La Part des autres au cinéma Iris

Le cinéma Iris, sur proposition de l’association La Marmite, propose à à 20h30 ce soir en ciné-débat mercredi le documentaire de Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage La Part des autres en présence de Jean-Claude Balbot, paysan finistérien retraité, ancien administrateur du réseau CIVAM et porteur du projet.

Manger, première préoccupation pour les plus précaires, bien manger, un sujet pour nous tous, mieux manger, une réflexion nécessaire face à la junk-food, manger ensemble, parce que partager le repas est essentiel pour faire société. Et manger alors que ceux qui produisent la nourriture ne parviennent pas toujours à vivre décemment de leur travail. Telles sont les questions au cœur du documentaire présenté ce soir en séance spéciale à l’Iris Cinéma.

affiche du film La Part des autres
l’affiche du film La Part des autres

Pour l’accès de tous à une alimentation de qualité et durable

Ce film écrit et réalisé par Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage, dans le cadre du projet «Accessible»  pose un regard sur l’appauvrissement tant des producteurs que des consommateurs et interroge les conditions d’un accès digne pour tous à une alimentation de qualité et durable.

Les pieds dans les champs céréaliers de Quentin ou la garrigue de Nathalie, au détour d’une discussion sur la bonne nourriture avec David, dans le quartier de Keredern à Brest ou auprès des bénévoles et dans les files d’attentes de l’aide alimentaire, La Part des autres pose le regard sur une multitude de situations vécues. Ces situations réunies permettent de questionner le système agricole dans son ensemble, jusqu’à imaginer une sécurité sociale de l’alimentation…

Un débat animé par Jean-Claude Balbot, paysan engagé dans les CIVAM

Jean-Claude Balbot, éleveur aujourd’hui à la retraite, reste toujours engagé au sein des CIVAM (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural).

Le teaser du documentaire La Part des autres

Un projet alimentaire territorial?

Le thème était déjà au coeur de nos réflexions, comme en témoigne cet article sur une conférence-débat organisée en novembre 2019 : Manger sain, manger local au restaurant scolaire ou d’entreprise, c’est possible. C’est aussi un des engagements de l’équipe municipale Questembert 2020 conduite par Boris Lemaire :

« Alimentation : de la graine à l’assiette

Nous souhaitons engager un démarche collective pour définir un plan alimentaire territorial.« 

Soirée spéciale Mad Max à l’Iris cinéma

Je ne résiste pas au plaisir de vous signaler la soirée spéciale Mad Max à l’Iris cinéma. Deux films the Mad Max de 1979, à 20h30 et, vers 23h, Mad Max: Fury Road, dans sa version Black & chrome (2015).

L’affiche de Mad Max 1979

Donc une soirée ciné-club, en partenariat avec Cinéphare. Deux films qui sont maintenant du patrimoine!

La bande annonce de Mad Max 1979
La bande annonce de Max Max Fury Road

A Questembert et autour, les journées européennes du patrimoine

Comme chaque année depuis près de 30 ans, l’office du tourisme du pays de Questembert, devenu Rochefort-en-Terre Tourisme, propose des visites et des animations autour du patrimoine de notre territoire.

Téléchargez le programme complet. Et plus d’infos sur le site de Rochefort-en-Terre Tourisme.

Couverture du programme des Journées Européennes du Patrimoine

Ma sélection personnelle

Si vous permettez, je vous fais part de ma sélection personnelle, non pas que les autres propositions aient moins de charmes, mais soit j’ai déjà vu, comme la chapelle de la Bogeraie à St-Gravé qui mérite un détour, soit je n’ai juste pas envie.

A Berric, par exemple, je ferais bien l’expérience d’initiation à l’archéologie, à Kercohan (samedi 14h et 15h30) ou à la Chapelle des Vertus (dimanche 14h et 15h30. A Caden, c’est l’exposition « BotanicAnimalia » de Delphine Vaute au Centre culturel les Digitales.

BotanicAnimalia à Caden

A Larré, pourquoi ne pas se laisser tenter par la rando découverte à partir de la Noë des Dames (à 9h dimanche matin)? Ce n’est pas nier l’intérêt de la chapelle de La Vraie-Croix ou du Moulin de Lançay ou encore de la Chapelle St-Michel à Questembert. Mais, à Questembert, ce qui me tenterait le plus ce serait le concert à la Chapelle St-Michel proposé par la chanteuse bretonne Elodie Jaffré et la harpiste Awena Lucas.

Vous le voyez, le choix est vaste. Mais n’oubliez pas : Histoire du patrimoine, bureau des légendes, ne pas confondre

Au conseil communautaire de septembre : des rapports d’activités

Le conseil communautaire se réunira lundi 21 septembre au siège de Questembert Communauté. Rappelons que les séances sont publiques, même si en raison des contraintes sanitaires, le nombre de places est très restreint. L’ordre du jour (à voir ici) est assez maigre comme si la machine n’avait pas encore repris sa vitesse de croisière. Au menu cependant, les rapports d’activités 2019, délibérations sur la SPL tourisme, sur un comité de pilotage éolien, etc. Tout cela donne une belle occasion de faire de la pédagogie sur les compétences de la Communauté, son fonctionnement.

Le rapport annuel : obligation légale, ressource pour le débat démocratique

La loi oblige les EPCI à présenter chaque année un rapport d’activité qui doit être adopté par leur conseil et ensuite présenté aux conseils municipaux. Donc le conseil adoptera le rapport de… 2019. Avec environ 3 mois de retard par rapport au calendrier habituel, mais rien là de surprenant vu le contexte : renouvellement des conseils, COVID-19. Malgré tout, on peut s’attendre à découvrir un document de bonne qualité comme l’étaient ceux des années précédentes toujours accessibles sur le site de Questembert Communauté. Voir ici les rapports 2018 et 2017.

Rapport 2018 Couverture



Celui de 2018 comportait 24 pages ! Autant dire que la présentation dure un certain temps et que ça peut paraître fastidieux, surtout quand le vice-président en charge de tel ou tel dossier prend sa mission un peu à la légère. Bon, ça s’est vu les années passées, mais ça n’arrivera plus !

Cependant, pour rendre tout cela plus digeste, il serait intéressant de découper ces présentations sur plusieurs séances : par exemple, ce qui se rapporte aux finances serait présenté au moment du compte administratif, ce qui se rapporte à la compétence culture à la jonction entre la saison qui s’achève et celle qui va s’ouvrir. L’adoption formelle du rapport se ferait quand les différents chapitres auraient été traités dans les séances antérieures. Et la transmission aux conseils municipaux, et aux habitants, serait échelonnée de la même façon.

Le rapport « déchets » : faire le tri entre le très bien et le moins bien

La collecte et le traitement des déchets constituent une compétence obligatoire de notre Communauté. Pour la collecte, le rapport confirmera la pertinence du choix de notre EPCI d’établir le financement par la redevance incitative. Ce choix initié par François Hervieux, maire de Malansac et président du SIVOM, avant son intégration dans Questembert Communauté, nous a permis de réduire la masse des ordures ménagères, en privilégiant le tri et le compostage à domicile. Beaucoup d’autres collectivités nous ont suivis dans cette démarche avec toujours des résultats positifs.


Quant au traitement des déchets, il a été confié au SYSEM, un syndicat qui regroupe Vannes agglomération (GMVA aujourd’hui), Arc Sud Bretagne et Questembert Communauté. Il y a maintenant une dizaine d’années le SYSEM a fait le choix d’une UTMB (Unité de Traitement Mécano Biologique) qu’on appelle maintenant UVO (Unité de Valorisation Organique). C’était un choix qui se voulait « moderne » ; malheureusement, l’usine n’a pas vraiment dépassé le stade du prototype… Pour en corriger les défauts, le SYSEM va devoir investir plusieurs millions d’euros… qui seront répercutés sur la facture des usagers.

Pas de démocratie sans information des élus et des citoyens

Le rapport d’activité est une ressource pour le fonctionnement démocratique. Le document répond à une obligation légale, mais il est souvent touffu, peu lisible. Et encore, les documents produits par Questembert Communauté sont très bien faits, à la fois synthétiques et suffisamment détaillés. Il reste qu’il faut les rendre accessibles et attractifs pour tous les élus et tous les citoyens. C’est un sujet qui me tient à cœur, comme vous pouvez le voir dans mon article du 13 mars Informer, communiquer, une obligation pour les élus.

Les assemblées générales de la Communauté, ouvertes aux élus et au public, étaient chaque année l’occasion de faire le point sur les gros dossiers et de réfléchir ensemble sur des thèmes transversaux. Elles étaient organisées tous les ans depuis la création, jusqu’en 2016 : la dernière AG a eu lieu à Berric et une sociologue de l’environnement, Sandrine Manusset, avait posé les enjeux du PLU intercommunal. Cette belle tradition pourrait sans doute renaître.

Un vieux peut en cacher un autre!

L’association Or gris, fondée et animée par Odile Plan, vient de publier en ce début septembre un article annonçant les actions à conduire pour la rentrée : Or Gris redémarre après la relâche estivale… Mais rien ne sera plus comme avant. J’en retiendrai simplement la partie : « un vieux peut en cacher un autre ».

le logo d'or gris

Non à l’âgisme!

Oui, la pandémie COVID-19 est là, et oui, les plus de 65 ans sont les personnes à risque. La communication officielle nous le ressasse du matin au soir, mais, comme disait Français Mauriac, j’ai peut-être un pied dans la tombe, mais je n’aime pas qu’on me marche sur l’autre. Oui, nous le savons bien, et j’ai rappelé notre fin inéluctable dans mon article Seniors, nous mourrons nombreux.

Mais, je l’ai montré aussi dans cet autre article les seniors représentent une ressource pour nos territoires. Si la pandémie a accentué l’âgisme, et si l’image du vieux fragile colle encore plus à la peau de tous les seniors, il est urgent de monter un projet qui mette en valeur ce qu’ils peuvent apporter à nos territoires. C’est l’ambition mise en avant sous le titre « un vieux peut en cacher un autre ».

Un projet en 3 volets

Avec l’association Or gris, Odile Plan propose 3 pistes d’action :
– constituer un collectif ouvert pour la réflexion et l’action;
– recueillir et diffuser les initiatives des seniors pour l’emploi et l’action sociale;
– profiter du temps fort de la semaine bleue pour témoigner tout azimut, lancer des débats, etc.

Centre-ville, un regard extérieur, et cruel

A travers le site Questembert-Créative-et-Solidaire, porté par les élus minoritaires du mandat précédent 2014-2020, j’ai reçu, en tant qu’administrateur du site, un message que je souhaite partager avec vous. Notre correspondante, de la Presqu’île Guérandaise, porte un regard acéré sur notre centre-ville. Son message nous donne une idée du défi qui attend la nouvelle municipalité, les commerçants du centre, l’UDEQ et aussi tous les Questembertois, en tant que consommateurs et en tant que citoyens.

Pourquoi ce message sur Questembert-Créative-et-Solidaire?

Une question à laquelle il faut donner une réponse préalable à tout débat. Que ce message tombe sur notre site du groupe minoritaire – qui reste en ligne, mais qui n’est plus du tout activé – montre à quel point la communication officielle de la mairie a été défaillante. Mme Martin et ses amis nous avaient d’ailleurs reproché d’être trop visibles et, en quelque sorte, d’usurper la place ! Pourtant, ils s’étaient dotés, pour un peu plus de 10 000 euros, d’un site officiel conçu par des professionnels. Encore eût-il fallu faire vivre ce site, le rendre attrayant et y diffuser des informations intéressantes.

Dans cet article Informer, communiquer, une obligation pour les élus, que j’ai publié le 13 mars, je signalais que la page budget du site évoquait le budget voté en mars 2018!

Je suis au regret de constater que la page n’a pas encore été mise à jour;
il est vrai que la nouvelle municipalité a eu d’autres chats à fouetter et que le budget 2020 n’a été voté qu’au conseil du 29 juin.

Le premier message de notre correspondante
Bonjour
Venant (et native) d’une presqu’île guérandaise dont les prix de l’immobilier et l’affluence touristique me la rendent hélas rédhibitoire, je cherchais, pas trop loin, une petite ville avec divers paramètres importants pour moi (une école Diwan, même si, à présent grand-mère, je n’ai plus d’enfants à y amener, une identité bretonne annoncée si possible par des panneaux bilingues, une rue ou une place regroupant commerces, bistrots et autres lieux amenant une certaine animation, et cerise sur le gâteau, une gare en fonction…).
Questembert me semblait parfaite, avec en plus ses marchés sous vos belles halles. Ce que j’avais lu de la vie associative me plaisait aussi, bref, tout bien.
Donc j’y passe au milieu du mois d’août, rapidement, en me disant que j’y reviendrais en septembre, plus au calme, mais… énorme surprise : le calme – et c’est peu de le dire – je l’ai trouvé à un point que je n’imaginais pas en cette période ! En arrivant sur la petite place où il y a la maison de la presse ; j’ai pensé « voilà le début du coin commerçant, même s’il n’y a pas grand chose en face. La suite des magasins se trouve sans doute plus loin ». Mais plus loin… rien (sauf les halles, magnifiques) Nettement plus loin, une autre place, mais bien tristounette.

Ai-je mal regardé ou les commerces à Questembert sont-ils une boulangerie à un endroit, sans voisin commerçant, une boucherie à un autre endroit, sans voisin commerçant, une pharmacie à un troisième endroit, etc? Tous isolés les uns des autres, sans continuité ? Je me dis que j’ai sans doute mal vu, ou alors le quartier commerçant, c’est la gare (mais ça m’a plutôt semblé être ce qu’on appelle une « zone commerciale », avec ce que ça implique de particularité).
J’ai refait un tour, suivi le panneau « tous commerces » (ou quelque chose comme ça, je ne sais plus), mais je suis retombée sur la place tristounette, puis la rue menant aux halles et à la petite place de la Maison de la presse.
Les touristes ne m’ont pas gênée, c’est sûr, donc sur ce point ce n’est pas Guérande, ouf. Mais j’aurais bien souhaité une demi-mesure.
Pas de panneau bilingue non plus à l’entrée de la ville, ce qui m’a étonnée de la part d’une commune abritant une école Diwan.
Bref ; j’avoue avoir été très très très destabilisée (et le suis encore, à ce que
vous pouvez voir !) par cette visite dans un Questembert qui pourtant j’en suis certaine est plein de bonnes et belles choses et de belles âmes dévouées à sa vie associative. Et donc je voulais vous faire part de ce ressenti, que j’espère vous recevrez tel qu’il se veut : l’expression d’une grosse surprise, et en aucun cas un jugement de valeur. Mais voilà, je cherche l’explication…
Bien cordialement
Marie-Christine
PS : j’ai cherché un forum « commerces » pour mettre ce message, mais ne l’ai pas trouvé.
— Envoi via le site Questembert, créative & solidaire (https://www.questembert-creative-so…)

Et plus encore…

J’ai répondu à ce premier message en arguant que c’était peut-être un mardi, jour de fermeture, que la crise sanitaire avait ébranlé plusieurs commerces, qu’à la fin de cet été on sentait un regain de vitalité. Je l’ai invitée aussi à entrer en contact avec les responsables de la municipalité. J’ai bien précisé aussi que le site Questembert créative et solidaire n’était plus actif. J’ai reçu en retour un nouveau message.

Merci pour cette sympathique et honnête réponse. On vous devine désabusé et je le comprends : moi-même qui ne suis pas de Questembert et n’ai donc aucune raison d’être triste d’en voir l’état, j’en suis repartie assez éberluée. Comment une ville qui semble avoir tant d’atouts géographiques (au moins autant en tout cas que certains bourgs du quasi centre-Bretagne – pourtant pas l’Eldorado ! – qui s’en sortent, bien que n’ayant ni gare, ni grand axe routier à proximité immédiate ou un peu plus éloignée  !!!

J’avais sans doute trop investi « affectivement » dans une ville qu’au fond je ne connaissais que sur le papier (se méfier du papier !!!)  et qui semblait correspondre à tout ce que je recherchais (sauf tout de même : pas de panneau bilingue, au moins en entrée et sortie de ville,  quand on abrite une école Diwan, voilà encore quelque chose qui détone à Questembert. Ne serait-ce que pour le marketing : le breton plaît aux touristes, les 200 euros du panneau sont rentabilisés… ?)

Hélas non je ne suis pas passée un mardi mais un mercredi ou un vendredi, de mémoire.

Enfin voilà, je suis donc à la recherche d’une autre commune, je pense à Locminé ou Ploermel, un peu grandes mais qui pour beaucoup de choses cadrent avec mes paramètres (un bon bagad ? ; une UTL, une belle identité bretonne…). Beaucoup plus loin de ma chère (à tout point de vue) presqu’île guérandaise, mais tant pis ! Nous verrons bien.

En tout cas, du fait que je ne vise hélas  plus Questembert pour les raisons que vous savez, donc je ne m’engagerai pas dans un échange avec la nouvelle municipalité.

Et maintenant, on fait quoi?

J’ai mis ce message pour provoquer la réflexion, le débat. A vous maintenant!

PS S’agissant du bilan de la municipalité sortante

J’ai envie de compléter la réflexion engagée en vous référant au paragraphe Centre-ville de mon article du 3 février 2020 Une brassée de roses pour Mme Martin

Une belle rentrée à l’Iris Cinéma

Vous étiez nombreux sans doute à attendre avec impatience, comme moi, la programmation de rentrée du cinéma Iris. Vous n’allez pas être déçus : la rentrée s’annonce excellente avec des films de grande qualité pour tout public et des films un peu plus difficiles mais intéressants.

Mais d’abord les tarifs : doux et accessibles

Tarifs de l'Iris cinéma



Et n’oubliez pas que vous pouvez devenir bénévole pour l’association!






Effacez l’historique! du rire décapant

Sans doute le film le plus drôle et le plus provocant de cette rentrée. Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller. Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une bataille foutue d’avance, quoique…

Avec une pléiade d’acteurs talentueux, dont Blanche Gardin, Corinne Masiero, Denis Podalydès, Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde dans un film déjanté de Gustave Kervern et Benoît Delépine.

Jusqu’à mardi 8. Voir le détail des séances ici.

Pour les petits, La petite Taupe aime la nature

Trois aventures inédites ! Soucieuse de l’environnement et de la préservation de la nature, La Petite Taupe et ses amis vont ravir une nouvelle génération de jeunes spectateurs !

Dessin animé de qualité! Ce samedi à 17h, mercredi 9 à 15h, samedi 12 à 17

The Perfect Candidate, une femme candidate aux municipales en Arabie Saoudite

Comment une femme peut-elle être candidate à des élections dans ce pays? La réalisatrice Saoudienne Haifaa Al-Mansour s’était déjà demandé dans Wadjda comment une gamine pouvait rêver de s’acheter un vélo. Elle nous propose ici une comédie acide et engagée.

Dimanche 6 à 17h, Mardi 8 à 21h.

Le Capital au XXIème siècle, Thomas Piketty au cinéma!

Le Capital au XXIème siècle, est l’adaptation d’un des livres les plus importants de ces dernières années. En mélangeant références à la pop culture et interventions d’experts parmi les plus influents de notre époque, le film est un voyage à travers l’histoire moderne de nos sociétés. Il met en
perspective la richesse et le pouvoir d’un côté, et de l’autre le progrès social et les inégalités. Une réflexion nécessaire pour comprendre le monde d’aujourd’hui.

Mercredi 9 à 21h, dimanche 13 à 17h.

Et bientôt un ciné-débat : La Part des Autres

Un documentaire proposé par le réseau CIVAM et localement par l’association la Marmite. Plus que jamais, l’alimentation, qui est au coeur des échanges humains, possède cette capacité à inclure et à exclure. Elle trace une frontière intolérable entre ceux qui ont le choix et ceux pour qui l’alimentation est source d’angoisse et de honte.

En présence de Jean-Claude Balbot, paysan finistérien retraité, ancien administrateur du réseau CIVAM et porteur du projet ACCESSIBLE

Mercredi 23 septembre à 20h30.


Et bien d’autres films intéressants

J’ai donné là les films que personnellement j’ai envie de voir. Mais il y en a d’autres selon vos goûts. Voici une liste pour les prochaines semaines.

  • Mignonnes, dimanche 6 à 21h et mardi 8 à 18h
  • Light of my Life, samedi à 20h30, lundi 7 à 20h30, mardi 8 à 17h30
  • Les Nouveaux mutants, le 9 à 14h30, le 11 à 20h30, le 12 à 16h30 , le 25 à 20h30. Interdit aux moins de 12 ans
  • Petit Pays, le 10 à 21h, le 11 à 21h, le 13 à 20h30, le 14 à 21h, le 15 à 18h
  • Tenet, le 9 à 20h30, le 10 à 20h30, le 13 à 16h30, le 15 à 17h30 en VF et en VOSTF le 12 à 20h30 et le 14 à 20h30
  • Never rarely sometimes always, en VOSTF le 11 à 21h, le 13 à 21h, le 15 à 21h
Inofs sur l'Iris Cinéma

Vie associative, ferment de la citoyenneté

Portrait J chauvin

Premier adjoint auprès de Boris Lemaire, Jacky Chauvin porte trois délégations : Vie citoyenne, associations et personnel communal. A quelques jours du forum associatif, il explique le sens qu’il veut impulser à son action.

Vie citoyenne, ce sont les deux premiers mots qui résument la mission principale qui t’est confiée. Des mots abstraits, un peu tarte à la crème, non ?

Je peux t’assurer que non, ce sont des mots chargés de sens ! Au cœur de notre projet nous avons inscrit la démocratie collaborative :

Nous souhaitons donc donner vie à un nouveau projet démocratique :

  • Définir et partager clairement l’objectif et le cadre des sujets
  • Entendre tous les points de vue traversant notre communauté
  • Se former sur les sujets qui sont tout sauf simples, par exemple le plan climat air énergie territorial (pcaet), le plan local d’urbanisme local (plui)
  • Débattre depuis le terrain des problématiques et trouver ensemble des solutions
  • Construire des consensus

La concertation, le travail et enfin le choix de solutions à court, moyen et long termes sont la seule voie possible. La démocratie demande des efforts. La démocratie collaborative demandera de la persévérance et du respect mutuel.

L'affiche du Forum
Le Forum des associations, c’est samedi 6

Tu as aussi en charge la relation avec les associations, comment vois-tu ton rôle ? Comment veux-tu agir?

Les associations naissent de l’intérêt individuel des uns et des autres qui se rassemblent dans un projet commun : jouer aux boules, faire de la randonnée ou de la couture, voir des films sur grand écran, etc. Très bien, mais il faut, je crois, construire entre ces groupes d’affinités des relations horizontales.

D’où notre souhait de remettre en marche un office des sports géré par les associations et un office de la culture, des structures mises en sommeil alors que ce sont des lieux de concertation, de confrontation entre les responsables des associations : « mon association défend son point de vue, mais je suis obligé d’entendre les points de vue des autres associations. »

Et là on revient à la citoyenneté, à la démocratie collaborative, au coeur de notre projet.

Les associations rendent aussi des services « publics », comment vois-tu ça ?

Commençons par deux ou trois exemples : aurions-nous une offre cinématographique de qualité sans l’association de l’IRIS ? Avec du privé « commercial »? aucune chance, parce que pas de rentabilité possible? Avec un cinéma géré par du personnel communal ? On y mettrait beaucoup d’argent pour une réponse qui ne satisferait pas les spectateurs.

Dans le domaine du sport, on peut prendre l’exemple du CARQ (mais on pourrait aussi parler de la BO, des Avettes, du HBCRK pour le hand-ball, le BUSQ pour le bad). Tous partagent le plaisir du sport, mais ces associations participent aussi à la formation et à l’encadrement des jeunes. Des missions d’éducation à la sociabilité, à la citoyenneté.

Et il ne faut pas oublier la richesse produite par les bénévoles : leur travail crée de la valeur. Et n’oublions pas que certaines associations ont des salariés rémunérés : elles créent de l’emploi.

Tu es aussi l’élu référent pour le personnel communal. Comment vois-tu la relation avec les employés municipaux?

Je veux d’abord redire notre confiance aux personnels : respect pour leur compétence, leur engagement au service de la collectivité, des Questembertois(es). Nous avons en commun un sens profond du service public. Comme dans toutes les organisations, dans tous les groupes, il peut y avoir des faiblesses, des manquements, mais je compte plus sur l’entraînement collectif : eux aussi se sentent citoyens!