Vous l’avez vu dans la presse : Festi’Mômes, le festival dédié aux tout petits, revient cette année après une éclipse. La dernière édition remonte à l’automne 2018, celle de 2020 a été décalée en raison du COVID. Ne boudons pas notre plaisir et regardons le programme préparé par le service enfance-jeunesse de Questembert Communauté.
Des spectacles dans les 13 communes de Questembert Communauté
Pour cette 13ème édition du festival Festi’mômes, 13 compagnies d’ici et d’ailleurs donneront 37 représentations avec au moins un spectacle dans chaque commune de Questembert Communauté.
« Je veux qu’on me rende mon argent. » C’était au somment européen de Dublin en 1979 ; Mme Thatcher, fraîchement choisie comme Premier Ministre par le parlement britannique, réclame un meilleur retour sur la contribution anglaise au budget européen. C’était déjà un signal fort de défiance vis-à-vis de l’Europe, défiance qui, renforcée par la folle propagande de UKIP et de Boris Johnson, a conduit au Brexit.
C’était en 1943, la France se relevait sous la botte de la (vraie) dictature nazie, et dans ce poème puissant, Louis Aragon invitait « celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas à s’unir dans la Résistance (je mets une majuscule au mot) : la rose rouge de la gauche et le réséda blanc des royalistes et des catholiques. Voilà qu’aujourd’hui, le thème de la résistance ressurgit, dévoyé jusqu’à la nausée.
Vendredi 24, à 20h30, Questembert Communauté présente sa saison culturelle à l’Asphodèle. C’est gratuit, en accès libre avec passe sanitaire, dans la mesure des places disponibles. Après une année de privations, ça va nous faire du bien à tous, et le programme est attractif, éclectique, pour des publics variés… Il est aussi de grande qualité.
C’est le premier objectif de la soirée de présentation. En quelques mots, en quelques images, vous aurez un aperçu des spectacles proposés au cours de l’année à l’Asphodèle, mais aussi vous découvrirez l’offre très diversifiée du réseau des médiathèques de Questembert Communauté ainsi que les activités du Centre culturel les Digitales à Caden.
7 oct : So Lune, du chant, du violoncelle, de l’électro
17 nov : Lior Show, un solo… collectif ! Chant, discussion, improvisation
13 janv : Le Bourgeois Gentilhomme, un classique, mais sorti de la naphtaline !
26 fév : ExCENTRIQUES, ils réinventent la roue, pour danser, rire et rêver
12 mars : Respire, un piano qui redonne du souffle
24 mars : G.R.A.I.N, de folie ?
29 avr : Courir, le retour de Zatopek, le marathonien tchèque.
Notez que Camarades est le deuxième volet qui fait suite à Frères, spectacle sut le thème de la Guerre d’Espagne, donné au Dôme de St-Avé, le 18 novembre.
La Compagnie Les Invendus, en résidence de création à l’Asphodèle, donnera ce soir un aperçu de son spectacle Influence, jonglage et danse.
Le réseau des médiathèques, de son côté, présente dans chacune des médiathèques de la Communauté des spectacles et des animations en grand nombre, souvent pour les plus petits, mais aussi pour tout public.
A Caden, les Digitales, outre l’exposition permanente des maquettes agricoles d’Albert Sevestre, propose deux espaces de création à disposition des associations (Esquisses et Traces, la Causette des Cousettes) et des professionnels. Jusqu’à ce dimanche 26 septembre, on peut voir l’exposition #365, Unpacked. Puis du 1er octobre au 12 décembre, Estrans Tissés, de Véronique Bécaert et du 1er avril au 5 juin, Saisons polaires, du Collectif Les Corbeaux Dynamite.
Une année Festi Mômes
C’était un événement annuel, ce festival dédié à la petite enfance. Depuis 2014, on n’a plus qu’une biennale… Reviendra-t-on sur cette décision, comme l’a fait la ville de Questembert pour le salon du livre ? On verra, mais profitons de l’édition 2021, dont le programme sera présenté bientôt. Cependant l’idée de spectacles pour les tout-petits a largement essaimé dans les propositions du réseau des médiathèques et du service enfance-jeunesse, qui accueillent en résidence les compagnies Debout-dehors et la Baldufa.
A l’Asphodèle, il y a aura aussi….
En dehors de la programmation pilotée par Questembert Communauté, l’Asphodèle accueillera aussi le samedi 19 février l’Orchestre National de Bretagne pour un concert musique classique et musique africaine Into Africa, Hae ke Kae / Where is home ?
Un spectacle original, pour tous à partir de 6 ans, un concert dessiné, Cache-toi Arsène,avec Ronal Badel (lecture et dessin) et Marion Le Berre (piano) Le samedi 4 décembre, la batterie-fanfare de Noyal-Muzillac donnera son concert annuel. Enfin, le Fest-Noz du TrioAlain Pennecet Ampouailha été reporté au mois de novembre.
Plus loin dans l’année, et on y reviendra, un temps fort culturel et artistique pour les enfants et les familles, Traces, avec Hugo Duras. Ainsi que deux propositions du Renouveau Lyrique : Les Folies Offenbach (31 mars) et La Flûte déjantée (24 mai).
L’office municipal des sports (OMS) et la municipalité organisent ce week-end un « village sports » pour permettre de découvrir les différentes activités sportives proposées dans notre commune. Le coeur de l’opération sera évidemment au complexe sportif des Buttes, avec buvette et petite restauration, mais il y aura aussi des démonstrations sur les sites spécifiques à chaque discipline. Le flyer complet est ici.
Du côté des Buttes
Dans les salles et autour, vous trouverez aussi bien les activités qui se pratiquent en salle que des activités de plein air comme la rando.
Des lieux spécifiques
le foot (BO) au stade municipal
le cyclisme (ACQ) au camping de Célac
le Tennis de Table (BO) à la Caserne des Pongistes
le Tennis (TCQ) à la salle de BeauSoleil
la natation (Nautic Club) à la piscine intercommunale de BeauSoleil
Avec un nom pareil, vous pourriez croire qu’Aube dorée (en grec : Χρυσή Αυγή) est une gentille organisation, on dirait même new age. Détrompez-vous, sous cette belle étiquette, se cache une organisation politique néonazie, nationaliste, raciste, avec toute la violence de ces factions.
La vidéo ci-dessous résume bien l’histoire d’Aube dorée qui a compté jusqu’à 21 députés sur les 300 du parlement grec… avant d’être condamnée par la justice grecque comme « organisation criminelle ».
Cependant, les crises économiques, sanitaires, migratoires restent le terreau où fleurissent les thèmes d’Aube Dorée. Comme disait Bertold Brecht, « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ».
Le cinéma Iris sur la proposition de l’association Bretagne Grèce solidarité santé, programme ce vendredi 3 septembre à 20h20 un ciné-débat autour du documentaire « Aube dorée, l’affaire de tous. Quelle résistance ? » en présence de la réalisatrice Angélique Kourounis et de son coauteur Thomas Iacobi. Ce film est l’histoire du combat d’une mère, Magda Fyssa, dont le fils Pavlos a été assassiné par un cadre du parti qui a avoué et a été condamné. Mais c’est aussi le procès du parti politique Aube Dorée! Au moment où ressurgissent les vieux démons du nationalisme et du racisme, ce documentaire est une œuvre de salubrité publique. Aube Dorée, c’est l’affaire de tous.
L’association de la Chapelle St-Jean organise dimanche 5 septembre son traditionnel vide-greniers de 8h à 18h. Accueil des exposants à partir de 7h30
Les bénéfices de ce vide-grenier permettent de contribuer à l’entretien et à la restauration de la chapelle dont la construction, marquée par les moines Hospitaliers de St-Jean de Jérusalem, remonte au XIIème siècle. Elle dépendait de la commanderie de Carentoir comme les chapelles du Gorvello, de Molac et du Guerno. Elle a été restaurée au XVIIIème siècle et ornée d’un fronton classique sur la porte principale.
De moins en moins utilisée pour le culte (plus de messe le dimanche dans la chapelle, plus de rogations), elle était presque à l’abandon quand, dans les années 80, les habitants du quartier se sont rassemblés pour la rénover et organiser la fête de St-Jean, avec la fouée traditionnelle. Depuis, l’association est une des plus vivantes de la commune : depuis une quinzaine d’années, elle organise, le premier dimanche de septembre. un vide-grenier qui attire à la fois les chineurs et les vendeurs.
Entrée gratuite pour les visiteurs. Accueil des exposants à partir de 7h30.
Pratique
GRATUIT pour les visiteurs
2,5 € le mètre linéaire
possibilité de louer une table de 3 m et 2 tréteaux (stock limité) 3€
La première édition de l’inopiné Festival avait été une esquisse, montée à la diable, en quelques semaines après l’installation du conseil municipal et l’élection du maire et des adjoints. Malgré tout, ce festival improvisé ou presque, inopiné quoi! avait « conquis le public » comme disait le Télégramme, obtenu un « joli succès » selon les Infos du Pays Gallo ; en résumé, une première édition réussie(ouest-france). La plus belle réussite avait été le spectacle de danse contemporaine TSEF ZONE, première création de Nomwen et Pauline de la compagnie c’hoari,
Une programmation plus étoffée, éclectique, et séduisante
Pour cette deuxième édition, l’adjointe à la culture, Sylvaine Texier, et le responsable du service culturel, Alan Duperrin, ont concocté un programme de grande qualité, éclectique, dérangeant, amusant. Pour tous les âges – intergénérationnel, peut-être même intersectionnel comme on dit maintenant. Je vous invite à découvrir ce programme : comme je ne connaissais pas les artistes, j’ai repéré leurs vidéos de présentation, et, vraiment, ça donne envie.
Les horaires et les lieux
Conditions pratiques
C’est gratuit !
Passe sanitaire : au premier passage, on vous remettra un bracelet pour la journée
Pour manger et boire : les brasseries et restaurants partenaires proposent un menu festival (repas du soir) à 13,50 €. Le traiteur Le Bodo propose un plat à emporter (toute la journée) à 5,50 €. Toute la journée, cocktail du Festival à 3 € (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).
Déambulation Les Brasseurs d’idées : pensez à réserver
La compagnie Les Brasseurs d’idées vous embarque dans une visite loufoque à travers la ville. C’est fou ! Attention : la jauge est limitée à 40 personnes pour chacune des sessions (15h – 18h). Il faut donc réserver auprès de l’OTSI 02 97 26 56 00.
Une idée de leur talent dans cette vidéo des Fouilles sentimentales à La Rochelle
Toute la journée, un peu partout : les Oeils
L’association les Oeils vous invite à ouvrir vos oeils(yeux) et à porter un regard neuf sur nos lieux familiers.
A 14h, au jardin Belmont : Clémence de Clamard
Volubile, tendre et délicieusement irrévérencieuse, Clémence de Clamard fait vœu de liberté, de joie et de poésie. Elle/il ne vit pas sa vie, elle/il la rêve, une vie tout en grâce et en légèreté.
A 15h, on danse sous les Halles avec Little Big Noz
Muni d’un saxophone baryton à simple carburation circulaire, Ronan Le Gouriérec va faire danser. Dans un salon, une salle de bal, une cour d’école, une grange ou un jardin, au centre des danseurs, de tous âges, tous niveaux, toutes morphologies et tous milieux sociaux confondus, Ronan joue et improvise un répertoire original. Une proximité pour retrouver de la complicité.
A 16h, parking St-Martin, Monsieur Pif fait le fakir Saâdikh
Monsieur Pif est un clown. Il est seul, nomade, à la recherche des rencontres et des petits bonheurs. Parfois, il rêve de la vie des autres… Cette fois-ci, il devient « LE SAÂDIKH ». Avec l’espoir d’être grand, d’être aimé. Et pour le plaisir aussi. Tout simplement. Enfin presque…
A 16h, 17h, 18h, à la médiathèque, Pédalo Cantabile
Le cycliste, bien assis sur sa selle, prend une guitare ou un accordéon, déroule le texte d’une chanson. Un concert interprété par le public, des airs populaires à entonner tous ensemble. Ça fait du bien de chanter en choeur.
A 17h, place du Reliquaire, le Cabaret cyclette
Le Manège mécanico-écologique : un carrousel entraîné par un vélo (papa ou maman pédale) et, le temps d’une comptine ou d’une chanson, les enfants tournent en rond. Avec bonheur.
A 17h, à la Chapelle St-Michel, de la musique avec le quatuor Poisson chat
Antoine Péran et Tim Le Net ont co-écrit un quatuor pour flûte, accordéon, violon et violoncelle…
A 18h, au parking de l’école Notre-Dame, Ensemble, de la Cie Jupon
Ils tournoient autour d’un mât. Trait d’union ou ligne de démarcation ? C’est l’enjeu de ce duo masculin plein d’humour qui explore à front renversé les hauts et les bas d’une relation toute en tension.
A 18h, au Cinéma Iris, Le grand Bal, un documentaire de Laetitia Carton.
Le Grand Bal constitue une évocation d’un festival de danses traditionnelles françaises et européennes qui se déroule chaque année dans l’Allier.
A partir de 19h, un peu partout, Ventilator déambule
Une fanfare trio supersonique… Mais pas de son, pas d’image ! A découvrir donc.
A 21, sous les Halles, dansez avec le Bal Floch
Guinguette voyageuse ou bal forain à mi chemin entre casse boite et kiosque à musique , le Bal Floch est un bal proche des gens, à ciel ouvert et hors du temps…C’est ce petit bal, perdu ou rangé quelque part dans un coin de chaque tête. On y fait la part belle à « la bastringue », à des danses chaloupées, et à des musiques trad de tous horizons.
Le magazine municipal n°21 (juillet-août) a été distribué dans les boîtes vers la mi-juillet, et mis en ligne, avec un peu de retard, vers le 30. J’en profite pour revenir sur un sujet qui me tient à cœur : la bonne information des citoyens, qui commence au premier niveau, celui de la commune, condition nécessaire d’une démocratie vivante.
Un réel effort, à confirmer
Ce numéro d’été est dans la continuité des numéros précédents : à côté de l’éditorial du maire qui signe l’orientation politique, nous trouvons des informations sur la vie communale (travaux en cours ou à venir, avancement de la réhabilitation de l’école Beausoleil) le dossier central est consacré aux festivités de l’été que j’ai évoquées de mon côté dans un article précédent Plaisirs d’été à Questembert avec l’annonce de la deuxième édition de l’Inopiné Festival pour le samedi 28 août. Avec par ailleurs, des informations pratiques. Sans oublier, comme la loi le prévoit, les tribunes des élus minoritaires (c’est quelquefois réjouissant). Mais je vous laisse vérifier par vous-même sur la version papier ou en consultant le Mag en ligne.
Le tout est agréable à lire, illustré de photos. C’était une des qualités de la nouvelle maquette du bulletin créée par l’ancienne municipalité (numéro 1 en janvier 2018). J’avais regretté à l’époque que le Mag paraisse seulement tous les deux mois… et que le contenu soit bien maigre. Le contenu est désormais plus étoffé, cependant il faudrait à mon goût aller plus loin.
Revenir à un bulletin mensuel donnerait plus d’ampleur à l’information dispensée. Mais je sais bien que cela représenterait un coût non négligeable (tiens, voilà une information qui pourrait être intéressante: combien ça coûte?) aussi bien pour l’impression, la distribution que pour la rédaction : cela demande de la disponibilité des élus et des responsables de service et de la compétence de l’équipe de rédaction ; la compétence ne manque pas, mais il faut arbitrer sur le temps à consacrer à tout cela.
Des élus (et des candidats) souvent trop frileux
Nos élus montrent vraiment une volonté d’apporter les informations aux habitants. Ce n’est pas le cas de toutes les collectivités. Certains élus sont frileux, parfois, c’est à la limite de la carence, du refus d’informer, comme je le faisais remarquer à propos du Conseil Départemental dans mon article Le département, un cadavre qui bouge encore ?
Aux élections départementales de juin, on a vu comment les candidats de la majorité ont réduit au strict minimum l’information pour les électeurs : c’eût été pourtant le bon moment! Ils ont refusé de débattre avec Boris Lemaire et Marie le Boterff (voir mon article Un débat ? Pas de débat.) Aveu de faiblesse ? Conception archaïque de la politique ? Les deux sans doute. Boris Lemaire et Marie Le Boterff ont joué le jeu en allant au contact des élus et des habitants et en acceptant d’organiser une réunion d’information. À lire ici : Départementales : une réunion publique pour éclairer le débat.
Un bulletin municipal, pour quoi faire ?
Mais revenons à l’information régulière, au quotidien, des habitants. Nous disposons donc de ce magazine municipal. Un outil essentiel, qui peut ne pas être exempt de dérives… vers la propagande. Ce n’est pas le cas à Questembert, pas plus aujourd’hui que par le passé. Du temps de Mme Martin, il me paraissait trop léger, creux parfois, mais je n’ai rien dit de plus. J’en avais parlé dans cet article Un bulletin municipal, pour quoi faire ?
Beaucoup de collectivités, surtout celles qui ne diffusent que 2 ou 3 bulletins dans l’année, distribuent des feuilles hebdomadaires mises à disposition dans les commerces. Et classiquement, l’information passe également par les panneaux d’affichage libre… cependant ces panneaux sont souvent – et c’est normal – utilisés par les associations pour annoncer leurs événements. Plus récemment, il y a une dizaine d’années, notre commune s’est dotée de panneaux électroniques. Questembert Communauté a emboîté le pas en aidant les communes à se doter de ces équipements bien utiles.
Mais il faut mettre à jour...
L’essor d’internet a permis de développer des nouvelles formes de communication. La plupart des communes ont des sites web, qui sont quelquefois trop statiques : les informations ne sont pas mises à jour assez régulièrement. Pour cela, il faut deux choses : une volonté politique affirmée… et quelqu’un qui soit capable de faire le travail ! Voir ici celui de la commune. Vous devriez le mettre dans vos favoris!
Le site internet permet d’offrir les informations de base : qui fait quoi dans les services communaux, comment faire ses démarches en ligne, quelles associations sont présentes sur le territoire. On peut considérer que cela remplace les « guides pratiques » comme celui que nous avons réalisé plusieurs années de suite, jusqu’à ce que la municipalité précédente s’en débarrasse… Le dernier a été publié en 2015. D’accord, ce n’était pas facile à mettre en œuvre, et, malgré l’apport d’encarts publicitaires, cela coûtait un peu d’argent…
Pour avoir une idée de ces guides pratiques, vous pouvez survoler celui de 2010 et celui de 2015. Et peut-être faire des comparaisons.
Les réseaux sociaux
Désormais, pour toucher certains publics qui ne lisent presque jamais la presse, que les sites institutionnels n’attirent pas, il faut impérativement passer par les réseaux sociaux. La ville de Questembert a une page facebook, mais pas de compte twitter ni instagram, sans parler de TikTok.
Depuis quelques mois, Boris Lemaire a innové en proposant de façon presque régulière une brève intervention vidéo sur la page FB Ville de Questembert. Il fait un point succinct sur les événements récents ou prévus. C’est vite fait, bien fait, un peu rustique cependant : mais cette simplicité est sans doute efficace. Un exemple ici : https://www.facebook.com/villedeQuestembert/videos/576094966884278 (mise en ligne 13 juillet)
Le conseil municipal en direct vidéo ? Un succès mitigé
Dans ce domaine, la première initiative revient aux Infos du pays gallo, un « pure player » comme on dit en jargon de geek, un site d’information « tout en ligne ». Au début, les défauts techniques annihilaient tout l’intérêt de la démarche. En dépit des progrès, il est toujours difficile de suivre les débats.
La Ville de Questembert et Questembert Communauté ont emboîté le pas… avec les mêmes limites. Deux conditions seraient nécessaires pour que ça fonctionne de façon plus satisfaisante : la première serait que chaque intervenant ait un micro… et la deuxième que chaque intervenant sache se servir d’un micro ! Équiper la salle des délibérations d’un nombre suffisant de micros n’est sans doute pas une dépense inaccessible pour la commune, d’autant que la dépense pourrait être mutualisée. Quant au bon usage des micros, il y a des formations pour ça ! On peut déjà regarder cette petite vidéo. Comment bien parler dans un micro et passer pour un pro ?
Sans attendre de suivre une formation avec l’ARIC sur la prise de parole en public… une formation qui devrait être obligatoire pour tous les élus. (publicité gratuite).
La communication intercommunale : de gros progrès à faire
La Commune est une institution si ancienne qu’elle est bien repérée par les citoyens. Ce n’est pas le cas des Communautés, dont l’action sur la vie quotidienne des habitants est de plus en plus forte… sans que la communication soit à la hauteur. Ainsi, la construction du PLUi a été vue presque uniquement au niveau des communes. Les enjeux du PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial) ne peuvent s’apprécier qu’au niveau de la communauté, et c’est un sujet extrêmement complexe : le dossier adressé aux conseillers communautaires pour le conseil de juin faisait….611 pages ! Comme disait je ne sais plus qui : « ce qui est simple est inutile, ce qui est compliqué est inutilisable.«
A ce jour, les deux principaux supports de communication sont le site internet Questembert Communauté et la lettre d’information trimestrielle diffusée dans les boîtes aux lettres et mise en ligne.
Il ne faut pas oublier l’importance de la presse locale : nos deux quotidiens régionaux sont très lus, surtout par les plus anciens habitants. On disait quelquefois : le maire doit être tous les jours dans le journal, comme Lariflette, un strip délicieusement archaïque dans Ouest-France de 1946 à 1988! Ce n’est pas pour le concours « ma binette partout » du Canard enchaîné, mais parce que chaque jour, si c’est possible, il faut parler de la commune et de la communauté, pour créer le sentiment d’appartenance.
Communication descendante, ascendante, horizontale…. multidimensionnelle
Jusqu’ici, je n’ai parlé que de communication descendante. Elle est essentielle : la collectivité dispose d’informations qu’elle doit partager avec les citoyens, car ils y ont droit ! Cependant, il n’y a pas pour le moment de moyen de faire remonter les problèmes, les questions, le ressenti des habitants, en dehors des retours indirects à travers les comités consultatifs. Pas non plus d’outils favorisant la communication horizontale. Voilà un challenge qu’il faudrait relever pour faire mieux vivre notre démocratie.
La Questembertoise, la randonnée organisée par la BO Rando, avait été annulée l’an passé, pour cause de COVID. Elle revient cette année pour le plus grand plaisir des marcheurs et des promeneurs. Départ au complexe sportif des Buttes à partir de 7h30.
Les inscriptions seront prises à partir de 7h30 jusqu’à 9h30 pour une participation de 4 € (gratuit pour les moins de 12 ans). Le ravitaillement sera distribué à l’inscription, mais il y aura des points d’eau sur le parcours (apporter son gobelet personnel pour le respect des consignes sanitaires).
Quatre circuits différents sont balisés (10 – 13 – 16 – 20 km), essentiellement sur des sentiers existants, avec cependant quelques passages sur les propriétés privées. Attention : les circuits seront fermés à 12h30. Voir les cartes en fin d’article.
Noter que la Questembertoise est inscrite au calendrier de la FFRandonnée®. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir un licence.
Pour tout renseignement, contacter les organisateurs Noël : 06-22-17-04-17 ou Yannick : 06-61-46-82-01 par mail à borando56@gmail.com