Pas un jour sans que la presse locale – mais pas que la nôtre – annonce la démission d’un(e) élu(e) d’un conseil municipal. Souvent avec des raisons banales. Mais souvent aussi, cela révèle au grand jour des tensions qui couvaient depuis des mois. Le maire est mis en minorité, sommé de démissionner par les membres de sa propre liste, ou bien encore, un adjoint se voit retirer sa délégation.
NB : j’emploierai le mot élu au masculin de façon générique, n’étant pas très à l’aise avec ce qu’on appelle l’écriture inclusive.
C’est une proposition audacieuse que nous fait le cinéma Iris : l’opéra de Jean-Philippe Rameau, Les Indes Galantes, sera retransmis de l’opéra de Paris le dimanche 24 octobre à 17h45 et lundi 18 octobre à 20h30, vous pourrez assister à un documentaire sur la création de cet opéra et dialoguer avec les deux danseurs danseurs Cyborg et Feroz.
Les Indes galantes, c’est quoi?
Commençons par regarder ces deux extraits, deux versions de la scène la plus connue sans doute, la danse des Sauvages, ou la danse du Grand Calumet de la Paix.
Vous l’avez vu dans la presse : Festi’Mômes, le festival dédié aux tout petits, revient cette année après une éclipse. La dernière édition remonte à l’automne 2018, celle de 2020 a été décalée en raison du COVID. Ne boudons pas notre plaisir et regardons le programme préparé par le service enfance-jeunesse de Questembert Communauté.
Des spectacles dans les 13 communes de Questembert Communauté
Pour cette 13ème édition du festival Festi’mômes, 13 compagnies d’ici et d’ailleurs donneront 37 représentations avec au moins un spectacle dans chaque commune de Questembert Communauté.
« Je veux qu’on me rende mon argent. » C’était au somment européen de Dublin en 1979 ; Mme Thatcher, fraîchement choisie comme Premier Ministre par le parlement britannique, réclame un meilleur retour sur la contribution anglaise au budget européen. C’était déjà un signal fort de défiance vis-à-vis de l’Europe, défiance qui, renforcée par la folle propagande de UKIP et de Boris Johnson, a conduit au Brexit.
C’était en 1943, la France se relevait sous la botte de la (vraie) dictature nazie, et dans ce poème puissant, Louis Aragon invitait « celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas à s’unir dans la Résistance (je mets une majuscule au mot) : la rose rouge de la gauche et le réséda blanc des royalistes et des catholiques. Voilà qu’aujourd’hui, le thème de la résistance ressurgit, dévoyé jusqu’à la nausée.
Vendredi 24, à 20h30, Questembert Communauté présente sa saison culturelle à l’Asphodèle. C’est gratuit, en accès libre avec passe sanitaire, dans la mesure des places disponibles. Après une année de privations, ça va nous faire du bien à tous, et le programme est attractif, éclectique, pour des publics variés… Il est aussi de grande qualité.
C’est le premier objectif de la soirée de présentation. En quelques mots, en quelques images, vous aurez un aperçu des spectacles proposés au cours de l’année à l’Asphodèle, mais aussi vous découvrirez l’offre très diversifiée du réseau des médiathèques de Questembert Communauté ainsi que les activités du Centre culturel les Digitales à Caden.
7 oct : So Lune, du chant, du violoncelle, de l’électro
17 nov : Lior Show, un solo… collectif ! Chant, discussion, improvisation
13 janv : Le Bourgeois Gentilhomme, un classique, mais sorti de la naphtaline !
26 fév : ExCENTRIQUES, ils réinventent la roue, pour danser, rire et rêver
12 mars : Respire, un piano qui redonne du souffle
24 mars : G.R.A.I.N, de folie ?
29 avr : Courir, le retour de Zatopek, le marathonien tchèque.
Notez que Camarades est le deuxième volet qui fait suite à Frères, spectacle sut le thème de la Guerre d’Espagne, donné au Dôme de St-Avé, le 18 novembre.
La Compagnie Les Invendus, en résidence de création à l’Asphodèle, donnera ce soir un aperçu de son spectacle Influence, jonglage et danse.
Le réseau des médiathèques, de son côté, présente dans chacune des médiathèques de la Communauté des spectacles et des animations en grand nombre, souvent pour les plus petits, mais aussi pour tout public.
A Caden, les Digitales, outre l’exposition permanente des maquettes agricoles d’Albert Sevestre, propose deux espaces de création à disposition des associations (Esquisses et Traces, la Causette des Cousettes) et des professionnels. Jusqu’à ce dimanche 26 septembre, on peut voir l’exposition #365, Unpacked. Puis du 1er octobre au 12 décembre, Estrans Tissés, de Véronique Bécaert et du 1er avril au 5 juin, Saisons polaires, du Collectif Les Corbeaux Dynamite.
Une année Festi Mômes
C’était un événement annuel, ce festival dédié à la petite enfance. Depuis 2014, on n’a plus qu’une biennale… Reviendra-t-on sur cette décision, comme l’a fait la ville de Questembert pour le salon du livre ? On verra, mais profitons de l’édition 2021, dont le programme sera présenté bientôt. Cependant l’idée de spectacles pour les tout-petits a largement essaimé dans les propositions du réseau des médiathèques et du service enfance-jeunesse, qui accueillent en résidence les compagnies Debout-dehors et la Baldufa.
A l’Asphodèle, il y a aura aussi….
En dehors de la programmation pilotée par Questembert Communauté, l’Asphodèle accueillera aussi le samedi 19 février l’Orchestre National de Bretagne pour un concert musique classique et musique africaine Into Africa, Hae ke Kae / Where is home ?
Un spectacle original, pour tous à partir de 6 ans, un concert dessiné, Cache-toi Arsène,avec Ronal Badel (lecture et dessin) et Marion Le Berre (piano) Le samedi 4 décembre, la batterie-fanfare de Noyal-Muzillac donnera son concert annuel. Enfin, le Fest-Noz du TrioAlain Pennecet Ampouailha été reporté au mois de novembre.
Plus loin dans l’année, et on y reviendra, un temps fort culturel et artistique pour les enfants et les familles, Traces, avec Hugo Duras. Ainsi que deux propositions du Renouveau Lyrique : Les Folies Offenbach (31 mars) et La Flûte déjantée (24 mai).
L’office municipal des sports (OMS) et la municipalité organisent ce week-end un « village sports » pour permettre de découvrir les différentes activités sportives proposées dans notre commune. Le coeur de l’opération sera évidemment au complexe sportif des Buttes, avec buvette et petite restauration, mais il y aura aussi des démonstrations sur les sites spécifiques à chaque discipline. Le flyer complet est ici.
Du côté des Buttes
Dans les salles et autour, vous trouverez aussi bien les activités qui se pratiquent en salle que des activités de plein air comme la rando.
Des lieux spécifiques
le foot (BO) au stade municipal
le cyclisme (ACQ) au camping de Célac
le Tennis de Table (BO) à la Caserne des Pongistes
le Tennis (TCQ) à la salle de BeauSoleil
la natation (Nautic Club) à la piscine intercommunale de BeauSoleil
Avec un nom pareil, vous pourriez croire qu’Aube dorée (en grec : Χρυσή Αυγή) est une gentille organisation, on dirait même new age. Détrompez-vous, sous cette belle étiquette, se cache une organisation politique néonazie, nationaliste, raciste, avec toute la violence de ces factions.
La vidéo ci-dessous résume bien l’histoire d’Aube dorée qui a compté jusqu’à 21 députés sur les 300 du parlement grec… avant d’être condamnée par la justice grecque comme « organisation criminelle ».
Cependant, les crises économiques, sanitaires, migratoires restent le terreau où fleurissent les thèmes d’Aube Dorée. Comme disait Bertold Brecht, « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ».
Le cinéma Iris sur la proposition de l’association Bretagne Grèce solidarité santé, programme ce vendredi 3 septembre à 20h20 un ciné-débat autour du documentaire « Aube dorée, l’affaire de tous. Quelle résistance ? » en présence de la réalisatrice Angélique Kourounis et de son coauteur Thomas Iacobi. Ce film est l’histoire du combat d’une mère, Magda Fyssa, dont le fils Pavlos a été assassiné par un cadre du parti qui a avoué et a été condamné. Mais c’est aussi le procès du parti politique Aube Dorée! Au moment où ressurgissent les vieux démons du nationalisme et du racisme, ce documentaire est une œuvre de salubrité publique. Aube Dorée, c’est l’affaire de tous.
L’association de la Chapelle St-Jean organise dimanche 5 septembre son traditionnel vide-greniers de 8h à 18h. Accueil des exposants à partir de 7h30
Les bénéfices de ce vide-grenier permettent de contribuer à l’entretien et à la restauration de la chapelle dont la construction, marquée par les moines Hospitaliers de St-Jean de Jérusalem, remonte au XIIème siècle. Elle dépendait de la commanderie de Carentoir comme les chapelles du Gorvello, de Molac et du Guerno. Elle a été restaurée au XVIIIème siècle et ornée d’un fronton classique sur la porte principale.
De moins en moins utilisée pour le culte (plus de messe le dimanche dans la chapelle, plus de rogations), elle était presque à l’abandon quand, dans les années 80, les habitants du quartier se sont rassemblés pour la rénover et organiser la fête de St-Jean, avec la fouée traditionnelle. Depuis, l’association est une des plus vivantes de la commune : depuis une quinzaine d’années, elle organise, le premier dimanche de septembre. un vide-grenier qui attire à la fois les chineurs et les vendeurs.
Entrée gratuite pour les visiteurs. Accueil des exposants à partir de 7h30.
Pratique
GRATUIT pour les visiteurs
2,5 € le mètre linéaire
possibilité de louer une table de 3 m et 2 tréteaux (stock limité) 3€
La première édition de l’inopiné Festival avait été une esquisse, montée à la diable, en quelques semaines après l’installation du conseil municipal et l’élection du maire et des adjoints. Malgré tout, ce festival improvisé ou presque, inopiné quoi! avait « conquis le public » comme disait le Télégramme, obtenu un « joli succès » selon les Infos du Pays Gallo ; en résumé, une première édition réussie(ouest-france). La plus belle réussite avait été le spectacle de danse contemporaine TSEF ZONE, première création de Nomwen et Pauline de la compagnie c’hoari,
Une programmation plus étoffée, éclectique, et séduisante
Pour cette deuxième édition, l’adjointe à la culture, Sylvaine Texier, et le responsable du service culturel, Alan Duperrin, ont concocté un programme de grande qualité, éclectique, dérangeant, amusant. Pour tous les âges – intergénérationnel, peut-être même intersectionnel comme on dit maintenant. Je vous invite à découvrir ce programme : comme je ne connaissais pas les artistes, j’ai repéré leurs vidéos de présentation, et, vraiment, ça donne envie.
Les horaires et les lieux
Conditions pratiques
C’est gratuit !
Passe sanitaire : au premier passage, on vous remettra un bracelet pour la journée
Pour manger et boire : les brasseries et restaurants partenaires proposent un menu festival (repas du soir) à 13,50 €. Le traiteur Le Bodo propose un plat à emporter (toute la journée) à 5,50 €. Toute la journée, cocktail du Festival à 3 € (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).
Déambulation Les Brasseurs d’idées : pensez à réserver
La compagnie Les Brasseurs d’idées vous embarque dans une visite loufoque à travers la ville. C’est fou ! Attention : la jauge est limitée à 40 personnes pour chacune des sessions (15h – 18h). Il faut donc réserver auprès de l’OTSI 02 97 26 56 00.
Une idée de leur talent dans cette vidéo des Fouilles sentimentales à La Rochelle
Toute la journée, un peu partout : les Oeils
L’association les Oeils vous invite à ouvrir vos oeils(yeux) et à porter un regard neuf sur nos lieux familiers.
A 14h, au jardin Belmont : Clémence de Clamard
Volubile, tendre et délicieusement irrévérencieuse, Clémence de Clamard fait vœu de liberté, de joie et de poésie. Elle/il ne vit pas sa vie, elle/il la rêve, une vie tout en grâce et en légèreté.
A 15h, on danse sous les Halles avec Little Big Noz
Muni d’un saxophone baryton à simple carburation circulaire, Ronan Le Gouriérec va faire danser. Dans un salon, une salle de bal, une cour d’école, une grange ou un jardin, au centre des danseurs, de tous âges, tous niveaux, toutes morphologies et tous milieux sociaux confondus, Ronan joue et improvise un répertoire original. Une proximité pour retrouver de la complicité.
A 16h, parking St-Martin, Monsieur Pif fait le fakir Saâdikh
Monsieur Pif est un clown. Il est seul, nomade, à la recherche des rencontres et des petits bonheurs. Parfois, il rêve de la vie des autres… Cette fois-ci, il devient « LE SAÂDIKH ». Avec l’espoir d’être grand, d’être aimé. Et pour le plaisir aussi. Tout simplement. Enfin presque…
A 16h, 17h, 18h, à la médiathèque, Pédalo Cantabile
Le cycliste, bien assis sur sa selle, prend une guitare ou un accordéon, déroule le texte d’une chanson. Un concert interprété par le public, des airs populaires à entonner tous ensemble. Ça fait du bien de chanter en choeur.
A 17h, place du Reliquaire, le Cabaret cyclette
Le Manège mécanico-écologique : un carrousel entraîné par un vélo (papa ou maman pédale) et, le temps d’une comptine ou d’une chanson, les enfants tournent en rond. Avec bonheur.
A 17h, à la Chapelle St-Michel, de la musique avec le quatuor Poisson chat
Antoine Péran et Tim Le Net ont co-écrit un quatuor pour flûte, accordéon, violon et violoncelle…
A 18h, au parking de l’école Notre-Dame, Ensemble, de la Cie Jupon
Ils tournoient autour d’un mât. Trait d’union ou ligne de démarcation ? C’est l’enjeu de ce duo masculin plein d’humour qui explore à front renversé les hauts et les bas d’une relation toute en tension.
A 18h, au Cinéma Iris, Le grand Bal, un documentaire de Laetitia Carton.
Le Grand Bal constitue une évocation d’un festival de danses traditionnelles françaises et européennes qui se déroule chaque année dans l’Allier.
A partir de 19h, un peu partout, Ventilator déambule
Une fanfare trio supersonique… Mais pas de son, pas d’image ! A découvrir donc.
A 21, sous les Halles, dansez avec le Bal Floch
Guinguette voyageuse ou bal forain à mi chemin entre casse boite et kiosque à musique , le Bal Floch est un bal proche des gens, à ciel ouvert et hors du temps…C’est ce petit bal, perdu ou rangé quelque part dans un coin de chaque tête. On y fait la part belle à « la bastringue », à des danses chaloupées, et à des musiques trad de tous horizons.