Avec un nom pareil, vous pourriez croire qu’Aube dorée (en grec : Χρυσή Αυγή) est une gentille organisation, on dirait même new age. Détrompez-vous, sous cette belle étiquette, se cache une organisation politique néonazie, nationaliste, raciste, avec toute la violence de ces factions.
La vidéo ci-dessous résume bien l’histoire d’Aube dorée qui a compté jusqu’à 21 députés sur les 300 du parlement grec… avant d’être condamnée par la justice grecque comme « organisation criminelle ».
Cependant, les crises économiques, sanitaires, migratoires restent le terreau où fleurissent les thèmes d’Aube Dorée. Comme disait Bertold Brecht, « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ».
Le cinéma Iris sur la proposition de l’association Bretagne Grèce solidarité santé, programme ce vendredi 3 septembre à 20h20 un ciné-débat autour du documentaire « Aube dorée, l’affaire de tous. Quelle résistance ? » en présence de la réalisatrice Angélique Kourounis et de son coauteur Thomas Iacobi. Ce film est l’histoire du combat d’une mère, Magda Fyssa, dont le fils Pavlos a été assassiné par un cadre du parti qui a avoué et a été condamné. Mais c’est aussi le procès du parti politique Aube Dorée! Au moment où ressurgissent les vieux démons du nationalisme et du racisme, ce documentaire est une œuvre de salubrité publique. Aube Dorée, c’est l’affaire de tous.
L’association de la Chapelle St-Jean organise dimanche 5 septembre son traditionnel vide-greniers de 8h à 18h. Accueil des exposants à partir de 7h30
Les bénéfices de ce vide-grenier permettent de contribuer à l’entretien et à la restauration de la chapelle dont la construction, marquée par les moines Hospitaliers de St-Jean de Jérusalem, remonte au XIIème siècle. Elle dépendait de la commanderie de Carentoir comme les chapelles du Gorvello, de Molac et du Guerno. Elle a été restaurée au XVIIIème siècle et ornée d’un fronton classique sur la porte principale.
De moins en moins utilisée pour le culte (plus de messe le dimanche dans la chapelle, plus de rogations), elle était presque à l’abandon quand, dans les années 80, les habitants du quartier se sont rassemblés pour la rénover et organiser la fête de St-Jean, avec la fouée traditionnelle. Depuis, l’association est une des plus vivantes de la commune : depuis une quinzaine d’années, elle organise, le premier dimanche de septembre. un vide-grenier qui attire à la fois les chineurs et les vendeurs.
Entrée gratuite pour les visiteurs. Accueil des exposants à partir de 7h30.
Pratique
GRATUIT pour les visiteurs
2,5 € le mètre linéaire
possibilité de louer une table de 3 m et 2 tréteaux (stock limité) 3€
La première édition de l’inopiné Festival avait été une esquisse, montée à la diable, en quelques semaines après l’installation du conseil municipal et l’élection du maire et des adjoints. Malgré tout, ce festival improvisé ou presque, inopiné quoi! avait « conquis le public » comme disait le Télégramme, obtenu un « joli succès » selon les Infos du Pays Gallo ; en résumé, une première édition réussie(ouest-france). La plus belle réussite avait été le spectacle de danse contemporaine TSEF ZONE, première création de Nomwen et Pauline de la compagnie c’hoari,
Une programmation plus étoffée, éclectique, et séduisante
Pour cette deuxième édition, l’adjointe à la culture, Sylvaine Texier, et le responsable du service culturel, Alan Duperrin, ont concocté un programme de grande qualité, éclectique, dérangeant, amusant. Pour tous les âges – intergénérationnel, peut-être même intersectionnel comme on dit maintenant. Je vous invite à découvrir ce programme : comme je ne connaissais pas les artistes, j’ai repéré leurs vidéos de présentation, et, vraiment, ça donne envie.
Les horaires et les lieux
Conditions pratiques
C’est gratuit !
Passe sanitaire : au premier passage, on vous remettra un bracelet pour la journée
Pour manger et boire : les brasseries et restaurants partenaires proposent un menu festival (repas du soir) à 13,50 €. Le traiteur Le Bodo propose un plat à emporter (toute la journée) à 5,50 €. Toute la journée, cocktail du Festival à 3 € (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).
Déambulation Les Brasseurs d’idées : pensez à réserver
La compagnie Les Brasseurs d’idées vous embarque dans une visite loufoque à travers la ville. C’est fou ! Attention : la jauge est limitée à 40 personnes pour chacune des sessions (15h – 18h). Il faut donc réserver auprès de l’OTSI 02 97 26 56 00.
Une idée de leur talent dans cette vidéo des Fouilles sentimentales à La Rochelle
Toute la journée, un peu partout : les Oeils
L’association les Oeils vous invite à ouvrir vos oeils(yeux) et à porter un regard neuf sur nos lieux familiers.
A 14h, au jardin Belmont : Clémence de Clamard
Volubile, tendre et délicieusement irrévérencieuse, Clémence de Clamard fait vœu de liberté, de joie et de poésie. Elle/il ne vit pas sa vie, elle/il la rêve, une vie tout en grâce et en légèreté.
A 15h, on danse sous les Halles avec Little Big Noz
Muni d’un saxophone baryton à simple carburation circulaire, Ronan Le Gouriérec va faire danser. Dans un salon, une salle de bal, une cour d’école, une grange ou un jardin, au centre des danseurs, de tous âges, tous niveaux, toutes morphologies et tous milieux sociaux confondus, Ronan joue et improvise un répertoire original. Une proximité pour retrouver de la complicité.
A 16h, parking St-Martin, Monsieur Pif fait le fakir Saâdikh
Monsieur Pif est un clown. Il est seul, nomade, à la recherche des rencontres et des petits bonheurs. Parfois, il rêve de la vie des autres… Cette fois-ci, il devient « LE SAÂDIKH ». Avec l’espoir d’être grand, d’être aimé. Et pour le plaisir aussi. Tout simplement. Enfin presque…
A 16h, 17h, 18h, à la médiathèque, Pédalo Cantabile
Le cycliste, bien assis sur sa selle, prend une guitare ou un accordéon, déroule le texte d’une chanson. Un concert interprété par le public, des airs populaires à entonner tous ensemble. Ça fait du bien de chanter en choeur.
A 17h, place du Reliquaire, le Cabaret cyclette
Le Manège mécanico-écologique : un carrousel entraîné par un vélo (papa ou maman pédale) et, le temps d’une comptine ou d’une chanson, les enfants tournent en rond. Avec bonheur.
A 17h, à la Chapelle St-Michel, de la musique avec le quatuor Poisson chat
Antoine Péran et Tim Le Net ont co-écrit un quatuor pour flûte, accordéon, violon et violoncelle…
A 18h, au parking de l’école Notre-Dame, Ensemble, de la Cie Jupon
Ils tournoient autour d’un mât. Trait d’union ou ligne de démarcation ? C’est l’enjeu de ce duo masculin plein d’humour qui explore à front renversé les hauts et les bas d’une relation toute en tension.
A 18h, au Cinéma Iris, Le grand Bal, un documentaire de Laetitia Carton.
Le Grand Bal constitue une évocation d’un festival de danses traditionnelles françaises et européennes qui se déroule chaque année dans l’Allier.
A partir de 19h, un peu partout, Ventilator déambule
Une fanfare trio supersonique… Mais pas de son, pas d’image ! A découvrir donc.
A 21, sous les Halles, dansez avec le Bal Floch
Guinguette voyageuse ou bal forain à mi chemin entre casse boite et kiosque à musique , le Bal Floch est un bal proche des gens, à ciel ouvert et hors du temps…C’est ce petit bal, perdu ou rangé quelque part dans un coin de chaque tête. On y fait la part belle à « la bastringue », à des danses chaloupées, et à des musiques trad de tous horizons.
Le magazine municipal n°21 (juillet-août) a été distribué dans les boîtes vers la mi-juillet, et mis en ligne, avec un peu de retard, vers le 30. J’en profite pour revenir sur un sujet qui me tient à cœur : la bonne information des citoyens, qui commence au premier niveau, celui de la commune, condition nécessaire d’une démocratie vivante.
Un réel effort, à confirmer
Ce numéro d’été est dans la continuité des numéros précédents : à côté de l’éditorial du maire qui signe l’orientation politique, nous trouvons des informations sur la vie communale (travaux en cours ou à venir, avancement de la réhabilitation de l’école Beausoleil) le dossier central est consacré aux festivités de l’été que j’ai évoquées de mon côté dans un article précédent Plaisirs d’été à Questembert avec l’annonce de la deuxième édition de l’Inopiné Festival pour le samedi 28 août. Avec par ailleurs, des informations pratiques. Sans oublier, comme la loi le prévoit, les tribunes des élus minoritaires (c’est quelquefois réjouissant). Mais je vous laisse vérifier par vous-même sur la version papier ou en consultant le Mag en ligne.
Le tout est agréable à lire, illustré de photos. C’était une des qualités de la nouvelle maquette du bulletin créée par l’ancienne municipalité (numéro 1 en janvier 2018). J’avais regretté à l’époque que le Mag paraisse seulement tous les deux mois… et que le contenu soit bien maigre. Le contenu est désormais plus étoffé, cependant il faudrait à mon goût aller plus loin.
Revenir à un bulletin mensuel donnerait plus d’ampleur à l’information dispensée. Mais je sais bien que cela représenterait un coût non négligeable (tiens, voilà une information qui pourrait être intéressante: combien ça coûte?) aussi bien pour l’impression, la distribution que pour la rédaction : cela demande de la disponibilité des élus et des responsables de service et de la compétence de l’équipe de rédaction ; la compétence ne manque pas, mais il faut arbitrer sur le temps à consacrer à tout cela.
Des élus (et des candidats) souvent trop frileux
Nos élus montrent vraiment une volonté d’apporter les informations aux habitants. Ce n’est pas le cas de toutes les collectivités. Certains élus sont frileux, parfois, c’est à la limite de la carence, du refus d’informer, comme je le faisais remarquer à propos du Conseil Départemental dans mon article Le département, un cadavre qui bouge encore ?
Aux élections départementales de juin, on a vu comment les candidats de la majorité ont réduit au strict minimum l’information pour les électeurs : c’eût été pourtant le bon moment! Ils ont refusé de débattre avec Boris Lemaire et Marie le Boterff (voir mon article Un débat ? Pas de débat.) Aveu de faiblesse ? Conception archaïque de la politique ? Les deux sans doute. Boris Lemaire et Marie Le Boterff ont joué le jeu en allant au contact des élus et des habitants et en acceptant d’organiser une réunion d’information. À lire ici : Départementales : une réunion publique pour éclairer le débat.
Un bulletin municipal, pour quoi faire ?
Mais revenons à l’information régulière, au quotidien, des habitants. Nous disposons donc de ce magazine municipal. Un outil essentiel, qui peut ne pas être exempt de dérives… vers la propagande. Ce n’est pas le cas à Questembert, pas plus aujourd’hui que par le passé. Du temps de Mme Martin, il me paraissait trop léger, creux parfois, mais je n’ai rien dit de plus. J’en avais parlé dans cet article Un bulletin municipal, pour quoi faire ?
Beaucoup de collectivités, surtout celles qui ne diffusent que 2 ou 3 bulletins dans l’année, distribuent des feuilles hebdomadaires mises à disposition dans les commerces. Et classiquement, l’information passe également par les panneaux d’affichage libre… cependant ces panneaux sont souvent – et c’est normal – utilisés par les associations pour annoncer leurs événements. Plus récemment, il y a une dizaine d’années, notre commune s’est dotée de panneaux électroniques. Questembert Communauté a emboîté le pas en aidant les communes à se doter de ces équipements bien utiles.
Mais il faut mettre à jour...
L’essor d’internet a permis de développer des nouvelles formes de communication. La plupart des communes ont des sites web, qui sont quelquefois trop statiques : les informations ne sont pas mises à jour assez régulièrement. Pour cela, il faut deux choses : une volonté politique affirmée… et quelqu’un qui soit capable de faire le travail ! Voir ici celui de la commune. Vous devriez le mettre dans vos favoris!
Le site internet permet d’offrir les informations de base : qui fait quoi dans les services communaux, comment faire ses démarches en ligne, quelles associations sont présentes sur le territoire. On peut considérer que cela remplace les « guides pratiques » comme celui que nous avons réalisé plusieurs années de suite, jusqu’à ce que la municipalité précédente s’en débarrasse… Le dernier a été publié en 2015. D’accord, ce n’était pas facile à mettre en œuvre, et, malgré l’apport d’encarts publicitaires, cela coûtait un peu d’argent…
Pour avoir une idée de ces guides pratiques, vous pouvez survoler celui de 2010 et celui de 2015. Et peut-être faire des comparaisons.
Les réseaux sociaux
Désormais, pour toucher certains publics qui ne lisent presque jamais la presse, que les sites institutionnels n’attirent pas, il faut impérativement passer par les réseaux sociaux. La ville de Questembert a une page facebook, mais pas de compte twitter ni instagram, sans parler de TikTok.
Depuis quelques mois, Boris Lemaire a innové en proposant de façon presque régulière une brève intervention vidéo sur la page FB Ville de Questembert. Il fait un point succinct sur les événements récents ou prévus. C’est vite fait, bien fait, un peu rustique cependant : mais cette simplicité est sans doute efficace. Un exemple ici : https://www.facebook.com/villedeQuestembert/videos/576094966884278 (mise en ligne 13 juillet)
Le conseil municipal en direct vidéo ? Un succès mitigé
Dans ce domaine, la première initiative revient aux Infos du pays gallo, un « pure player » comme on dit en jargon de geek, un site d’information « tout en ligne ». Au début, les défauts techniques annihilaient tout l’intérêt de la démarche. En dépit des progrès, il est toujours difficile de suivre les débats.
La Ville de Questembert et Questembert Communauté ont emboîté le pas… avec les mêmes limites. Deux conditions seraient nécessaires pour que ça fonctionne de façon plus satisfaisante : la première serait que chaque intervenant ait un micro… et la deuxième que chaque intervenant sache se servir d’un micro ! Équiper la salle des délibérations d’un nombre suffisant de micros n’est sans doute pas une dépense inaccessible pour la commune, d’autant que la dépense pourrait être mutualisée. Quant au bon usage des micros, il y a des formations pour ça ! On peut déjà regarder cette petite vidéo. Comment bien parler dans un micro et passer pour un pro ?
Sans attendre de suivre une formation avec l’ARIC sur la prise de parole en public… une formation qui devrait être obligatoire pour tous les élus. (publicité gratuite).
La communication intercommunale : de gros progrès à faire
La Commune est une institution si ancienne qu’elle est bien repérée par les citoyens. Ce n’est pas le cas des Communautés, dont l’action sur la vie quotidienne des habitants est de plus en plus forte… sans que la communication soit à la hauteur. Ainsi, la construction du PLUi a été vue presque uniquement au niveau des communes. Les enjeux du PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial) ne peuvent s’apprécier qu’au niveau de la communauté, et c’est un sujet extrêmement complexe : le dossier adressé aux conseillers communautaires pour le conseil de juin faisait….611 pages ! Comme disait je ne sais plus qui : « ce qui est simple est inutile, ce qui est compliqué est inutilisable.«
A ce jour, les deux principaux supports de communication sont le site internet Questembert Communauté et la lettre d’information trimestrielle diffusée dans les boîtes aux lettres et mise en ligne.
Il ne faut pas oublier l’importance de la presse locale : nos deux quotidiens régionaux sont très lus, surtout par les plus anciens habitants. On disait quelquefois : le maire doit être tous les jours dans le journal, comme Lariflette, un strip délicieusement archaïque dans Ouest-France de 1946 à 1988! Ce n’est pas pour le concours « ma binette partout » du Canard enchaîné, mais parce que chaque jour, si c’est possible, il faut parler de la commune et de la communauté, pour créer le sentiment d’appartenance.
Communication descendante, ascendante, horizontale…. multidimensionnelle
Jusqu’ici, je n’ai parlé que de communication descendante. Elle est essentielle : la collectivité dispose d’informations qu’elle doit partager avec les citoyens, car ils y ont droit ! Cependant, il n’y a pas pour le moment de moyen de faire remonter les problèmes, les questions, le ressenti des habitants, en dehors des retours indirects à travers les comités consultatifs. Pas non plus d’outils favorisant la communication horizontale. Voilà un challenge qu’il faudrait relever pour faire mieux vivre notre démocratie.
La Questembertoise, la randonnée organisée par la BO Rando, avait été annulée l’an passé, pour cause de COVID. Elle revient cette année pour le plus grand plaisir des marcheurs et des promeneurs. Départ au complexe sportif des Buttes à partir de 7h30.
Les inscriptions seront prises à partir de 7h30 jusqu’à 9h30 pour une participation de 4 € (gratuit pour les moins de 12 ans). Le ravitaillement sera distribué à l’inscription, mais il y aura des points d’eau sur le parcours (apporter son gobelet personnel pour le respect des consignes sanitaires).
Quatre circuits différents sont balisés (10 – 13 – 16 – 20 km), essentiellement sur des sentiers existants, avec cependant quelques passages sur les propriétés privées. Attention : les circuits seront fermés à 12h30. Voir les cartes en fin d’article.
Noter que la Questembertoise est inscrite au calendrier de la FFRandonnée®. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir un licence.
Pour tout renseignement, contacter les organisateurs Noël : 06-22-17-04-17 ou Yannick : 06-61-46-82-01 par mail à borando56@gmail.com
Le lundi 5 juillet, la webradio Manger vrai s’est installée sous les Halles pendant le marché. Manger vrai, une radio qui s’écoute quand on veut, où l’on veut.
Une émission à réécouter en podcast
L’émission Rendez-vous en terre gourmande dure environ 70 minutes, que vous écouterez de bout en bout avec plaisir en podcast ici. En voici les temps forts : les entretiens avec Boris Lemaire, Jeannine Magrex, adjointe chargée du commerce, Nicolas Jean, directeur de Rochefort-en-Terre Tourisme, des commerçants de la ville et du marché, et Alain Orillac, qui était le chef du Bretagne.
La recette d’Alain Orillac
A partir de la 62ème minute, Alain Orillac a donné la recette qu’il a imaginée à partir des produits locaux, qu’on peut trouver sur notre marché. Une recette qu’il a intitulée : Chou brisé, andouille de Guémené, moules et coques marinières, sauce au cidre.
Préparer le chou
Faire blanchir les belles feuilles extérieures
Emincer le cœur de chou, le faire compoter 10 à 15 minutes avec du beurre salé et du bouillon de volaille, sel et poivre.
Dans une feuille de papier de cuisine, disposer une belle feuille de chou, farcir avec la compotée de chou, bien refermer la ballottine et la piquer pour maintenir.
Cuire les ballottines à la vapeur, réserver
Préparer les moules et coques marinière
Faire ouvrir les coquillages parfumés avec thym, laurier, déglacer au cidre, réserver les coquillages
Passer le jus, réduire, crémer et monter au beurre
Préparer l’andouille
Passer les fines rondelles d’andouille au four 15 minutes
Dresser les assiettes
Dans une assiette creuse, disposer le chou, les coquillages et les rondelles d’andouille, décorer de cerfeuil et persil
Avoir raison avec… C’est le titre d’une émission que j’écoute parfois. Par exemple, on a pu se demander comment avoir raison avec l’écrivain antillais Edouard Glissant, avec Charles Darwin, Raymond Aron, Françoise Dolto ou encore John Rawls. J’avoue que je ne comprends pas toujours tout ce qui se raconte, mais j’ai l’impression qu’après … je mourrai moins bête (mais je mourrai quand même).
Pressé de tous côtés sur les réseaux sociaux…
J’ai pas mal d’amis sur Facebook, de followers sur twitter et du coup, je suis assailli de messages qui veulent me persuader que je vis en dictature, que la vaccination est au mieux inutile sinon dangereuse, que le passe sanitaire devrait s’appeler nazitaire…
Si je m’avise de réclamer un peu plus de nuance, quelques vérifications factuelles des évidences mises sur la table, si j’ai l’arrogance de trouver scandaleux qu’on compare l’obligation du passe sanitaire avec le port de l’étoile jaune, je suis immédiatement considéré comme un pauvre ignorant ou comme un « social traître » (enfin pour le dernier truc, j’ai presque l’habitude.)
Ils me renvoient à des « experts » convoqués pour me persuader de rentrer dans le droit chemin. Mes amis ont tous des références à me proposer, quand ce n’est pas leur simple et intime conviction, renforcée par le témoignage incontestable de la personne dont la cousine a dû subir une amputation de la jambe après la vaccination.
Si, si, si, c’était à l’hôpital de la Cavale blanche à Brest ! Ben non, vérification faite, niet, nein, nada, nothing... Ah oui, mais ils gardent le secret pour ne pas gêner le programme de Big Pharma... vous croyez que j’exagère ? Non, malheureusement. Ce genre de manipulation a déjà été évoqué dans cet article La fabrique et la diffusion d’un fake.
Plus sérieusement, on me renvoie à un expert suisse, dont les qualifications sont très contestables, à une revue des antipodes… largement consacrée aux pseudosciences, au complotisme.
Bien sûr, les références sont censées avoir plus de force quand la page FB contient les mots citoyen, démocratie (vraie forcément)…
Avec les abrutis, j’ai un peu l’habitude. Mais j’ai plus de difficultés avec des gens qui, par ailleurs, montrent des convictions en faveur des valeurs républicaines, se disent de gauche, comme moi – et je les crois ! Tout d’un coup, les voilà qui se réfèrent aux philosophes fortement marqués à droite, à des libertariens américains auprès desquels John Rawls est un gauchiste à faire rougir Lénine, Trotsky… et Mélenchon.
Avant de m’envoyer l’estocade et de m’intimer l’ordre de lire ou de relire le grand ouvrage de Noam Chomsky, un linguiste (son premier métier) et un philosophe américain, La Fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie (Manufacturing Consent: The Political Economy of the Mass Media). Un ouvrage dont probablement ils ne connaissent que le résumé qui traîne sur les sites de santé « alternatifs » (vous savez ceux qui vous expliquent comment traiter par exemple vos douleurs d’arthrose ou le gonflement de votre prostate). Alors vous savez tout des dix stratégies de manipulation de masses par Noam Chomsky.
Donc préférant avoir raison avec des médecins sérieux, le Dr JF Delfraissy, le Dr Arnaud Fontanet, ou encore l’urgentiste P. Pelloux, je me suis fait vacciner dès que j’ai pu, sans avoir le moindre effet secondaire. J’ai même installé l’appli anticovid sur mon téléphone, où j’ai également mon passe sanitaire.
Et je n’ai vraiment pas envie d’avoir raison avec F. Lalanne, Philippot, Dupont-Aignan… ni Jacline Mouraud.
Pour vous balader en ville. Et découvrir le parcours photos dans le centre ville, un parcours fléché qui vous fait (re)découvrir Questembert d’hier et d’aujourd’hui avec des images des vieux métiers, les fileuses, le pochonnier (voir Le parler gallo, p 148) ou des photos des artisans de notre ville, le boucher et son épouse, la fleuriste magnifiquement photographiés par Audrey Guillou. Sans oublier les photos XXL collées sur les murs ici et là (voir le plan ci-dessous)
Pour vous balader sur le nouveau circuit nature et patrimoine qui vous conduit jusqu’à la Chapelle de St-Jean (visite possible en prenant la clé à l’OTSI) et au moulin de Tohon avant de vous ramener en ville par le chemin rochu... Avec en chemin, des photos anciennes de la commune.
Piques Niques animés
Pic’Nic et Croc’Notes, c’est le nom de ces soirées simples et sympathiques proposées par le service municipal de la culture. Elles ont été inaugurées et testées l’été dernier. C’est simple : on vient à partir de 19h avec son pique-nique (on peut acheter ce qu’il faut au marché du mercredi sous les Halles), il y a des tables (ou pas, si on veut) et de la musique, des contes, etc. C’est gratuit avec une buvette sur place.
Pas de chance, vous avez manqué la première de cette année (moi aussi, on n’est pas toujours disponible!), qui a été un vrai succès (voir par exemple ici sur le site des infos du pays gallo.
Ce mercredi 21 juillet, au vieux presbytère, soirée gallèse avec Matao Rollo, conteur (gallo et français). Lectures par la médiathèque à partir de 17h.
Trois autres dates pour pic nic et croc’notes, les mercredis 4 août, 11 août, 18 août…
Mais aussi le mercredi 28 juillet à 18h, sous les Halles un concert avec Fanch, suivi d’un repas sous les Halles ; c’est proposé par l’asso Convivi’halles. On y reviendra. Mais c’est déjà dans la dernière page de la brochure municipale. Voir plus bas.
Mardis de pays
Là encore, vous avez manqué le premier, mardi 20 juillet, mais le mardi 10 août à 20h30 à la chapelle St-Jean, vous irez Au jardin d’amour : la harpe de Molène Galard accompagnera la voix de Yannick Gargam pour des chants traditionnels de Haute-Bretagne.
Les mardis de pays sont des animations proposées par Rochefort-en-Terre Tourisme dans toutes les communes de Questembert communauté (voir ici l’agenda).
Les concerts du marché
Sans la dynamique de l’associationles orgues de Questembert , personne ou presque ne pourrait apprécier la qualité de cet instrument d’abord dédié aux musiques d’église. L’association vous donne rendez-vous les lundis de l’été à 11h pour les concerts du marché.
Samedi 15 août – 20h30, Tiuin Quartet – musique Irlandaise
Et puis quoi encore ?
On en reparlera… des pic nic et croc’notes du mois d’août, d’un petit coup de cirque au Pré des Garçailles, d’un concert par le quatuor Brocéliande de l’orchestre de Bretagne. Etc. Plein de plaisirs d’été. Mais je ne dis rien encore de l’Inopiné Festival, samedi 28 août.
Une belle programmation à retrouver ici avec un prix des séances des plus raisonnables. En jauge réduite, pas plus de 49 places par salle en raison des contraintes sanitaires, mais le pass ne sera pas nécessaire.
J’en ai eu des reproches sur la propreté de la ville! À propos des crottes de chien, des pigeons (on n’avait pas encore de choucas, ou si peu), des mauvaises herbes au pied des murs, des parterres mal entretenus; etc. C’était presque un marronnier pour le 56230! Je n’avais pas perçu d’amélioration au temps de Mme Martin, sauf pour le rond-point de Bel-Air (ah! ah! ah!), et même sur la fin, les parterres du centre-ville ainsi que les trottoirs semblaient à l’abandon (herbes folles, déjections animales); je me suis pourtant abstenu de commentaires publics. Le 56230 en aurait fait des tonnes avec photos à l’appui, mais, connaissant la difficulté du problème, je suis resté indulgent.
Je suis d’autant plus à l’aise aujourd’hui pour vous inviter à partager mes observations et constater avec vous que les choses ont changé. Pas tellement sur les points stratégiques comme ci-dessus sur le parvis de l’église, qui n’a jamais été négligé, pas plus que le centre du giratoire de la place Gombaud ou d’autres giratoires. Et je ne dis rien du rond-point de Bel-Air : on y voit combien le choix de ce décor, après un massacre à la tronçonneuse, impose un entretien très régulier et très coûteux. Il arrive que les techniciens des espaces verts se trouvent dépassés par la pousse des gazons et des mauvaises herbes.
Quelques images peuvent montrer comment les espaces végétalisés, ici et là dans la ville, ont été nettoyés et remis en valeur.
Nettoyage des rues et des espaces piétons
Les équipes des espaces verts et du nettoiement quotidien se sont fortement mobilisées pour ces travaux, mais il a fallu apporter des renforts en personnel et en matériel pour effectuer un nettoyage en profondeurs des espaces publics. Les trottoirs ont retrouvé leur couleur originelle avec un coup de nettoyeur haute pression. Du temps, du matériel, tout cela a un coût non négligeable. Il faut le rappeler car il arrive parfois que pour réduire les dépenses, on choisit en fait de réduire la qualité du service rendu. Nos élus ont fait un autre choix pour qu’il fasse bon vivre à Questembert.
Des citoyens responsables
Tout le monde, sans doute, se réjouira de ce coup de jeune, de ce coup de propre donnés à notre centre-ville. Et chacun se rappellera que c’est avec nos impôts que cela a pu se faire. Nous savons que le temps va ternir l’aspect rénové de tous ces espaces. Nous savons que les pigeons, les choucas vont salir ce qui a été nettoyé et qu’il faudra reprendre le chantier.
Mais la crasse, la malpropreté ne sont pas seulement dues aux pigeons, aux choucas. Tous et chacun nous avons notre part de responsabilité. En particuliers les propriétaires de chiens qui n’ont pas tous le réflexe de ramasser les déjections. Certains même nous en font cadeau avec beaucoup de désinvolture. Cela me rappelle une commerçante invectivant l’employé communal qui n’avait pas nettoyé devant chez elle assez rapidement…
Et pourtant, il est de tradition que les riverains assurent une part du nettoiement des trottoirs devant leur maison. Une tradition qui peut être formalisée dans un arrêté du maire, comme cela se fait dans beaucoup de communes. C’est vrai, n’est-ce pas qu’on ne peut pas tout attendre du service public.
Jeudi 1er juillet, c’était l’installation du nouveau conseil départemental, et l’élection du nouveau président. David Lappartient a donc été élu par la majorité départementale. Rien de surprenant. Ce qui a pu surprendre, c’est le net changement de ton, et, si les actes suivent les paroles, un vrai changement politique.
Les déclarations du nouveau président dans cette vidéo
La triangulation consiste pour un politique à s’approprier les idées des autres au moins dans le discours. Voir cet article de The conversation Trianguler ou l’art de s’approprier les idées des autres en politique. Que disaient nos candidats Boris Lemaire, Marie Le Boterff et leurs suppléants? Ils constataient les carences des politiques sociales, pour les personnes âgées, les handicapés, pour l’insertion. Le nouveau président va le faire. Ils parlaient de déplacements, de mobilités : il nous promet un plan vélo à l’échelle du département. Ils voulaient un engagement fort pour la transition écologique : voilà, voilà. Il n’oublie pas l’urgence de traiter la D775, où j’avais apporté quelques éléments de débat. Il nous dit aussi que le département doit mieux faire connaître ses actions. Ce que nos candidats considèrent comme absolument nécessaire.
Un changement de ton
Le nouveau président se revendique de droite, et il faut sans doute le lui accorder. Mais, au moins dans son expression, il se démarque fortement de son prédécesseur : une gestion rigoureuse (qui annoncerait l’intention de gaspiller les deniers publics?) mais sans référence aux dogmes libéraux qui sous-tendaient le discours de M. Goulard (refus par principe de la dépense publique… et de l’impôt, illégitimité de l’action publique, etc.) Changement radical aussi du rapport aux élus minoritaires : ils sont légitimes du fait de leur élection, ils ont le droit à la parole et leurs propositions pourraient même écoutées.
Des paroles… et demain des actes?
Voilà donc une entrée en matière tout à fait intéressante. Mais nous jugerons sur pièces. Avec vigilance, sans concession.