Manger vrai à Questembert

Le lundi 5 juillet, la webradio Manger vrai s’est installée sous les Halles pendant le marché. Manger vrai, une radio qui s’écoute quand on veut, où l’on veut.

Boris Lemaire parle avec passion de notre ville

Une émission à réécouter en podcast

L’émission Rendez-vous en terre gourmande dure environ 70 minutes, que vous écouterez de bout en bout avec plaisir en podcast ici. En voici les temps forts : les entretiens avec Boris Lemaire, Jeannine Magrex, adjointe chargée du commerce, Nicolas Jean, directeur de Rochefort-en-Terre Tourisme, des commerçants de la ville et du marché, et Alain Orillac, qui était le chef du Bretagne.

La recette d’Alain Orillac

A partir de la 62ème minute, Alain Orillac a donné la recette qu’il a imaginée à partir des produits locaux, qu’on peut trouver sur notre marché. Une recette qu’il a intitulée : Chou brisé, andouille de Guémené, moules et coques marinières, sauce au cidre.

Préparer le chou

  • Faire blanchir les belles feuilles extérieures
  • Emincer le cœur de chou, le faire compoter 10 à 15 minutes avec du beurre salé et du bouillon de volaille, sel et poivre.
  • Dans une feuille de papier de cuisine, disposer une belle feuille de chou, farcir avec la compotée de chou, bien refermer la ballottine et la piquer pour maintenir.
  • Cuire les ballottines à la vapeur, réserver

Préparer les moules et coques marinière

  • Faire ouvrir les coquillages parfumés avec thym, laurier, déglacer au cidre, réserver les coquillages
  • Passer le jus, réduire, crémer et monter au beurre

Préparer l’andouille

Passer les fines rondelles d’andouille au four 15 minutes

Dresser les assiettes

Dans une assiette creuse, disposer le chou, les coquillages et les rondelles d’andouille, décorer de cerfeuil et persil

A vos casseroles. Et bon appétit.

Les gens qui aiment manger sont toujours les meilleures personnes

Avoir raison avec…

Avoir raison avecC’est le titre d’une émission que j’écoute parfois. Par exemple, on a pu se demander comment avoir raison avec l’écrivain antillais Edouard Glissant, avec Charles Darwin, Raymond Aron, Françoise Dolto ou encore John Rawls. J’avoue que je ne comprends pas toujours tout ce qui se raconte, mais j’ai l’impression qu’après … je mourrai moins bête (mais je mourrai quand même).

Merci à Steven Le Roy

Pressé de tous côtés sur les réseaux sociaux…

J’ai pas mal d’amis sur Facebook, de followers sur twitter et du coup, je suis assailli de messages qui veulent me persuader que je vis en dictature, que la vaccination est au mieux inutile sinon dangereuse, que le passe sanitaire devrait s’appeler nazitaire…

Si je m’avise de réclamer un peu plus de nuance, quelques vérifications factuelles des évidences mises sur la table, si j’ai l’arrogance de trouver scandaleux qu’on compare l’obligation du passe sanitaire avec le port de l’étoile jaune, je suis immédiatement considéré comme un pauvre ignorant ou comme un « social traître » (enfin pour le dernier truc, j’ai presque l’habitude.)

Ils me renvoient à des « experts » convoqués pour me persuader de rentrer dans le droit chemin. Mes amis ont tous des références à me proposer, quand ce n’est pas leur simple et intime conviction, renforcée par le témoignage incontestable de la personne dont la cousine a dû subir une amputation de la jambe après la vaccination.

Si, si, si, c’était à l’hôpital de la Cavale blanche à Brest ! Ben non, vérification faite, niet, nein, nada, nothing... Ah oui, mais ils gardent le secret pour ne pas gêner le programme de Big Pharma... vous croyez que j’exagère ? Non, malheureusement. Ce genre de manipulation a déjà été évoqué dans cet article La fabrique et la diffusion d’un fake.

Plus sérieusement, on me renvoie à un expert suisse, dont les qualifications sont très contestables, à une revue des antipodes… largement consacrée aux pseudosciences, au complotisme.

Bien sûr, les références sont censées avoir plus de force quand la page FB contient les mots citoyen, démocratie (vraie forcément)…

Avec les abrutis, j’ai un peu l’habitude. Mais j’ai plus de difficultés avec des gens qui, par ailleurs, montrent des convictions en faveur des valeurs républicaines, se disent de gauche, comme moi – et je les crois ! Tout d’un coup, les voilà qui se réfèrent aux philosophes  fortement marqués à droite, à des libertariens américains auprès desquels John Rawls est un gauchiste à faire rougir Lénine, Trotsky… et Mélenchon.

Avant de m’envoyer l’estocade et de m’intimer l’ordre de lire ou de relire le grand ouvrage de Noam Chomsky, un linguiste (son premier métier) et un philosophe américain, La Fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie (Manufacturing Consent: The Political Economy of the Mass Media). Un ouvrage dont probablement ils ne connaissent que le résumé qui traîne sur les sites de santé « alternatifs » (vous savez ceux qui vous expliquent comment traiter par exemple vos douleurs d’arthrose ou le gonflement de votre prostate). Alors vous savez tout des dix stratégies de manipulation de masses par Noam Chomsky.

Vivez-vous en dictature? Faites le test avec Charlie Hebdo

Vacciné sereinement

Donc préférant avoir raison avec des médecins sérieux, le Dr JF Delfraissy, le Dr Arnaud Fontanet, ou encore l’urgentiste P. Pelloux, je me suis fait vacciner dès que j’ai pu, sans avoir le moindre effet secondaire. J’ai même installé l’appli anticovid sur mon téléphone, où j’ai également mon passe sanitaire.

Et je n’ai vraiment pas envie d’avoir raison avec F. Lalanne, Philippot, Dupont-Aignan… ni Jacline Mouraud.

Plaisirs d’été à Questembert

Besoin de personne….

Pour vous balader en ville. Et découvrir le parcours photos dans le centre ville, un parcours fléché qui vous fait (re)découvrir Questembert d’hier et d’aujourd’hui avec des images des vieux métiers, les fileuses, le pochonnier (voir Le parler gallo, p 148) ou des photos des artisans de notre ville, le boucher et son épouse, la fleuriste magnifiquement photographiés par Audrey Guillou. Sans oublier les photos XXL collées sur les murs ici et là (voir le plan ci-dessous)

Les parcours en ville

Pour vous balader sur le nouveau circuit nature et patrimoine qui vous conduit jusqu’à la Chapelle de St-Jean (visite possible en prenant la clé à l’OTSI) et au moulin de Tohon avant de vous ramener en ville par le chemin rochu... Avec en chemin, des photos anciennes de la commune.

Balade nature et patrimoine

Piques Niques animés

Pic’Nic et Croc’Notes, c’est le nom de ces soirées simples et sympathiques proposées par le service municipal de la culture. Elles ont été inaugurées et testées l’été dernier. C’est simple : on vient à partir de 19h avec son pique-nique (on peut acheter ce qu’il faut au marché du mercredi sous les Halles), il y a des tables (ou pas, si on veut) et de la musique, des contes, etc. C’est gratuit avec une buvette sur place.

Pas de chance, vous avez manqué la première de cette année (moi aussi, on n’est pas toujours disponible!), qui a été un vrai succès (voir par exemple ici sur le site des infos du pays gallo.

Ce mercredi 21 juillet, au vieux presbytère, soirée gallèse avec Matao Rollo, conteur (gallo et français). Lectures par la médiathèque à partir de 17h.

Trois autres dates pour pic nic et croc’notes, les mercredis 4 août, 11 août, 18 août…

Mais aussi le mercredi 28 juillet à 18h, sous les Halles un concert avec Fanch, suivi d’un repas sous les Halles ; c’est proposé par l’asso Convivi’halles. On y reviendra. Mais c’est déjà dans la dernière page de la brochure municipale. Voir plus bas.

Mardis de pays

Là encore, vous avez manqué le premier, mardi 20 juillet, mais le mardi 10 août à 20h30 à la chapelle St-Jean, vous irez Au jardin d’amour : la harpe de Molène Galard accompagnera la voix de Yannick Gargam pour des chants traditionnels de Haute-Bretagne.

Les mardis de pays sont des animations proposées par Rochefort-en-Terre Tourisme dans toutes les communes de Questembert communauté (voir ici l’agenda).

Les mardis de pays à Questembert

Les concerts du marché

Sans la dynamique de l’association les orgues de Questembert , personne ou presque ne pourrait apprécier la qualité de cet instrument d’abord dédié aux musiques d’église. L’association vous donne rendez-vous les lundis de l’été à 11h pour les concerts du marché.

Les concerts de l’été

A la Chapelle St-Michel

L’association Art et culture chapelle St-Michel propose 3 concerts pendant l’été.

Et puis quoi encore ?

On en reparlera… des pic nic et croc’notes du mois d’août, d’un petit coup de cirque au Pré des Garçailles, d’un concert par le quatuor Brocéliande de l’orchestre de Bretagne. Etc. Plein de plaisirs d’été. Mais je ne dis rien encore de l’Inopiné Festival, samedi 28 août.

Sans oublier notre cinéma

Une belle programmation à retrouver ici avec un prix des séances des plus raisonnables. En jauge réduite, pas plus de 49 places par salle en raison des contraintes sanitaires, mais le pass ne sera pas nécessaire.

Tout le programme (ou presque)

Propreté urbaine, fleurissement

J’en ai eu des reproches sur la propreté de la ville! À propos des crottes de chien, des pigeons (on n’avait pas encore de choucas, ou si peu), des mauvaises herbes au pied des murs, des parterres mal entretenus; etc. C’était presque un marronnier pour le 56230! Je n’avais pas perçu d’amélioration au temps de Mme Martin, sauf pour le rond-point de Bel-Air (ah! ah! ah!), et même sur la fin, les parterres du centre-ville ainsi que les trottoirs semblaient à l’abandon (herbes folles, déjections animales); je me suis pourtant abstenu de commentaires publics. Le 56230 en aurait fait des tonnes avec photos à l’appui, mais, connaissant la difficulté du problème, je suis resté indulgent.

Je suis d’autant plus à l’aise aujourd’hui pour vous inviter à partager mes observations et constater avec vous que les choses ont changé. Pas tellement sur les points stratégiques comme ci-dessus sur le parvis de l’église, qui n’a jamais été négligé, pas plus que le centre du giratoire de la place Gombaud ou d’autres giratoires. Et je ne dis rien du rond-point de Bel-Air : on y voit combien le choix de ce décor, après un massacre à la tronçonneuse, impose un entretien très régulier et très coûteux. Il arrive que les techniciens des espaces verts se trouvent dépassés par la pousse des gazons et des mauvaises herbes.

Quelques images peuvent montrer comment les espaces végétalisés, ici et là dans la ville, ont été nettoyés et remis en valeur.

Place de l’Epine
Square Le Mauff de Kergal

Nettoyage des rues et des espaces piétons

Les équipes des espaces verts et du nettoiement quotidien se sont fortement mobilisées pour ces travaux, mais il a fallu apporter des renforts en personnel et en matériel pour effectuer un nettoyage en profondeurs des espaces publics. Les trottoirs ont retrouvé leur couleur originelle avec un coup de nettoyeur haute pression. Du temps, du matériel, tout cela a un coût non négligeable. Il faut le rappeler car il arrive parfois que pour réduire les dépenses, on choisit en fait de réduire la qualité du service rendu. Nos élus ont fait un autre choix pour qu’il fasse bon vivre à Questembert.

Des citoyens responsables

Tout le monde, sans doute, se réjouira de ce coup de jeune, de ce coup de propre donnés à notre centre-ville. Et chacun se rappellera que c’est avec nos impôts que cela a pu se faire. Nous savons que le temps va ternir l’aspect rénové de tous ces espaces. Nous savons que les pigeons, les choucas vont salir ce qui a été nettoyé et qu’il faudra reprendre le chantier.

Mais la crasse, la malpropreté ne sont pas seulement dues aux pigeons, aux choucas. Tous et chacun nous avons notre part de responsabilité. En particuliers les propriétaires de chiens qui n’ont pas tous le réflexe de ramasser les déjections. Certains même nous en font cadeau avec beaucoup de désinvolture. Cela me rappelle une commerçante invectivant l’employé communal qui n’avait pas nettoyé devant chez elle assez rapidement…

Et pourtant, il est de tradition que les riverains assurent une part du nettoiement des trottoirs devant leur maison. Une tradition qui peut être formalisée dans un arrêté du maire, comme cela se fait dans beaucoup de communes. C’est vrai, n’est-ce pas qu’on ne peut pas tout attendre du service public.

Changement d’ère, changement d’air au département

Jeudi 1er juillet, c’était l’installation du nouveau conseil départemental, et l’élection du nouveau président. David Lappartient a donc été élu par la majorité départementale. Rien de surprenant. Ce qui a pu surprendre, c’est le net changement de ton, et, si les actes suivent les paroles, un vrai changement politique.

Boris Lemaire et Marie Le Boterff, nos conseillers départementaux

Les déclarations du nouveau président dans cette vidéo

https://www.letelegramme.fr/bretagne/morbihan-lappartient-nouveau-president-promet-de-faire-dans-le-social-01-07-2021-12781394.php

De la triangulation?

La triangulation consiste pour un politique à s’approprier les idées des autres au moins dans le discours. Voir cet article de The conversation Trianguler ou l’art de s’approprier les idées des autres en politique. Que disaient nos candidats Boris Lemaire, Marie Le Boterff et leurs suppléants? Ils constataient les carences des politiques sociales, pour les personnes âgées, les handicapés, pour l’insertion. Le nouveau président va le faire. Ils parlaient de déplacements, de mobilités : il nous promet un plan vélo à l’échelle du département. Ils voulaient un engagement fort pour la transition écologique : voilà, voilà. Il n’oublie pas l’urgence de traiter la D775, où j’avais apporté quelques éléments de débat. Il nous dit aussi que le département doit mieux faire connaître ses actions. Ce que nos candidats considèrent comme absolument nécessaire.

Un changement de ton

Le nouveau président se revendique de droite, et il faut sans doute le lui accorder. Mais, au moins dans son expression, il se démarque fortement de son prédécesseur : une gestion rigoureuse (qui annoncerait l’intention de gaspiller les deniers publics?) mais sans référence aux dogmes libéraux qui sous-tendaient le discours de M. Goulard (refus par principe de la dépense publique… et de l’impôt, illégitimité de l’action publique, etc.) Changement radical aussi du rapport aux élus minoritaires : ils sont légitimes du fait de leur élection, ils ont le droit à la parole et leurs propositions pourraient même écoutées.

Des paroles… et demain des actes?

Voilà donc une entrée en matière tout à fait intéressante. Mais nous jugerons sur pièces. Avec vigilance, sans concession.