marché immobilier est dynamique ; les zones à construire se vendent très rapidement. Cela implique une adaptation des voiries et des réseaux avec une demande d’aménagements pour favoriser les mobilités douces.
Quant au quartier de la gare, il est en profonde mutation et ce n’est pas fini : nous y verrons bientôt la maison des services au public et le site Nutréa (ex Guyomarc’h) fermé aujourd’hui va être radicalement transformé. Pour le centre-ville, la commune a été retenue dans l’appel à projets de l’Etat : petites villes de demain. L’effort collectif à hauteur de 30000 euros lancé autour des animations de la fin de l’année en collaborations avec les acteurs économiques, l’UDEQ en particulier, va se prolonger par la construction du projet qui va mobiliser des moyens humains et financiers. La revitalisation du centre ville va confirmer le rôle de Questembert pour locomotive du territoire communautaire : une petite ville centre qui bouge, ça redonne de la force à tout le territoire, sans pour autant nier la singularité de chacune des communes de la Communauté.
Un nouvel événement majeur pour les 7 et 8 mai
C’est le point sur lequel la presse locale a mis l’accent : Boris Lemaire a annoncé le lancement d’un nouvel événement destiné à s’inscrire durablement dans le paysage culturel breton. Les 7 et 8 mai, ce sera la première édition de cet événement centré sur la musique celtique, avec des artistes de premier plan. Il y aura des concerts en plein air et en salle, du gratuit et du payant. Mais ce ne sera pas seulement de la musique, tous les aspects de la culture seront pris en compte, la danse, la langue (breton et gallo). Tout n’est pas encore calé, mais un petit groupe d’élus, d’employés et de bénévoles y travaillent d’arrache-pied.
A bâtons rompus : réponses aux questions des correspondants de presse
La vaccination, où en est-on ?
Au moment de l’interview, on avait peu d’information. Les choses se sont clarifiées depuis. A voir sur le site de sante.fr.
Petites villes de demain, comment la population sera-t-elle impliquée ?
C’est une obligation forte de la démarche. Il y aura plusieurs niveaux : en premier lieu, les acteurs économiques et leurs organisations, l’UDEQ et la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), bien sûr tous les habitants du centre, mais pas seulement. Par exemple, la problématique de la circulation et du stationnement concerne tous ceux qui viennent au centre-ville pour les différents services, donc aussi bien les Questembertois de la partie rurale que les habitants des communes voisines. C’est pour ça que Questembert Communauté est partie prenante du projet. A ce jour, les modalités de cette démarche participative ne sont pas encore arrêtées. N.B. Traditionnellement, à Questembert, nous parlons du centre-ville, et nous sommes beaucoup à être attachés à cette tradition.
La population s’accroît
En effet, jamais Questembert n’avait atteint ce chiffre de 7997 ! Pas encore 8000. La croissance continue, mais si elle est un peu moins forte qu’il y a 15-20 ans. Cette croissance impose d’adapter les services publics. La voirie en particulier doit être adaptée aux nouvelles attentes de mobilité douce, mais il ne faut pas se leurrer : en zone rurale, la voiture reste un outil majeur de déplacement. Sans oublier les usages agricoles.
Une demande de salle des fêtes
En effet, c’est une demande constante et la municipalité doit entamer la discussion avec les usagers, sans doute dans un comité spécifique. En tout état de cause, ce projet ne sera pas réalisable avant la deuxième partie du mandat : la priorité à ce jour est d’achever la réhabilitation de l’école Beausoleil.
De la signalétique bretonne ?
C’est un vrai sujet, mais qui reste difficile et assez coûteux : il faudra imaginer une signalétique trilingue, français, breton, gallo. À commencer sans doute par les nouveaux lotissements ; et aussi par les écoles Beausoleil et Notre-Dame qui ont ouvert des sections bilingues.
L’annulation du marché de Noël
Le marché de Noël organisé par l’association Quest’N’Bike n’a pas pu avoir lieu : ces marchés devaient se tenir en même temps que les marchés « ordinaires » donc pour Questembert soit le lundi soit le mercredi fin d’après-midi. Le dossier avait été monté et présenté en préfecture. Sans réponse nette au 5 décembre pour un événement prévu le 12, il a été décidé de renoncer. Pour ne pas risquer de mettre en porte-à-faux l’association et ses bénévoles. Le sujet avait été abordé au conseil municipal dans une question orale. L’élu qui avait posé la question a cru bon d’y revenir, notant que l’organisation des marchés est du ressort du maire. Sans doute, mais fallait-il autoriser ce marché et mettre en danger les organisateurs et le public ?
Les animations pendant le marché ?
Deux questions ont été posées sur les animations de rue organisées en décembre. Pourquoi avoir choisi les temps de marché au lieu de proposer le samedi oule dimanche pour attirer du monde ? A quoi ont servi ces déambulations les mercredis 24 et 31 décembre alors qu’il n’y avait pas de marché ? Pour les mercredis, le maire regrette un manque de coordination : la mairie n’a pas eu l’information sur l’annulation des marchés du mercredi. Quant au choix de mettre les animations les jours de marché, il s’agissait de conforter l’existant plutôt que de tenter quelque chose de différent ; en tout cas, seuls les commerces de bouche étaient ouverts les dimanches matin alors que tous les commerces étaient autorisés à ouvrir.
Les cafés et restaurants ?
Cafés et restaurants sont très fortement impactés par la crise et personne ne sait quand ils pourront ouvrir à nouveau. À côté des aides de l’Etat qui sont ce qu’elles sont, la commune ne peut pas agir directement, d’autant que l’économie est de la compétence de Questembert Communauté. Cependant les bons d’achat distribués sont fléchés vers le commerce local. Il est difficile pour la commune d’aller plus loin.
La fusion UDEQ et UDE semble au point mort, que peut faire la commune ?
La fusion entre ces deux associations est sans doute une bonne idée, mais les différences sont importantes : l’UDEQ centre son action sur l’animation commerciale alors que l’UDE tente d’accompagner les entreprises en général en leur permettant de travailler en réseau. C’est aux deux associations d’écrire ensemble leur projet commun.
Comment seront les six prochains mois ?
Bien malin qui prétendrait avoir une vision claire de cette année qui commence : les effets de la crise sanitaire seront encore très lourds sur les 6 premiers mois, et on peut espérer sans aucune certitude que ça ira mieux après. Pourtant Boris Lemaire se veut optimiste ; il regarde avec attention ce qui se fait dans des villes comparables et il échange avec ses collègues maires Anne Gallo à St-Avé et Yves Bleunven à Grand-Champ, pour ne citer que ces deux exemples.
Outre la réhabilitation de l’école, dont il a été question, la municipalité va s’atteler à l’écriture du projet « petite ville de demain » : ce ne sera pas achevé avant le milieu de l’année prochaine, mais il faudra déjà lancer des réalisations dont l’évidence sera reconnue. Certaines actions seront inscrites dans le PPI (projet pluriannuel d’investissement) qui sera présenté au prochain conseil. Avec une grosse importance accordée à l’entretien du patrimoine (bâtiments et voirie) et en particulier à la rénovation énergétique. Des groupes de citoyens ont aussi manifesté de l’intérêt pour des tiers-lieux, des espaces un peu fourre-tout où collectivement on essaie de tisser du lien en faisant ensemble.
Au niveau du vécu ? Un maire heureux
Ce n’était pas la dernière question, mais ça fait une belle conclusion. Boris Lemaire explique que son engagement dans la vie publique locale n’est pas dû au hasard. Son père lui a montré le chemin dans sa région de naissance du côté d’Epernay. Aujourd’hui, il s’épanouit totalement dans sa vie de maire : mener des projets qui répondent aux besoins des gens, voir dans le regard des autres les retours positifs. « On répond aux sollicitations, on rencontre ceux qui le souhaitent, on construit avec eux les projets.«