Le bel été de la culture

A la fin du conseil du mois de mai, Sylvaine Texier, adjointe en charge de l’action culturelle, a présenté le programme de l’été qui commence. Elle a accepté de répondre à mes questions.

Réécouter ici à partir de 2h01

En fait, l’été a déjà commencé, en tout cas pour la culture

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Salon du livre de jeunesse, le retour

La parenthèse « biennale » du livre se referme ! La municipalité de Questembert a décidé de revenir à un salon annuel et elle a persuadé les élus communautaires de financer le chèque-livre de 8€ pour tous les écoliers. Un salon tous les ans, parce que les enfants grandissent vite, parce qu’il faut, comme disait à peu près Paul Valéry, il faut jeter des pierres dans les esprits pour qu’elles y fassent des vaguelettes et viennent en troubler la surface trop immobile.

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Que brille la Lune rousse!

La pandémie nous avait privés d’une première édition en 2021. Voilà que cette année va briller sur Questembert, la Lune rousse, le festival des cultures celtiques. Cette semaine du mercredi 11 au samedi 14 mai, la ville vous propose un programme éclectique, gratuit, à l’exception du concert de vendredi et du fest-noz de samedi.

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Boris Lemaire répond à la presse locale

Samedi 15 janvier, Boris Lemaire s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les correspondants locaux de la presse. Un dialogue courtois, mais sans esquive des questions délicates, ni langue de bois. Dans une introduction d’un petit quart d’heure, le maire a fait un bref rappel de l’année passée, esquissé les projets de 2022 et, bien sûr, offert ses vœux à tous les Questembertois. Vous retrouverez ici les points essentiels de cet échange que l’on peut revoir en vidéo sur les infos du pays gallo.

nb : la vidéo est sous-titrée, ça peut aider, mais, quelquefois, c’est bizarre.

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L’inopiné Festival, saison 2

La première édition de l’inopiné Festival avait été une esquisse, montée à la diable, en quelques semaines après l’installation du conseil municipal et l’élection du maire et des adjoints. Malgré tout, ce festival improvisé ou presque, inopiné quoi! avait « conquis le public » comme disait le Télégramme, obtenu un « joli succès » selon les Infos du Pays Gallo ; en résumé, une première édition réussie (ouest-france). La plus belle réussite avait été le spectacle de danse contemporaine TSEF ZONE, première création de Nomwen et Pauline de la compagnie c’hoari,

Une programmation plus étoffée, éclectique, et séduisante

Pour cette deuxième édition, l’adjointe à la culture, Sylvaine Texier, et le responsable du service culturel, Alan Duperrin, ont concocté un programme de grande qualité, éclectique, dérangeant, amusant. Pour tous les âges – intergénérationnel, peut-être même intersectionnel comme on dit maintenant. Je vous invite à découvrir ce programme : comme je ne connaissais pas les artistes, j’ai repéré leurs vidéos de présentation, et, vraiment, ça donne envie.

Les horaires et les lieux

Conditions pratiques

C’est gratuit !

Passe sanitaire : au premier passage, on vous remettra un bracelet pour la journée

Pour manger et boire : les brasseries et restaurants partenaires proposent un menu festival (repas du soir) à 13,50 €. Le traiteur Le Bodo propose un plat à emporter (toute la journée) à 5,50 €. Toute la journée, cocktail du Festival à 3 € (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).

Déambulation Les Brasseurs d’idées : pensez à réserver

La compagnie Les Brasseurs d’idées vous embarque dans une visite loufoque à travers la ville. C’est fou ! Attention : la jauge est limitée à 40 personnes pour chacune des sessions (15h – 18h). Il faut donc réserver auprès de l’OTSI 02 97 26 56 00.

Une idée de leur talent dans cette vidéo des Fouilles sentimentales à La Rochelle

Toute la journée, un peu partout : les Oeils

L’association les Oeils vous invite à ouvrir vos oeils (yeux) et à porter un regard neuf sur nos lieux familiers.

Un truc de OUF, non?

A 14h, au jardin Belmont : Clémence de Clamard

Volubile, tendre et délicieusement irrévérencieuse, Clémence de Clamard fait vœu de liberté, de joie et de poésie. Elle/il ne vit pas sa vie, elle/il la rêve, une vie tout en grâce et en légèreté.

A 15h, on danse sous les Halles avec Little Big Noz

Muni d’un saxophone baryton à simple carburation circulaire, Ronan Le Gouriérec va faire danser. Dans un salon, une salle de bal, une cour d’école, une grange ou un jardin, au centre des danseurs, de tous âges, tous niveaux, toutes morphologies et tous milieux sociaux confondus, Ronan joue et improvise un répertoire original. Une proximité pour retrouver de la complicité.

A 16h, parking St-Martin, Monsieur Pif fait le fakir Saâdikh

Monsieur Pif est un clown. Il est seul, nomade, à la recherche des rencontres et des petits bonheurs. Parfois, il rêve de la vie des autres… Cette fois-ci, il devient « LE SAÂDIKH ». Avec l’espoir d’être grand, d’être aimé. Et pour le plaisir aussi. Tout simplement. Enfin presque…

A 16h, 17h, 18h, à la médiathèque, Pédalo Cantabile

Le cycliste, bien assis sur sa selle, prend une guitare ou un accordéon, déroule le texte d’une chanson. Un concert interprété par le public, des airs populaires à entonner tous ensemble. Ça fait du bien de chanter en choeur.

A 17h, place du Reliquaire, le Cabaret cyclette

Le Manège mécanico-écologique : un carrousel entraîné par un vélo (papa ou maman pédale) et, le temps d’une comptine ou d’une chanson, les enfants tournent en rond. Avec bonheur.

A 17h, à la Chapelle St-Michel, de la musique avec le quatuor Poisson chat

Antoine Péran et Tim Le Net ont co-écrit un quatuor pour flûte, accordéon, violon et violoncelle…

A 18h, au parking de l’école Notre-Dame, Ensemble, de la Cie Jupon

Ils tournoient autour d’un mât. Trait d’union ou ligne de démarcation ? C’est l’enjeu de ce duo masculin plein d’humour qui explore à front renversé les hauts et les bas d’une relation toute en tension.

A 18h, au Cinéma Iris, Le grand Bal, un documentaire de Laetitia Carton.

Le Grand Bal constitue une évocation d’un festival de danses traditionnelles françaises et européennes qui se déroule chaque année dans l’Allier.

A partir de 19h, un peu partout, Ventilator déambule

Une fanfare trio supersonique… Mais pas de son, pas d’image ! A découvrir donc.

A 21, sous les Halles, dansez avec le Bal Floch

Guinguette voyageuse ou bal forain à mi chemin entre casse boite et kiosque à musique , le Bal Floch est un bal proche des gens, à ciel ouvert et hors du temps…C’est ce petit bal, perdu ou rangé quelque part dans un coin de chaque tête. On y fait la part belle à « la bastringue », à des danses chaloupées, et à des musiques trad de tous horizons.

Plaisirs d’été à Questembert

Besoin de personne….

Pour vous balader en ville. Et découvrir le parcours photos dans le centre ville, un parcours fléché qui vous fait (re)découvrir Questembert d’hier et d’aujourd’hui avec des images des vieux métiers, les fileuses, le pochonnier (voir Le parler gallo, p 148) ou des photos des artisans de notre ville, le boucher et son épouse, la fleuriste magnifiquement photographiés par Audrey Guillou. Sans oublier les photos XXL collées sur les murs ici et là (voir le plan ci-dessous)

Les parcours en ville

Pour vous balader sur le nouveau circuit nature et patrimoine qui vous conduit jusqu’à la Chapelle de St-Jean (visite possible en prenant la clé à l’OTSI) et au moulin de Tohon avant de vous ramener en ville par le chemin rochu... Avec en chemin, des photos anciennes de la commune.

Balade nature et patrimoine

Piques Niques animés

Pic’Nic et Croc’Notes, c’est le nom de ces soirées simples et sympathiques proposées par le service municipal de la culture. Elles ont été inaugurées et testées l’été dernier. C’est simple : on vient à partir de 19h avec son pique-nique (on peut acheter ce qu’il faut au marché du mercredi sous les Halles), il y a des tables (ou pas, si on veut) et de la musique, des contes, etc. C’est gratuit avec une buvette sur place.

Pas de chance, vous avez manqué la première de cette année (moi aussi, on n’est pas toujours disponible!), qui a été un vrai succès (voir par exemple ici sur le site des infos du pays gallo.

Ce mercredi 21 juillet, au vieux presbytère, soirée gallèse avec Matao Rollo, conteur (gallo et français). Lectures par la médiathèque à partir de 17h.

Trois autres dates pour pic nic et croc’notes, les mercredis 4 août, 11 août, 18 août…

Mais aussi le mercredi 28 juillet à 18h, sous les Halles un concert avec Fanch, suivi d’un repas sous les Halles ; c’est proposé par l’asso Convivi’halles. On y reviendra. Mais c’est déjà dans la dernière page de la brochure municipale. Voir plus bas.

Mardis de pays

Là encore, vous avez manqué le premier, mardi 20 juillet, mais le mardi 10 août à 20h30 à la chapelle St-Jean, vous irez Au jardin d’amour : la harpe de Molène Galard accompagnera la voix de Yannick Gargam pour des chants traditionnels de Haute-Bretagne.

Les mardis de pays sont des animations proposées par Rochefort-en-Terre Tourisme dans toutes les communes de Questembert communauté (voir ici l’agenda).

Les mardis de pays à Questembert

Les concerts du marché

Sans la dynamique de l’association les orgues de Questembert , personne ou presque ne pourrait apprécier la qualité de cet instrument d’abord dédié aux musiques d’église. L’association vous donne rendez-vous les lundis de l’été à 11h pour les concerts du marché.

Les concerts de l’été

A la Chapelle St-Michel

L’association Art et culture chapelle St-Michel propose 3 concerts pendant l’été.

Et puis quoi encore ?

On en reparlera… des pic nic et croc’notes du mois d’août, d’un petit coup de cirque au Pré des Garçailles, d’un concert par le quatuor Brocéliande de l’orchestre de Bretagne. Etc. Plein de plaisirs d’été. Mais je ne dis rien encore de l’Inopiné Festival, samedi 28 août.

Sans oublier notre cinéma

Une belle programmation à retrouver ici avec un prix des séances des plus raisonnables. En jauge réduite, pas plus de 49 places par salle en raison des contraintes sanitaires, mais le pass ne sera pas nécessaire.

Tout le programme (ou presque)

Les vœux de Boris Lemaire

Samedi 9 janvier, premier samedi de l’année, la tradition aurait voulu que nous nous retrouvions nombreux à l’Asphodèle pour la cérémonie des vœux et l’accueil des nouveaux habitants. La crise sanitaire nous a privés de ce moment convivial. Face à cette situation, Boris Lemaire a choisi une cérémonie en deux temps : une brève allocution pour nous souhaiter une bonne année et une conférence de presse où il a répondu aux questions des correspondants des médias locaux pour faire un point d’étape et donner quelques perspectives pour l’année 2021.

Du temps pour écouter, du temps pour lire

Les paroles s’envolent, les écrits restent, une expression que vous trouverez en latin dans les pages roses du petit Larousse. C’est moins vrai aujourd’hui avec les moyens d’enregistrement dont nous disposons. Et l’intérêt de réécouter ou de revoir un moment comme les vœux est de mieux percevoir l’intonation, la présence de l’orateur. Mais ça prend du temps ! Et l’auditeur/spectateur peut se laisser distraire par des éléments extérieurs. D’où l’intérêt de l’écrit. Mais les organes de presse comme Le Télégramme ou Ouest-France ne peuvent accorder qu’un place restreinte aux événements locaux, en général, 60/80 lignes de texte avec une photo. Voir ici l’article du Télégramme et ici l’article d’Ouest-France. Voilà pourquoi je vous propose un compte-rendu plus étoffé à peu près 8 fois plus long. Vous pouvez lire, survoler, revenir en arrière : en 5 ou 6 minutes, vous aurez saisi l’essentiel de l’information tandis que pour écouter l’interview de Boris Lemaire, il vous faudra 40 minutes.

Un retour sur 2020 en photos et une brève allocution
En quelques images, le diaporama a retracé les points forts de l’année passée, de l’installation du conseil à la distribution des chocolats aux aînés en passant par des images de l’Inopiné Festival ou des dégâts de la tempête. Puis le maire a rappelé le contexte difficile créé par la pandémie ; comme nous tous, il souhaite que la situation s’améliore avec l’arrivée du vaccin. Malgré les difficultés, il a souligné sa volonté et celle du conseil municipal de mobiliser les énergies et redonner de la dynamique à notre commune et à notre territoire. « Les défis qui nous attendent sont grands, mais ils sont aussi excitants. Nous les relèverons ensemble grâce à notre engagement solidaire et à notre volonté d’innovation » C’est à écouter ici.

Un point d’étape avant les questions réponses avec les correspondants de la presse locale

En quelques minutes, Boris Lemaire a présenté un point d’étape depuis l’installation du nouveau conseil et dressé à grands traits les perspectives pour 2021 avant de se prêter avec beaucoup de simplicité au jeu des questions-réponses. C’est à écouter ici.

Une situation qu’on a jamais connue

Cafés, restaurants, salles de sports, etc. sont fermés, avec des conséquences lourdes tant sur le plan économique que de la vie sociale. Le maire et les élus ont eu à cœur de pallier ces difficultés, en fonction de leurs moyens et de leurs compétences. Mais la situation ne va pas s’améliorer tout de suite et elle risque même de devenir encore plus délicate.

Mais les élus ne sont pas restés inactifs et se sont investis dans leur mission. Les services scolaires ont été les plus impactés par la crise : comment accueillir au mieux les élèves et les personnels dans le respect des contraintes sanitaires ? La crise aussi a perturbé le fonctionnement des associations et révélé les difficultés des personnes isolées; les élus en ont mieux pris conscience en allant à leur rencontre pendant la période des fêtes.

Comme les Questembertois le réclamaient, les services techniques ont été mobilisés pour le nettoiement de la ville, les espaces verts, et les bâtiments. Les visites approfondies ont conduit à restreindre l’accès à certains bâtiments, et même à fermer la salle du Marchix, ce qui a gêné les associations qui l’utilisaient, mais il n’y avait pas d’autre choix possible.

Comme prévu, la restauration de l’école élémentaire de Beausoleil a connu sa première phase avec le désamiantage : le timing est respecté ! Pour les futurs aménagements, la municipalité a souhaité associer les personnels : c’est la mise en application d’un engagement de campagne pour la démocratie participative.

Dans cette même optique, et malgré le coronavirus, les comités consultatifs sont en place et ils se sont mis au travail. Par exemple, le pedibus qui s’était essoufflé va redémarrer prochainement. Le cahier des charges de la restauration scolaire a été remis en débat, en liaison avec les partenaires de Questembert Communauté. Pour la commission agricole, c’est un peu plus compliqué parce que ça mobilise des groupes plus importants, mais la commission est en marche.

Besoin de culture

La culture est un des axes forts de l’action municipale ; mais c’était surtout un besoin, une attente forte des Questembertois pour l’été au sortir du confinement. La municipalité s’est concentrée sur des propositions simples qui ont rencontré un bon succès : Questembert en photos, les soirées Picnic & Croq’Not et l’Inopiné Festival.

Questembert Communauté, le PCAET et la transition écologique

Premier vice-président en charge de la transition écologique, Boris Lemaire a repris en charge le dossier du PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial). Voir ici l’interview de Boris Lemaire sur le PCAET. A la rentrée de septembre, il a organisé une réunion de sensibilisation pour les élus du territoire, une réunion qui a rassemblé une soixantaine de conseillers municipaux. A la suite de cette journée, plusieurs commissions thématiques ont été constituées : plus de 20 % des conseillers du territoire s’y sont inscrits. Pour l’implication des habitants, la Communauté a eu recours à des outils modernes de communication afin de pallier les difficultés liées aux contraintes sanitaires. La consultation a été un vrai succès : 2 170 personnes ont participé à la concertation citoyenne sur la Plan climat. Au total, 108 idées ont été émises et transmises aux élus des cinq groupes de travail. Les conditions sont réunies pour construire un PCAET ambitieux et adapté aux enjeux de notre territoire.

Une démographie dynamique

On l’a vu dans la presse : la population de Questembert s’accroît ; celle aussi de toute la communauté, plus rapidement sur la partie Ouest (Berric, Lauzach, La Vraie-Croix, Le Cours, Larré, Molac) et un peu moins à l’Est. D’ailleurs le marché immobilier est dynamique ; les zones à construire se vendent très rapidement. Cela implique une adaptation des voiries et des réseaux avec une demande d’aménagements pour favoriser les mobilités douces.

Quant au quartier de la gare, il est en profonde mutation et ce n’est pas fini : nous y verrons bientôt la maison des services au public et le site Nutréa (ex Guyomarc’h) fermé aujourd’hui va être radicalement transformé. Pour le centre-ville, la commune a été retenue dans l’appel à projets de l’Etat : petites villes de demain. L’effort collectif à hauteur de 30000 euros lancé autour des animations de la fin de l’année en collaborations avec les acteurs économiques, l’UDEQ en particulier, va se prolonger par la construction du projet qui va mobiliser des moyens humains et financiers. La revitalisation du centre ville va confirmer le rôle de Questembert pour locomotive du territoire communautaire : une petite ville centre qui bouge, ça redonne de la force à tout le territoire, sans pour autant nier la singularité de chacune des communes de la Communauté.

Un nouvel événement majeur pour les 7 et 8 mai

C’est le point sur lequel la presse locale a mis l’accent : Boris Lemaire a annoncé le lancement d’un nouvel événement destiné à s’inscrire durablement dans le paysage culturel breton. Les 7 et 8 mai, ce sera la première édition de cet événement centré sur la musique celtique, avec des artistes de premier plan. Il y aura des concerts en plein air et en salle, du gratuit et du payant. Mais ce ne sera pas seulement de la musique, tous les aspects de la culture seront pris en compte, la danse, la langue (breton et gallo). Tout n’est pas encore calé, mais un petit groupe d’élus, d’employés et de bénévoles y travaillent d’arrache-pied.

A bâtons rompus : réponses aux questions des correspondants de presse

Questions réponses

La vaccination, où en est-on ?

Au moment de l’interview, on avait peu d’information. Les choses se sont clarifiées depuis. A voir sur le site de sante.fr.

Petites villes de demain, comment la population sera-t-elle impliquée ?

C’est une obligation forte de la démarche. Il y aura plusieurs niveaux : en premier lieu, les acteurs économiques et leurs organisations, l’UDEQ et la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), bien sûr tous les habitants du centre, mais pas seulement. Par exemple, la problématique de la circulation et du stationnement concerne tous ceux qui viennent au centre-ville pour les différents services, donc aussi bien les Questembertois de la partie rurale que les habitants des communes voisines. C’est pour ça que Questembert Communauté est partie prenante du projet. A ce jour, les modalités de cette démarche participative ne sont pas encore arrêtées. N.B. Traditionnellement, à Questembert, nous parlons du centre-ville, et nous sommes beaucoup à être attachés à cette tradition.

La population s’accroît

En effet, jamais Questembert n’avait atteint ce chiffre de 7997 ! Pas encore 8000. La croissance continue, mais si elle est un peu moins forte qu’il y a 15-20 ans. Cette croissance impose d’adapter les services publics. La voirie en particulier doit être adaptée aux nouvelles attentes de mobilité douce, mais il ne faut pas se leurrer : en zone rurale, la voiture reste un outil majeur de déplacement. Sans oublier les usages agricoles.

Les chiffres de l’INSEE

Une demande de salle des fêtes

En effet, c’est une demande constante et la municipalité doit entamer la discussion avec les usagers, sans doute dans un comité spécifique. En tout état de cause, ce projet ne sera pas réalisable avant la deuxième partie du mandat : la priorité à ce jour est d’achever la réhabilitation de l’école Beausoleil.

De la signalétique bretonne ?

C’est un vrai sujet, mais qui reste difficile et assez coûteux : il faudra imaginer une signalétique trilingue, français, breton, gallo. À commencer sans doute par les nouveaux lotissements ; et aussi par les écoles Beausoleil et Notre-Dame qui ont ouvert des sections bilingues.

L’annulation du marché de Noël

Le marché de Noël organisé par l’association Quest’N’Bike n’a pas pu avoir lieu : ces marchés devaient se tenir en même temps que les marchés « ordinaires » donc pour Questembert soit le lundi soit le mercredi fin d’après-midi. Le dossier avait été monté et présenté en préfecture. Sans réponse nette au 5 décembre pour un événement prévu le 12, il a été décidé de renoncer. Pour ne pas risquer de mettre en porte-à-faux l’association et ses bénévoles. Le sujet avait été abordé au conseil municipal dans une question orale. L’élu qui avait posé la question a cru bon d’y revenir, notant que l’organisation des marchés est du ressort du maire. Sans doute, mais fallait-il autoriser ce marché et mettre en danger les organisateurs et le public ?

Les animations pendant le marché ?

Deux questions ont été posées sur les animations de rue organisées en décembre. Pourquoi avoir choisi les temps de marché au lieu de proposer le samedi oule dimanche pour attirer du monde ? A quoi ont servi ces déambulations les mercredis 24 et 31 décembre alors qu’il n’y avait pas de marché ? Pour les mercredis, le maire regrette un manque de coordination : la mairie n’a pas eu l’information sur l’annulation des marchés du mercredi. Quant au choix de mettre les animations les jours de marché, il s’agissait de conforter l’existant plutôt que de tenter quelque chose de différent ; en tout cas, seuls les commerces de bouche étaient ouverts les dimanches matin alors que tous les commerces étaient autorisés à ouvrir.

Les cafés et restaurants ?

Cafés et restaurants sont très fortement impactés par la crise et personne ne sait quand ils pourront ouvrir à nouveau. À côté des aides de l’Etat qui sont ce qu’elles sont, la commune ne peut pas agir directement, d’autant que l’économie est de la compétence de Questembert Communauté. Cependant les bons d’achat distribués sont fléchés vers le commerce local. Il est difficile pour la commune d’aller plus loin.

La fusion UDEQ et UDE semble au point mort, que peut faire la commune ?

La fusion entre ces deux associations est sans doute une bonne idée, mais les différences sont importantes : l’UDEQ centre son action sur l’animation commerciale alors que l’UDE tente d’accompagner les entreprises en général en leur permettant de travailler en réseau. C’est aux deux associations d’écrire ensemble leur projet commun.

Comment seront les six prochains mois ?

Bien malin qui prétendrait avoir une vision claire de cette année qui commence : les effets de la crise sanitaire seront encore très lourds sur les 6 premiers mois, et on peut espérer sans aucune certitude que ça ira mieux après. Pourtant Boris Lemaire se veut optimiste ; il regarde avec attention ce qui se fait dans des villes comparables et il échange avec ses collègues maires Anne Gallo à St-Avé et Yves Bleunven à Grand-Champ, pour ne citer que ces deux exemples.

Outre la réhabilitation de l’école, dont il a été question, la municipalité va s’atteler à l’écriture du projet « petite ville de demain » : ce ne sera pas achevé avant le milieu de l’année prochaine, mais il faudra déjà lancer des réalisations dont l’évidence sera reconnue. Certaines actions seront inscrites dans le PPI (projet pluriannuel d’investissement) qui sera présenté au prochain conseil. Avec une grosse importance accordée à l’entretien du patrimoine (bâtiments et voirie) et en particulier à la rénovation énergétique. Des groupes de citoyens ont aussi manifesté de l’intérêt pour des tiers-lieux, des espaces un peu fourre-tout où collectivement on essaie de tisser du lien en faisant ensemble.

Au niveau du vécu ? Un maire heureux

Ce n’était pas la dernière question, mais ça fait une belle conclusion. Boris Lemaire explique que son engagement dans la vie publique locale n’est pas dû au hasard. Son père lui a montré le chemin dans sa région de naissance du côté d’Epernay. Aujourd’hui, il s’épanouit totalement dans sa vie de maire : mener des projets qui répondent aux besoins des gens, voir dans le regard des autres les retours positifs. « On répond aux sollicitations, on rencontre ceux qui le souhaitent, on construit avec eux les projets.« 

Retisser des liens, redonner envie de partager, le projet culturel porté par S. Texier

Portrait Sylvaine Texier

Sylvaine Texier a été élue adjointe, sa délégation porte sur la culture, l’animation, le tourisme. Elle nous parle de la mission qui lui est confiée, des projets qu’elle veut faire avancer, du sens global qu’elle donne à son action.

Sylvaine Texier, comment es-tu arrivée à Questembert ? Pourquoi as-tu accepté de t’engager sans doute, qu’as-tu ressenti en passant l’écharpe tricolore ?

Comment je suis arrivée à Questembert ? En 1998, ma famille décide de s’installer en Bretagne pour concrétiser le projet professionnel de mon mari architecte. Notre foyer s’installe d’abord à La Vraie-Croix, commune à mi-chemin entre Elven et Questembert, un secteur où mon mari pouvait trouver une clientèle. Il a installé son agence d’architecture à Elven et notre vie sociale s’est tournée vers Questembert pour son dynamisme politique et culturel.

Pour ma part, je me suis très vite inscrite dans la vie culturelle de Questembert ; j’ai fréquenté assidûment le cinéma Iris et je me suis investie dans l’association, dont j’ai été vice-présidente entre 2004 et 2007. C’est ainsi que j’ai rencontré les acteurs de la vie culturelle et que je me suis intéressée à la vie politique locale.

Puis, le compagnonnage politique de 2004 à 2010 auprès des 17 conseillers départementaux du groupe de l’opposition de l’époque, en particulier au côté de Hervé Pellois alors Président de ce groupe, me confortera dans mon intérêt pour la chose publique, mon inscription dans le paysage politique local, jusqu’à mon installation définitive à Questembert en 2008.

Donc mon engagement pour Questembert découle bien sûr de mon attachement à la commune puisque j’ai fait le choix d’y habiter mais aussi parce qu’elle représente pour moi le « ni trop petit » et le « ni trop grand ». En effet, être en proximité avec les habitants et les forces vives présentes compte énormément pour moi. Comprendre les rouages et les dynamiques d’un territoire reste pour moi incontournable pour mener à bien une politique publique culturelle. Il faut savoir, pouvoir, vouloir rencontrer les gens, prendre le temps de les écouter, rester humble. Ici une habitante qui me demande de programmer du conte, là un autre qui me reproche de faire des choix trop élitistes ! Oui, peut être, ou non, pas vraiment…quoi qu’il en soit, l’important est de se confronter non seulement aux critiques mais également et surtout à celles et ceux qui font des propositions pour que notre commune soit la plus attractive possible. Questembert est composée de toutes ces différences et c’est cela qui me plaît.

Et là, tu vas plus loin, tu t’engages dans le groupe Questembert 2020, emmené par Boris Lemaire…

Oui, sans le moindre doute ! Préalablement à la démarche de la campagne électorale 2020, j’ai rencontré Boris Lemaire à plusieurs reprises. Son intérêt pour la vie locale, son analyse de la situation politique, économique, sociale et culturelle de notre territoire, ses amitiés politiques proches des miennes, son attachement à l’intérêt public, son investissement en tant qu’élu de l’opposition de l’équipe précédente… ont, sans l’ombre d’un doute participé à ma décision de faire partie de son équipe.

Au conseil du 29 juin, Boris Lemaire avait annoncé des animations, où en est-on aujourd’hui ?

Avant de parler animations, je préfère m’engager sur la nécessité d’affirmer une volonté politique culturelle inscrite dans la durée et dans notre territoire. La politique culturelle fait partie intégrante d’un projet politique et public qui sait reconnaître la culture comme un levier du développement territorial. Les animations qui s’y déroulent, les choix artistiques, festifs…ne sont que les moyens qui en découlent. Seul, le budget qui sera alloué pour mettre en œuvre cette politique confirmera cette ambition. Le territoire de Questembert est riche de sa ruralité, il constitue un territoire culturel à part entière de par son fort potentiel d’expérimentation, de création, d’innovation et de développement. C’est en nous appuyant sur nos relais territoriaux que sont les collectivités, les réseaux d’acteurs associatifs, économiques, sportifs, éducatifs, agricoles, les artistes…que nous co-construirons un projet de développement culturel et rural cohérent.

L’accès à la culture pour tous les habitants et pour toutes les générations du territoire doit rester dans notre cœur de projet.

Co-construire, dis-tu, mais avec quels acteurs, quelles structures ?

En plus des institutions (Etat, région et département), la coopération avec l’ensemble des collectivités qui fondent l’identité du territoire est primordiale pour mener une politique de développement culturel. En effet, l’appétence des élus pour les questions culturelles est déterminante pour prioriser les orientations et le budget à y consacrer.

Nous devons mobiliser de tous les acteurs du territoire de l’action socio culturelle, éducative, touristique, relayée par l’Asphodèle, l’Iris cinéma, le centre culturel Les Digitales à Caden, le réseau des médiathèques, l’école de musique, les diverses associations socio-culturelles, les initiatives privées , l’enseignement (élémentaires, collèges, lycées, agricole, supérieur…), les habitants, les offices du tourisme, les personnes expertes, ressources dans un champ d’action. Ainsi nous pourrons rencontrer, écouter pour prioriser et qualifier les demandes, les propositions qui émergent des volontés existantes et qui représentent le terreau favorable au développement culturel de notre territoire.

Tu décris une vision très générale, mais, pratiquement, quelle sera ta méthode ?

Aujourd’hui, et principalement en milieu rural, les pratiques et la diffusion culturelles se développent aussi dans des lieux détournés : des lieux se créent comme des cafés associatifs qui se transforment en salle de concert, en café-librairies-conférences ; des représentations de toutes types d’expressions artistiques variées (théâtrales, musiques, danse, expositions picturales, sculpturales…) se déroulent dans des exploitations agricoles, chez l’habitant, les commerçants, dans les chapelles que nous pourrions investir un jour/semaine en période estivale, en créant une programmation de spectacles/concerts ambulatoires, de chapelle en chapelle pour les habitants et les touristes…. Ces actions sont autant de démarches à créer, à accompagner car elles permettent la rencontre des habitants, des touristes avec des artistes, des œuvres, avec le patrimoine architectural et celui plus spécifique des produits du terroir, des chapelles, des paysages, et de l’ensemble du bâti vernaculaire, agricole…

Notre récolte, fruit d’un état des lieux et du recueil d’informations tant quantitatives que qualitatives, renforcera notre volonté d’élaborer un projet culturel de territoire : prioriser des améliorations pour répondre aux enjeux et besoins identifiés et, établir notre feuille de route des actions à mettre en oeuvre pour les 6 années à venir et plus… La commission culture élargie aux citoyens qui s’y sont inscrits sera ce lieu de réflexion.

Enfin, organiser un événement culturel populaire comme un festival de musiques celtiques, pourrait nous permettre à court terme, d’apprendre à travailler ensemble, de mesurer nos capacités à mobiliser des acteurs pour réussir un événement festif et attractif en direction des habitants de notre territoire et au delà de ses frontières…

Pérenniser l’Inopiné Festival, dont la première édition a été un succès, proposer aux enseignants de l’école élémentaire et du secondaire des choix artistiques en lien avec les projets d’écoles ou les programmes scolaires…, sont autant de lignes directrices qui composeront la toile de fond de la volonté politique culturelle de notre commune affirmée par le niveau du budget qui y sera consacré.

Une belle rentrée à l’Iris Cinéma

Vous étiez nombreux sans doute à attendre avec impatience, comme moi, la programmation de rentrée du cinéma Iris. Vous n’allez pas être déçus : la rentrée s’annonce excellente avec des films de grande qualité pour tout public et des films un peu plus difficiles mais intéressants.

Mais d’abord les tarifs : doux et accessibles

Tarifs de l'Iris cinéma



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Effacez l’historique! du rire décapant

Sans doute le film le plus drôle et le plus provocant de cette rentrée. Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller. Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une bataille foutue d’avance, quoique…

Avec une pléiade d’acteurs talentueux, dont Blanche Gardin, Corinne Masiero, Denis Podalydès, Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde dans un film déjanté de Gustave Kervern et Benoît Delépine.

Jusqu’à mardi 8. Voir le détail des séances ici.

Pour les petits, La petite Taupe aime la nature

Trois aventures inédites ! Soucieuse de l’environnement et de la préservation de la nature, La Petite Taupe et ses amis vont ravir une nouvelle génération de jeunes spectateurs !

Dessin animé de qualité! Ce samedi à 17h, mercredi 9 à 15h, samedi 12 à 17

The Perfect Candidate, une femme candidate aux municipales en Arabie Saoudite

Comment une femme peut-elle être candidate à des élections dans ce pays? La réalisatrice Saoudienne Haifaa Al-Mansour s’était déjà demandé dans Wadjda comment une gamine pouvait rêver de s’acheter un vélo. Elle nous propose ici une comédie acide et engagée.

Dimanche 6 à 17h, Mardi 8 à 21h.

Le Capital au XXIème siècle, Thomas Piketty au cinéma!

Le Capital au XXIème siècle, est l’adaptation d’un des livres les plus importants de ces dernières années. En mélangeant références à la pop culture et interventions d’experts parmi les plus influents de notre époque, le film est un voyage à travers l’histoire moderne de nos sociétés. Il met en
perspective la richesse et le pouvoir d’un côté, et de l’autre le progrès social et les inégalités. Une réflexion nécessaire pour comprendre le monde d’aujourd’hui.

Mercredi 9 à 21h, dimanche 13 à 17h.

Et bientôt un ciné-débat : La Part des Autres

Un documentaire proposé par le réseau CIVAM et localement par l’association la Marmite. Plus que jamais, l’alimentation, qui est au coeur des échanges humains, possède cette capacité à inclure et à exclure. Elle trace une frontière intolérable entre ceux qui ont le choix et ceux pour qui l’alimentation est source d’angoisse et de honte.

En présence de Jean-Claude Balbot, paysan finistérien retraité, ancien administrateur du réseau CIVAM et porteur du projet ACCESSIBLE

Mercredi 23 septembre à 20h30.


Et bien d’autres films intéressants

J’ai donné là les films que personnellement j’ai envie de voir. Mais il y en a d’autres selon vos goûts. Voici une liste pour les prochaines semaines.

  • Mignonnes, dimanche 6 à 21h et mardi 8 à 18h
  • Light of my Life, samedi à 20h30, lundi 7 à 20h30, mardi 8 à 17h30
  • Les Nouveaux mutants, le 9 à 14h30, le 11 à 20h30, le 12 à 16h30 , le 25 à 20h30. Interdit aux moins de 12 ans
  • Petit Pays, le 10 à 21h, le 11 à 21h, le 13 à 20h30, le 14 à 21h, le 15 à 18h
  • Tenet, le 9 à 20h30, le 10 à 20h30, le 13 à 16h30, le 15 à 17h30 en VF et en VOSTF le 12 à 20h30 et le 14 à 20h30
  • Never rarely sometimes always, en VOSTF le 11 à 21h, le 13 à 21h, le 15 à 21h
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